Ce qui demeure dans ces récits ( de vie moderne) c’est un sentiment très vacillant du sacré, balbutiant, timide ou désespéré, un sacré dont nul dieu n’est plus garant ; ce qui s’y joue sous des cieux vides, c’est ce qu’a de minimalement sacré tout passage individuel sur terre, plus déchirant aujourd’hui de ce qu’aucune comptabilité terrestre n’en garde la mémoire. Ces vies sont tangentes à l’absence de dieu comme les hagiographies l’étaient à sa toute présence ; elles expérimentent le drame de la créature déchu en individu.
On a toujours une biographie fictive, arrangée, littéraire quelque soir l’appétit d’authenticité