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EAN : 9782070388080
120 pages
Gallimard (26/10/1993)
3.88/5   146 notes
Résumé :
Pierre Michon n'est pas le biographe de Rimbaud. Il ne cherche à ajouter aucun chapitre, aucune ligne aux hagiographies et études existantes. Simplement, il enfile la personnalité du poète, se glisse dans l'intime de son écriture, tâchant de rejoindre, en définitive, la sienne. À coups de "on dit que" ou "on ne sait si", il parcourt, commente, hésite, rêve, abandonne, reprend l'aventure d'Arthur Rimbaud. Il ne donne ... >Voir plus
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J'ai découvert Pierre Michon avec son premier roman, Vies minuscules, composé de huit portraits simples sublimés par une écriture majuscules, Rimbaud le fils ce livre des illuminations d'une enfance perdue, d'une saison en enfer ruisselant le long des berges d'une Meuse paresseuse. Pierre Michon, des cent ans de la mort du prodige des Ardennes, nous offre une petite valse littéraire sur une onde personnelle Rimbaudienne. Ce petit précis de mots jonglant d'images, de métaphore où Pierre Michon s'amuse d'une vérité fugace, une glaciation du temps, d'un interstice intime échappant à la solitude d'une biographie usuelle, limée par le nombre et le redondant du mâché et du remâché. Par des chemins de traverses, Pierre Michon sonde le Graal de l'inspiration littéraire, cette source magnifiant à merveille les mots, cette quête où Rimbaud dans son antre familiale, d'un père fantôme, errant sur les cadavres d'un champ de bataille lointain, d'une mère sombre et hostile, d'un paysage Ardennais, vecteur de la mélancolie du moment, cet enfant aux doigts noirs d'une écriture à la virtuosité naturelle, d'un coup de baguette magique les « douze pieds » fleurissent l'arbre de ces feuilles pour faire chanter les mots tel que le veut ce jeune homme à l'esprit sauvage, cet âme incertaine, une identité complexe que peu de personnes arrivent à expliquer, comprendre et aimer.
Je n'ai la prétention d'être à la hauteur de l'érudition de Pierre Michon sur la vie fantasque de Rimbaud, ce livre truffé de noms, de lieus, de références précises sur la vie de ce poète, la constellation d'étoiles côtoyant ce petit garçon de Charleville mais aussi les autres plus discret, plus dans l'ombre, ces êtres de lumière aspirant Rimbaud à devenir ce mythe absolu des « Douze pieds ». L'approche curieuse de Pierre Michon sur la littérature et ses frondaisons sillonnant les mémoires imaginaires de Rimbaud dans une forme de questionnement sur la littérature en elle-même, une incertitude des mots, de l'instant, des événements, des émotions, des rencontres, de la motivation absolue perdue dans l'abime de l'âme humaine.
Dans ce livre s'évaporent des noms peu connus, comme Izambard, Banville, mains dans la main dans les yeux de Michel Michon, des hommes à la vie minuscule face à l'ogre Rimbaud, leur oeuvre ridicule, voir invisible, Pierre narre ces hommes, les façonne dans la littérature qu'elle n'a pas voulu d'eux, exclus de la théorie de la tringle selon Pierre Michon, cette tringle des Maitres des « douze pieds » comme Malherbe et Racine, Hugo, Baudelaire et le petit Banville, devenu l'ombre sans oublié le vieux Virgile, le fondateur, cette tringle illusoire de Pierre Michon, brisé par ce jeune garçon à la cravate de travers, les cheveux en bataille figé par cette photo prise par Carjat, photographe de Baudelaire et des autres.
Pierre Michon aime les détails chavirant son âme volatile voguant dans le temps, emprisonnant l'instant de cette photo de Rimbaud, ce garçon du Bateau ivre, Carjat en maitre d'oeuvre, cristallisant sur la plaque noir cet adolescent poète de Charleville, pour l'éternité. Pierre Michon distille une atmosphère personnel, intime de Rimbaud inerte devant Carjat, aux lèvres fredonnant le bateau ivre, essayant de savoir quel vers coule sur ce sourire manquant, cet air extatique, ce jeune homme perdu dans le vertige de ses vers transpirant son âme torturée. Verlaine au style classique, à la modernité de Rimbaud, ces deux poètes amant d'une passion violente, destructrice rythme un petit chapitre de Pierre Michon de sa quête d'écriture, de fondation aux mots noircis par les doigts de Rimbaud, ce fils orphelin d'amour.
Mais Pierre Michon, dans sa force complexe emprisonne Rimbaud dans sa verve trop trouble de références indécises pour une âme incertaine volatile, papillonnant les vers de Rimbaud dans sa jeunesse, attrapant la simplicité des mots dans une satiété maladroite mais sincère, comme l'était surement « cet effroyable jeune homme, cette brute, ce petit coeur de fille » que peut être Rimbaud dans la plume corrosive Pierre Michon. le dernier chapitre Michel Michon s'essouffle, comme l'est aussi le lecteur de cette constellation énumérative de noms partageant un moment où un autre la vie de Rimbaud, et cette lucidité sophiste, cet orgueil du génie de cette grâce caressant ce garçon sans pour autant avoir cette jalousie de comprendre et d'en attribuer à la faveur de Dieu, une réponse si facile, ce qui ne peut être compris est Dieu.
Un roman hermétique aux amoureux des vers simple et majestueux de ce petit adolescent d'une saison en enfer, de ce coeur Ardennais longeant la Meuse, de cet amant blessé par Verlaine, de ce poète ayant fait chavirer tant d'âme, comme je l'ai été lors de mes études universitaires, j'ai même marché dans les rues de Charleville où l'âme invisible de Rimbaud rôde encore comme si ses vers le rendaient immortelle. Dommage, Pierre Michon c'est surtout auto-suffit dans ce miel sucré de sa verve étouffante, un livre poison pour les amoureux de Rimbaud, ceux qui se laissent porter par les ondes célestes de ses vers, cette magie de respirer ces mots pour s'y noyer avec plaisir.
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Pierre Michon ,c'est un peu comme Proust:on aime ou on déteste.Génie littéraire ou caricature ure de l'écrivain pédant et maniéré. Je suis du premier groupe.Évidemment, on ne lit pas Rimbaud le Fils comme on lit un polar ou un roman d'aventure.Première évidence :Pierre Michon prend le temps d'écrire, pas de scories, pas de facilité, le style est travaillé, épuré .
Le résultat est troublant. Il y a des pages où j'ai l'impression d'être au dessus de l'épaule de Rimbaud et de le regarder écrire ses chefs-d'oeuvre.Je suis dans son intimité, je suis presque lui.Bien sûr, c'est un texte court qu'il faut lire par petites touches comme on déguste un très grand vin.On croyait que tout avait été écrit sur Rimbaud .Pierre Michon arrive à nous prouver le contraire.Un très beau texte réservé aux vrais amoureux de la langue française.
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D'aucuns diront que les méditations de Pierre Michon sur la vie et l'oeuvre de Rimbaud sont érudites et poétiques. Moi, au premier contact, je les ai jugées pédantes car elles ont eu l'immense défaut de ne pas m'émouvoir d'emblée. J'y ai vu des phrases démesurément longues, à l'intérieur desquelles j'ai eu du mal à respirer. Il est indéniable que les phrases sont travaillées, les métaphores sont filées, méticuleusement tissées, la langue est soignée, soutenue, presque Parnassienne tant le culte du travail formel est affiché : une langue "limée au plus juste". Pierre Michon "danse au coeur de la langue", il "fabrique le sens, pas même le sens, le jeu du sens", si bien que "(s)a langue est parée comme une mariée", vêtue "d'une sorte d'habit de lumière". Probablement est-ce sa façon d'approcher Rimbaud, de le rêver, de l'imaginer. N'est-ce pas la langue qui "relance sans fin la littérature" ? Hypothèse soulevée à l'extrême fin de cet ouvrage, ce qui en souligne clairement le véritable sujet.

L'exercice de style m'a d'abord laissée de marbre : je ne m'y sentais pas à l'aise, je restais sur le seuil, sans oser passer le pas de la porte. Jusqu'au moment où Pierre Michon nous a invités à imaginer la rencontre entre le tout jeune Arthur Rimbaud et l'un des maîtres du Parnasse : Théodore de Banville. Je me suis faufilée dans la chambre, j'ai entendu Rimbaud demander timidement à être sacré poète, à devenir un fils, un artiste. Et j'ai commencé à comprendre que le titre "Rimbaud le fils" annonce la transmission d'une "filiation canonique", "comme par bouture, du plus vieux au plus jeune" : "Hugo, Baudelaire, Verlaine et le petit Banville". C'est ainsi que le troisième chapitre relatant la naissance littéraire du fils a su me toucher, à tel point que j'ai relu cette dizaine de pages après avoir achevé l'ouvrage.

J'ai ensuite considérablement ralenti le rythme de ma lecture et j'ai commencé à apprécier pleinement les images, les trouvailles lexicales. J'ai souri à l'évocation de l'austère Vitalie, cette "mère avec sa tête de décembre en plein juillet", j'ai aimé enfin cette autre rencontre entre le fils Rimbaud et un maître auquel on doit le portrait aujourd'hui le plus célèbre de Rimbaud : le photographe Etienne Carjat.

Je vous conseille donc de lire cet ouvrage si appréciez la "haute littérature" et si vous connaissez déjà la biographie de Rimbaud. Ainsi vous ne serez pas perdus, car les références sont nombreuses et peu explicitées. Sinon, optez de préférence pour une biographie plus accessible, plus narrative.
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N°89 – décembre 1991.
RIMBAUD LE FILS- Pierre Michon – Gallimard.

Enfin quelque chose de différent sur Rimbaud, quelqu'un qui ne pontifie pas sur sa poésie, son écriture nouvelle, sa vie aventureuse, en un mot tout ce dont on nous rebat les oreilles depuis un an. Non, Michon explique, avec une bonne dose de subjectivité, mais qu'importe, la naissance de Rimbaud, coincé entre son capitaine de père, absent de surcroît, et son étouffante mère, avec pour seul phare Izambard... mais un phare qui sera vite abandonné !
Et puis il y a le monde, son décor, ses fantasmes, les espoirs qu'il suscite... C'est donc une antibiothérapie de Rimbaud, une vie revue et recréee par l'imagination, à travers la mémoire collective et la faconde mêlée au délire. Rien à voir avec la biographie officielle d'ailleurs difficile à suivre. Ici, le portrait qui est brossé est le résultat d'images diverses et contradictoires où les charmes du portrait le disputent au velléités de l'autoportrait.
Michon dissèque et dénonce, rappelant qu'il n'y a ni grands hommes ni grands poètes en ce monde mais un ramassis d'idées reçues, de clichés, de certitudes faussement acquises ou savamment tissée et tenues dès lors pour établies. Tout le monde y passe, de Banville dont la personnalité ne vaut sans doute que parce qu'un certain Rimbaud lui écrivit un jour, à Verlaine, astre pâlissant de la poésie au regard du soleil que son ami portait en lui, en passant par Paul Demy qu'on ne connaît que parce que ce même Rimbaud lui écrivit une lettre où il était question de « voyant » … Et par-dessus tout cela il y a l'intuition d'être à la charnière de deux mondes, l'ancien et le nouveau et la certitude de n'appartenir ni à l'un ni à l'autre, d'être d'une autre époque et en même temps de vouloir être à l'image de ce Parnasse vers lequel il lorgne et de ce Harar qui fut sa perte. Un monde à la fois trop étroit pour lui et ses ambitions littéraires comme Charleville et trop grand comme ce désert africain où il eut « son or ». Un monde où les enthousiasmes et les les espoirs les plus fous ne résistent pas à l'usure du temps et aux désillusions, un monde qu'on aime, qu'on désire, qu'on conteste et qu'on finit par épouser !
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Pierre Michon a relu une saison en Enfer d'Arthur Rimbaud. Alors il se décide d'en écrire sa critique Babelio. Elle est trop longue, elle déborde, et va au-delà du nombre de mots autorisés. Il se laisse emporter, il est transporté, il nous parle de Rimbaud de son Rimbaud, comme un Proust pourrait nous en parler, comme une Régine Deforges pourrait nous l'offrir. Il nous donne sa propre littérature, une littérature de peintre, de photographe, de poète. Oh, le gros mot est lâché, de Poète.

Le rôle de la poésie est d'entrouvrir une porte, une porte immatérielle, et, qui, suivant son inclinaison donne sur l'enfer du néant ou la création permanente du jardin d'Eden.
Nous avons le choix, nous sommes libres, libre à chaque instant comme un Arthur Rimbaud , comme un Pierre Michon, libre de choisir sur quel vision ouvre cette porte personnelle.
Rimbaud est le dernier des pères de la poésie, père qui n'a pas de fils, Père sans Fils. Père parce qu'abstrait, (suivant son étymologie latine « séparé de »), une mère c'est trop concret pour Arthur Rimbaud, trop charnel, trop présent, trop aimant de manière concrète et possessive.

Pierre Michon nous offre la genèse d'un père qui n'aura pas de fils, il ne peut s'offrir que lui-même et disparaitre, nous laissant à notre tour libre. Libre de suivre Proust, Deforges, Michon ou de retourner explorer Céline.

C'était ma première entrée en lecture de Pierre Michon.
Et je dis, oui, je vous suis.
Lien : https://tsuvadra.blog/2020/0..
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Qu'est-ce qui relance sans fin la littérature? Qu'est-ce qui fait écrire les hommes? Les autres hommes, leur mère, les étoiles, ou les vieilles choses énormes, Dieu, la langue? Les puissances le savent. Les puissances de l'air sont ce peu de vent à travers les feuillages. La nuit tourne. La lune se lève, il n'y a personne contre cette meule. Rimbaud dans le grenier parmi des feuillets s'est tourné contre le mur et dort comme un plomb.

(cité en quatrième de couverture)
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Rimbaud jouait plus serré. Il voulait plus fort que Verlaine être la poésie personnellement, c’est-à-dire à l’exclusion de tout autre : car à cette condition seulement il pouvait espérer qu’il apaiserait la vieille dans le puits intérieur, permettrait qu’elle prenne un peu de repos, les doigts noirs enfin abandonnés, la main ouverte, ne trafiquant point, caressante comme l’est toujours la chair qui dort. La vieille au dedans pour se consoler, s’endormir, avait besoin que le fils fût le meilleur, autant dire le seul, et n’eût point de maîtres.
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Hélas, Rimbaud a le don d'enfariner ceux qui l'approchent , et ce disant mes mains pendent, je m'enrhume ; si je bats mes basques il en sort de la farine. Mais j'imagine parfois, et tous les Gilles avec moi assurément l'imaginent, dans les fugaces instants où nous nous faisons grâce, où nous nous supportons, quand par exemple le vent du soir passe dans ces pins d'Italie que derrière nous a mis Watteau, quand notre rhume s'en va, quand baissant sur nous-mêmes les yeux nous ne voyons plus la farine mais une sorte d'habit de lumière, alors oui, dans ces instants nous imaginons que se tient devant nous un garçon de haute taille qui avait lui aussi de grandes et grosses mains, ouvrières et comme "blanchisseuses", du Mallarmé, un garçon qui pour épousseter sa propre farine se battit les flancs jusqu'à la mort pour des rimes, des renoncements aux rimes, des refus, des travaux de chiourme ; qui pour faire mine d'être libre, de n'être pas de ce monde-ci, de n'être pas de Charleville, de n'avoir pas pour mère la pauvre Cuif, referma sur nous la chiourme moderne
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Et le fils, sachant depuis toujours que les bouquets ni les mines, la cravate bien mise, le pantalon impeccable, l'air petit homme et la bouche en cerise, tous artifices filiaux à la mode de Hugo, ne suffisaient pas, ne marchaient pas, n'étaient pas reçus - broyés entre deux doigts noirs tombaient dans le puits, son fils avait trouvé une solution à la hauteur de sa solution à elle, et bricolait pour cet incommensurable deuil des petits cadeaux incommensurables - des patenôtres de son cru : de grands morceaux de langue rimée qu'elle ne comprenait pas, mais sur quoi penchée peut-être sans pouvoir les lire elle voyait quelque chose de disproportionné comme son puits et d'opiniâtre comme ses doigts.
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Ou bien, si l’on préfère des images plus vieillottes, empruntées au catéchisme de ce temps-là et non plus à ces histoires de famille qui sont notre maigre catéchisme, ce que lut Banville, la rime obscure qu’il entendit, ce fut celle qui frappe l’une contre l’autre la colère et la charité, la rancune infinie et la miséricorde, les garde dans chaque main toutes deux bien distinctes, intactes, inconciliables, ennemies jurées mais comme des coqs de combat les lâche l’une contre l’autre, les déchaîne, les reprend, et ponctue cet éclat d’un grand affrontement de drums. Et si votre dévotion personnelle vous porte à d’autres métaphores ( que vous prenez pour de la pensée et qui sont de la pensée), vous appelez autrement les deux termes de ce petit tam-tam : vous dites que c’est la révolte et le pur amour, ou le néant et le salut, ou la chute sans fin et au sein de la chute l’inlassable présence de ce qu’on n’appelle plus Dieu ; vous dites que c’est le deuil de Dieu et le bluff par quoi on restaure Dieu ; et si vous n’aimez pas Dieu vous dites que c’est la libre joie d’être vivant et la plus sombre joie d’être esclave de la mort, qu’importe : ce qui importe est d’avoir bien en main les grandes cymbales, de les savoir heurter et qu’elles fassent ce bruit qu’on entend dans Rimbaud.
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