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Citations sur La chorale du diable (16)

Ils sont trempés comme des vers sur un hameçon valsant dans les profondeurs d’un lac. (p.19)
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Je suis comme un oncologue.
Je donne de l’espoir aux autres sans savoir si je tiendrai mes promesses. (p.21)
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la mort mérite d'être vécue.
J'ai entendu cette phrase il y a quelques heures et, je vous prie de me croire, c'est le genre d'affirmation qui vous fige les globes dans les orbites et qui s'incruste dans votre cerveau comme de la crasse sous les ongles d'un sans-abri.
L'homme qui a prononcé cette sentence s'est évanoui dans la nature, à l'heure qu'il est, et c'est tant mieux pour lui ! Parce que si je l'avais sous la main je serai capable du pire: d'abord un coup de crosse sur la bouche pour lui éclater les dents; ensuite, le canon de mon Glock lui chatouillant la luette, j'appuierais froidement sur la détente.
En regardant sa cervelle virevolter dans la pièce et son âme noire se glisser par la fenêtre, je lui dirais d'un ton badin:
- La mort mérite d'être vécue.
Fin de la citation.
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À mesure que Laila tente d’identifier son ravisseur, les lents moments d’agonie qu’elle a vécus avec LUI affluent dans sa mémoire et défilent devant ses yeux.
Pascal Pierre.
Juste le fait de prononcer le nom de son beau-père suffit à lui donner des haut-le-cœur, à lui soulever l’estomac. De toute sa courte existence, elle n’a rencontré d’être plus vil, plus abject et plus retors que LUI. Même s’il œuvre à plus petite échelle, Laila croit qu’au chapitre de la cruauté IL mérite d’être classé au même rang que les pires dictateurs de l’histoire de l’humanité.
Pascal Pierre est une bête sauvage, une brute, un batracien, une tache de sperme qui aurait dû être oubliée dans les draps.
Elle estime qu’IL réunit à lui seul tous les critères auxquels elle vient de réfléchir. IL a la force physique nécessaire, peut se procurer la drogue et la camionnette sans problème et, en plus, c’est un pur psychopathe.
Pour Laila, Pascal Pierre, c’est un 10 sur 10. Rien de moins.
Si c’est LUI qui est derrière cet enlèvement, elle n’est pas mieux que morte. Mais comment a-t-IL fait pour la retrouver ?
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La vieille qui traverse la rue devant la Corolla sursaute en entendant les jurons que son conducteur profère. Comme il est seul, elle ne doute pas un instant qu'il s'agit d'un schizophrène du téléphone, un de ces obsédés de la conversation qui déambule en parlant dans le vide, un dispositif vissé dans l'oreille.
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– Laisse-moi finir ! Donc, je te disais qu’elle faisait du bénévolat au sein d’un groupe d’aide aux jeunes toxicomanes. Et devine qui était l’une des personnes-ressources de ce groupe ?
– Câlice, Nadja ! J’suis vraiment pas d’humeur à faire des devinettes.
– Aldéric Dorion !
– Tu me niaises ?
– Pas du tout ! Tu m’as demandé de te fournir des renseignements additionnels concernant le passage de Dorion à Val-d’Or. Je n’ai rien trouvé d’intéressant pour l’instant, mais je suis tout de même tombée sur ça dans un document que j’ai obtenu de l’archevêché : Dorion travaillait dans le même groupe que Laila. Quand j’ai lu le rapport des crimes majeurs, j’ai tout de suite fait le rapprochement.
– Tabarnac ! Aldéric Dorion connaissait Laila François. Et maintenant elle a été enlevée et lui est introuvable ! On a notre lien, Nadja ! On l’a ! Crisse ! L’hostie de charogne de pédophile ! T’aurais dû me dire ça en partant ! Il faut immédiatement parler au responsable de l’enquête aux crimes majeurs !
– Du calme, Victor. Du calme. Ça, c’était la bonne nouvelle.
– (Silence.) C’est quoi, la mauvaise ?
– Veux-tu vraiment la connaître ?
– Nadja… ?
– C’est Jacinthe Taillon qui est responsable de l’enquête.
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Caché derrière un pilier de ciment, Pasquale Moreno attend que le policier s’éloigne avant de se mêler à la foule.
Une seule des deux cibles visées par son employeur a été supprimée. Il est déçu, mais Moreno n’entretient aucune animosité à l’égard des personnes qu’il est chargé d’exécuter. Il appuie froidement sur la détente, on vire de l’argent dans son compte bancaire et il peut rentrer à la maison, auprès de Maria et des enfants, et s’occuper de sa petite famille.
Pour Moreno, tuer des gens n’est qu’une autre journée au bureau, la routine.
Le sang-froid manifesté par le policier l’a surpris, impressionné.
Ce Victor Lessard est un adversaire coriace, pour lequel il a de l’admiration.
Téléphone à la main, il envoie un texto à l’agent du SIV pour le mettre au courant et obtenir ses instructions.
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J’ai entendu la musique depuis le vestibule.
Et si tu n’existais pas, le tube de Joe Dassin, jouait sur la stéréo que mon père avait achetée un mois auparavant. Maman avait osé avancer que, avec son licenciement, cette dépense n’était peut-être pas une bonne idée. Le lendemain matin, son œil gauche ressemblait à une prune trop mûre.
– Maman ? Raymond ?
J’ai posé mon sac sur le plancher de la cuisine et ouvert le réfrigérateur. J’ai pris une grosse croquée dans une pomme. À mon grand dam, je n’avais le droit qu’aux fruits ou aux légumes en attendant le souper.
J’ai arrêté de mâcher sec en entrant dans le salon.
Affalée sur le divan, ma mère portait sa robe fleurie.
Comme Le dormeur du val, de Rimbaud, elle avait « deux trous rouges au côté droit ».
Elle tenait sur elle mon frère de quatre ans, Guy, qui, lui, avait reçu une balle en plein front. Raymond était couché sur le sol, devant elle, face contre terre. Une balle lui avait traversé la gorge, une autre s’était fichée dans son cœur. Raymond, mon petit Raymond.
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Au centre du parc, la ville qui fornique en périphérie avec ses milles tentacules et ses nids à débauche n'existe plus. À part les gouttes de pluie qui ricochent sur les feuilles et le vent qui chuchotent à son oreille, aucun son ne parvient jusqu'à lui.
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Quand monsieur Antoine il a appris, pour Laila, par rapport au fait qu'elle s'est fait pique-niquer, par un inconnu, c'est comme si ont venait de lui dire que Jay Sue, le crisse, celui là qu'est mort sur la croix, était plus capable de marcher sur les os.
Sa mâchoire à décrochée si bas que j'ai dû récupèrer son dentier dans ses chaussures.
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