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Citations sur Sylvia (13)

Pas de meilleur déguisement pour la honte que le mépris et rien de plus facile que le sarcasme et le dénigrement. Rien n’est plus flatteur pour la vanité des autres. Deux personnes en train de faire des remarques désobligeantes sur une troisième.
(p. 67)
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Tout le monde a un rôle à jouer; ou tout le monde, que ça nous chante ou non, doit jouer un rôle. On joue dans sa propre comédie ainsi que dans celle des autres en fonction de la volonté et de l’imagination de chacun.
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J’étais misérablement normal; j’étais normalement misérable
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Les mots m'obsedaient, les relations étranges entre leurs sons comme s'ils recelaient une musique, le chant bizarre d'un démiurge duquel émergeant des imagesdes choses virtuelles, rues, arbres, gens. La musique allait crescendo comme si c'était elle l'histoire. Je devais laisser le champ libre, attendre le déclic, mais je n'y parvenais pas. J'étais un mauvais danseur, j''entendais la musique, j'effectuais les pas, mais j'étais incapable de me laisser emporter dans la danse.
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Sylvia pouvait se montrer joyeuse et drôle, mais il est plus facile de se rappeler les moments difficiles. Ils sont plus sensationnels ; il est également moins douloureux de se souvenir d'eux que de se remémorer des choses que j'aimais. Il nous arrivais de nous regarder, assis à quelques mètres l'un de l'autre dans une rame bondée du métro, chacun à un bout de la pièce lors d'une fête où au milieu d'une conversation amortie par la drogue avec d'autres personnes dans notre salon, l'aube grise éclairant petit à petit les fenêtres, et nos yeux se souriaient, comme gênéspar tant de chance, celle d'être ensemble.
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Elle m'écoutait patiemment lui lire mes nouvelles, en aimait certaines. Elle souriait et disait : "Oui." Ce seul mot me grisait terriblement.
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Insaisissable est la vie et ce n'est
Que dans le souvenir qu'elle dévoile ses traits,
Une fois dans le non-être.

Adam Zagajewski

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Écrire une histoire n’était pas aussi simple que de rédiger une lettre, ou de raconter une anecdote à un ami. Pourtant je pensais que cela aurait dû l’être. Tchekhov disait que c’était facile. Mais je produisais rarement une page entière en une journée. Les mots m’obsédaient, les relations étranges entre leurs sons, comme s’ils recélaient une musique, le chant bizarre d’un démiurge duquel émergeaient des images, des choses virtuelles, rues, arbres, gens. La musique allait crescendo comme si c’était elle l’histoire. Je devais laisser le champ libre, attendre le déclic, mais je n’y parvenais pas. J’étais un mauvais danseur, j’entendais la musique, j’effectuais les pas, mais j’étais incapable de me laisser emporter dans la danse.
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… moi, jeune homme surqualifié de 27 ans, fumeur et qui, pour se présenter, savait seulement dire : “J’aime lire.”
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J'étais déprimé en rentrant à la maison. Le coût de notre amitié dépassait sa valeur.
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