L’ANNÉE DE LA RENAISSANCE.
Le cap des soixante ans est marqué par la cérémonie du Kanreki, durant laquelle les proches offrent au nouveau sexagénaire un gilet rouge symbolisant le retour à l'année de naissance. En effet, dans le Japon d'autrefois, on considérait que le cycle de vie était de soixante années et que, passé ce cap, il s'agissait d'une renaissance. D'autres fêtes célèbrent la longévité : Koki pour soixante-dix ans, Kiju pour soixante dix-sept ans, Beiju pour quatre-vingt-huit ans, Sotsuju pour quatre-vingt-dix ans et Hakuju pour quatre-vingt-dix-neuf ans.
Un bouton pour le dire.
Après la remise des diplômes au lycée, si une fille demande à un garçon son deuxième bouton d'uniforme en partant du haut, cela indique qu'elle souhaite sortir avec lui et, si ce dernier accepte de le lui remettre c'est qu'il le désire lui aussi.
Le jour des couturiers.
Le 8 février, c'est Hari-kuyo. Ce jour est chômé pour les couturiers, qui apportent au sanctuaire shinto leurs aiguilles à coudre cassées, afin de leur offrir une digne sépulture en gage de leurs loyaux services. Ils piquent les aiguilles dans une substance molle, comme du tofu, mise à disposition par les moines.