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3,47

sur 297 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Psychothérapeute à Londres, Mariana est fortement secouée par un appel de sa nièce Zoé qui l'appelle à l'aide. Elle sait la jeune fille fragile et se doit d'aller la rejoindre mais pour cela il va falloir retourner à Cambridge.
Cambridge qui l'a éblouie lorsque, jeune étudiante, elle débarquait de sa Grèce natale, apeurée et timide.
Cambridge où elle a rencontré Sebastian, l'homme de sa vie, son mari mort noyé à Naxos il y a à peine plus d'un an.
Cambridge qui lui rappelle tant de bons souvenirs.
Mais Zoé est en danger. Sa meilleure amie vient d'être assassinée et elle soupçonne Edward Fosca, le charismatique professeur de grec ancien d'être le meurtrier.
Alors Mariana revient sur les lieux de son amour perdu et décide de mener sa propre enquête afin de démasquer Fosca, assez imbu de lui-même pour s'entourer d'un groupe de jeunes filles belles à tomber qu'il appelle Les Muses. Fosca est un adversaire redoutable mais Mariana est prête à tout pour dévoiler sa vraie nature.

Après le fabuleux Dans son silence, ce deuxième roman d'Alex Michaelides ne tient pas ses promesses.
Le style est proche de celui de Mary Higgins Clark dans ses plus mauvais jours. L'intrigue mêle artificiellement mythologie grecque et thérapie de groupe. La trame narrative reprend celle de Dans son silence. L'héroïne, Mariana, peine à susciter l'empathie. Et le renversement de situation final est peu crédible.
Bref, plus de 400 pages de lamentations de cette chère Mariana qui tente de résoudre divers problèmes alors qu'elle-même en est bardée, entre une enfance malheureuse, la perte inacceptable de son mari, son sentiment de culpabilité, son manque de confiance en soi, etc. Malgré tout, elle se lance dans une enquête qui la dépasse, soupçonne tout le monde autour d'elle et semble oublier au passage toute l'expérience acquise en tant que psychothérapeute. Une terrible déception.
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Alex Michaelides a fait une entrée remarquée dans le thriller psychologique en février 2019 avec « Dans son silence » (voir le lien vers ma chronique en fin d'article). Quand un roman obtient un tel succès, il n'est pas facile de relever le challenge une seconde fois, en proposant, à nouveau, un thriller psychologique. « Les Muses » met en scène une psychothérapeute, Mariana, appelée au secours de sa nièce étudiante à Cambridge. le cadavre d'une jeune fille sévèrement mutilée a été retrouvé près de l'école. Mariana, très fragile psychologiquement, puisqu'elle vient de perdre son mari mort noyé lors de leurs vacances, décide de se rendre à Cambridge pour soutenir sa nièce Zoé. D'origine grecque, elle rencontre sur le campus un professeur qui enseigne le grec ancien. Ce dernier, très charismatique, intrigue Mariana. Lorsqu'elle apprend qu'il a créé un groupe appelé les Muses, assemblage d'étudiantes triées sur le volet, en adoration devant le mâle savant auquel il donne des cours privés, elle le place immédiatement dans la liste des suspects. Quand un second cadavre est retrouvé, le doute n'est plus permis : Edward Fosca est le coupable qu'il faut parvenir à démasquer.

Avant de vous dire ce que j'ai réellement pensé de ce second opus, je voudrais redire ici qu'un avis de lecture est personnel et que ce qui fonctionne avec les uns ne fonctionnera peut-être pas avec les autres. À mon sens, et c'est mon avis, que vous pourrez confirmer ou infirmer, le schéma narratif choisi est exactement le même que celui de « Dans son silence ». Pour les gros lecteurs de ce genre d'ouvrages, suspicieux dès le départ, intuitifs ou à la recherche de tous les indices que laisse l'auteur, appelez ça comme vous voudrez, les ficelles de l'intrigue sont rapidement dénouées. Ainsi, aux environs du premier quart, j'ai échafaudé une esquisse de scénario. Même si je ne savais pas pourquoi ni comment, mes pronostics se sont révélés exacts. Il aura donc fallu terminer ces 372 pages pour comprendre le tissage de l'histoire, alors que j'avais depuis longtemps répondu à la question qui ? Il faut dire que certaines « incohérences », et/ou « insistances » m'avaient mis la puce à l'oreille, grâce ou à cause de la construction de « Dans son silence ». Que dire de la fin sans être trop grinçante ? Nous sommes en plein psychodrame lors d'une scène tellement téléphonée que le pire des cinéastes ne s'y risquerait pas : vive les lieux communs bien commodes et sans ambition où le lecteur exaspéré est abandonné sur le bord du chemin avec ses questions laissées sans réponses. Comme je vous l'ai dit plus haut, je savais qui, mais pas pourquoi… L'explication finale n'est pas piquée des vers, accrochez-vous. le plan déroulé est un non-sens total. Je ne peux pas développer ici mon argumentation, mais en gros, le roman se finit en queue de poisson, avec deux références à « Dans son silence » qui ne peuvent pas parler à ceux qui ne l'ont pas lu. Pour mémoire, Mariana est psychothérapeute. Dites-moi si vous avez l'impression qu'elle a fait son boulot dans cette fin ? Ça, c'était pour la trame, ce n'est pas fini.

« Les Muses » mêle psychologie et mythologie. L'idée est intéressante, mais il manque un supplément d'âme pour y croire tout à fait. Elle aurait pu passionner si l'écriture avait suivi… Malheureusement, le style est ampoulé, ronflant et très/trop théâtral. Certes, j'ai appris des choses (mes connaissances en mythologie sont faibles), mais j'ai eu un peu l'impression qu'on me les rentrait dans le crâne à coup de massue. Et les dialogues alors ? Pompeux, ennuyeux, sans saveur et tout sauf naturels. (c'est véritablement là que réside le problème) C'est précisément ce manque de naturel qui m'a posé problème chez Mariana, ou plus tard chez Zoé. Comme si, les réflexions que se font les personnages féminins sont à des années-lumière de ce que pense une femme saine d'esprit. J'ajoute qu'il y a dans ce livre des idées très dérangeantes du type : démontrer une corrélation entre intelligence et traumatisme « Pourtant, en dépit de tous ces traumatismes, Henry était doté d'une intelligence remarquable et pendant un moment il avait semblé qu'elle suffirait à le sauver. » Puis, plus gênant, affirmer que les psychopathes se créent dans l'enfance à cause de divers traumatismes, d'un manque d'amour ou de la perte d'un parent est assez limite. (Je dois être une psychopathe refoulée !) Enfin, le traitement d'une thématique précise à la fin est très très malaisante.

D'une manière générale, je n'ai ressenti aucune empathie envers les personnages. Mariana a de sacrés problèmes non résolus avec elle-même. de plus, sa « crainte » mainte fois évoquée à l'égard de la gent masculine démontre un sérieux problème mental. C'est bien simple, elle suspecte TOUS les hommes qu'elle rencontre d'être des serials killers en puissance. du coup, je remets totalement en cause la façon dont elle exerce son métier, et, forcément sa crédibilité.

Je m'arrête là même si j'avais encore beaucoup de choses à dire. Je vous invite à vous faire votre propre opinion et aussi à lire le premier ouvrage de l'auteur qui était tout à fait jubilatoire.

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Dommage.

Après avoir été conquise par "Dans son silence" j'ai attendu avec impatience ce deuxième roman, mais l'enchantement n'a pas été au rendez-vous. Les personnages et l'histoire m'ont laissés de marbre.

J'ai profité de la cette lecture pour réviser la mythologie. Mais cela n'a pas compensé le manque d'intérêt du récit.

Une fin "tirée par les cheveux" et un clin d'oeil au premier roman qui n'apporte rien.

Espérant retrouver avec cet auteur le plaisir de son premier roman.
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Flûte, je suis déçue et en même temps, j'aurais du m'en douter : trop peu de temps entre le 1er et le 2ème roman (2 ans, c'est court et parfois long en temps de pandémie) et il faut dire que "dans son silence" mettait la barre relativement haut.
Le titre est VO est "the maidens" : les demoiselles, les jeunes filles, la suggestion d'une inexpérience, d'une innocence ? le titre français "Les muses" nous place sur un tout autre plan et d'ailleurs c'est quoi une muse ? Elles sont 9, filles de Zeus et représentent chacune un art : sacré programme. On y rattache aussi Sappho, la poétesse de Lesbos. On parle de muse pour exprimer l'inspiration poétique, souvent évoquée sous les traits d'une femme.
Donc, nous voici très loin de la Grèce Antique, dans un chouette cadre néanmoins, celui de l'université de Cambridge. Retour à Cambridge donc pour la psychologue de groupe, Marianna (fille décevante d'un père grec qui a fait fortune en tant qu'armateur), 36 ans, qui vient de perdre son compagnon, Sebastian (qui travaillait dans la City) et ne s'en remet pas. C'est Zoé (la vie, oui, je sais ça fait téléphoné, mais c'est ainsi) qui l'appelle car un corps a été découvert, elle craint que ce ne soit son amie Tara dont elle n'a pas de nouvelles : il se passe des choses bizarres sur le campus.
Zoé est la nièce de Marianna, fille de sa soeur et de son beau-frère, morts dans un accident de voiture. Marianna et Sebastian n'avait pas d'enfant ou du moins ne réussissait pas en avoir. Zoé a été élevée par eux après le décès de ses parents.
Marianna va vouloir mener l'enquête autour d'un sulfureux groupe de 6 jeunes filles, jolies, cultivées, riches qui gravite autour du professeur Edward Fosca, qui vont mourir les unes après les autres de mort violente.
Entre Henry, un patient légèrement harcelant, Fred, étudiant en mathématiques, qui fait tout pour croiser le chemin de Marianna, Julian Ashcroft, psychologue pour la télévision, Clarissa Miller, l'enseignante référente de Marianna lorsqu'elle était étudiante (qui fait office de sage tout comme Ruth, psychologue de la psychologue, oui, je sais, c'est compliqué), Marianna tourne en rond comme un chien après sa queue.
Elle manque singulièrement de clairvoyance, Marianna, mais l'amour ne rend-il pas aveugle ? C'est une femme qui étrangement, se caractérise par sa capacité à disparaître dans un groupe, une absente (dans le regard de son père) et Marianna va découvrir qu'être absente, cela permet à d'autre de prendre votre place.
Le roman est entrecoupé d'extraits du journal du tueur et de belles références à Tennyson, à Milton, à la mythologie grecque, mais je n'ai pas retrouvé le charme du 1er roman. Ce nouveau texte m'a semblé plus creux, les héros moins attachants, voir pas du tout. J'attends le prochain roman de Michaelides en espérant qu'il prendra tout son temps pour l'écrire.
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"Ce n'est un secret pour personne que l'écriture d'un second roman est une épreuve plus difficile que celle d'un premier". Voilà ce que dit l'auteur dans ses remerciements et cette phrase dit tout. Si Dans son silence était bluffant, ici on tâtonne. On tâtonne jusqu'au final WTF, pas du tout prévisible c'est sûr, mais surtout pas du tout crédible. Les Muses est cependant un roman facile et rapide à lire. A. Michaelides nous offre une intrigue qui ne prend pas la tête et que je risque d'oublier très rapidement
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Une histoire plutôt originale et sympathique mais que de longueurs…

Des personnages sans réel intérêt, une fin qui donne l'impression d'être bâclée, de nombreuses références philosophiques dont on se demande ce qu'elles viennent faire là…

Le deuxième livre de cet auteur et, semble-t-il, beaucoup de clins d'oeil au premier, qui a connu un grand succès.

Bref, soit je suis passé à côté, soit c'est en partie raté. J'opte pour la deuxième option.
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