AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,36

sur 257 notes
5
49 avis
4
19 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La vie d'Alma Rosé à Auschwitz d'août 1943 à avril 1944 est racontée ici de façon romancée. Cette violoniste virtuose, de renom , fonda un orchestre féminin le Die Wiener Walzernädeln (les filles de la valse de Vienne). Elle fut dénoncée comme juive à Dijon, arrêtée et internée, dans un premier temps à Drancy, elle fut déportée à Auschwitz où elle dirigea avec courage et brio un orchestre composé de prisonnières. La violoniste d'Auschwitz reste un fort, beau et réaliste témoignage du monde concentrationnaire et des multiples cruautés endurés par les prisonniers en sursis "torturés, estropiés, pendus, fusillés et pourtant étrangement immortels".
Roman, certes, mais sans perdre de sa crédibilité, car l'auteure s'est appuyée sur une documentation massive, des témoignages directs de personnes ayant côtoyé Alma durant ces quelques mois. Ellie Midwood énumère en fin de livre la bibliographie consultée, particulièrement dense, avec des explications intéressantes.
C'est l'attitude de l'ange de la mort, le Docteur Mengele, vis à vis d'Alma qui reste tout à fait surprenante, mais là encore, l'auteure livre des renseignements qui permettent de croire à cette façon d'être surprenante de la part de ce tortionnaire.
Commenter  J’apprécie          400
En juillet 1943, la musicienne autrichienne Alma Rosé qui a été arrêtée car elle est juive, est déportée au camp de concentration d'Auschwitz. Elle se fait aussitôt remarquer par ses talents de violoniste par Maria Mandl, la chef du camp des femmes, qui la présente aux gradés SS du camp comme le commandant Hössler ou le Docteur Mengele qui organise des expérimentations médicales sur des femmes, des enfants ou des personnes handicapées. Alma, grâce à sa forte personnalité, réussit à sauver des chambres à gaz un certain nombre de femmes et à créer le Block Musique où elles bénéficieront de conditions de vie privilégiées. Alma fait la connaissance de Miklos Steinberg, un célèbre pianiste hongrois juif et ils s'éprennent l'un de l'autre malgré le lieu où ils sont enfermés. Miklos va composer pour elle une partition mais il disparait peu après, victime de la folie des nazis. Alma se laisse sombrer dans le désespoir sans lui.

C'est à l'occasion de mon anniversaire que j'ai découvert ce roman sur une violoniste qui est morte déportée à Auschwitz. Je n'avais jamais entendu parler de cette musicienne et ce roman a donc été une découverte pour moi. Je regrette un peu de n'avoir pas su dès le départ que c'est une histoire vraie, cela aurait un peu changé mon appréciation des choses car j'ai trouvé ce livre un peu romancé parfois, je l'aurais donc vu différemment. En effet, l'existence du Camp des Familles, de ce Block Musique aux conditions de vie beaucoup plus privilégiées que celles des autres déportés m'a paru un peu étrange mais la lecture de la postface m'a prouvé la réalité de ces faits. J'ai aussi appris des choses sur les personnes qui travaillaient au Kanada, une telle disparité dans les conditions de vie des détenus est vraiment surprenante.
J'ai trouvé intéressant que le bourreau Mengele ait son rôle à jouer ici et que ses expérimentations cruelles soient évoquées, c'est terrifiant. En même temps, on voit la dualité paradoxale de Mengele qui est capable de sauver la vie de certaines personnes.
La fin du roman est terrible et vraiment émouvante, jusqu'au bout on espère pour nos deux personnages principaux.
Moi qui m'intéresse beaucoup à la Seconde Guerre Mondiale, j'ai encore appris des choses avec ce roman que je ne connaissais pas, cette lecture a donc été instructive pour moi.
Commenter  J’apprécie          212
Ce roman m'intéressait car il est basé sur la vie d'une femme Alma Rosé violoniste prodige et chef d'orchestre de Birkenau. Etant musicienne, connaître la vie d'une femme musicienne qui a fait de grandes choses mais peu connue du grand public m'intéressait. le roman raconte comment elle a sauvé son orchestre des sélections du camp et réussi à ce que certains privilèges soient accordés aux membres de son orchestre.

Je m'attendais à ce que ce soit une lecture difficile et en effet certains passages sont difficiles à lire mais finalement j'ai eu l'impression d'être un peu détachée de l'histoire, peut être du à l'écriture. Ce fut donc une lecture intéressante, je suis contente de connaître l'histoire même romancée de cette femme forte, qui a fait ce qu'elle a pu dans cet enfer. Mais j'en attendais trop je pense et du coup je suis un peu passée à côté.
Cela reste tout de même intéressant de voir que la musique a un rôle à jouer et reste importante même pendant la guerre. Je savais que les nazis avaient utilisé la musique pour saper le moral en jouant le matin et le soir sur les trajets des travaux forcés et que les compositeurs juifs avait été interdits mais il y a également des musiciens qui pour se rebeller ont continué à jouer ces compositeurs et finalement c'est la musique qui a sauvé ces femmes.
Commenter  J’apprécie          130
Les romans historiques me font toujours passer de très bons moments de lecture même si j'ai l'impression de lire sans cesse la même chose...

Star de l'Orchestre Philharmonique de Vienne, Alma performait en tant que violoncelliste. A Auschwitz, elle va être reconnue par une des chefs nazies du camp qui va lui imposer de monter un orchestre de femmes pour divertir les SS. Elle refuse, mais finalement ce ravise et ce rend compte du pouvoir offert par sa position qui lui permettra de sauver des femmes d'une mort certaine. Au milieu du désespoir, Alma rencontrera Miklos, un talentueux pianiste avec qui elle partagera les répétitions, les représentations et l'amour des notes. Mais à Auschwitz, la mort est présente à chaque instant et la tragédie est la seule certitude...

Premier roman de l'autrice que je découvre et ça a été une très belle lecture qui me donne envie de poursuivre l'aventure à ces côtés. Dès les premières lignes nous rentrons dans le roman avec une écriture agréable et entraînante. Une histoire vraie bouleversante et inimaginable que l'autrice a très bien su retranscrire.

J'ai aimé suivre cette violoniste dans son combat contre la mort, qui n'arrive à survivre que grâce à l'amour de la musique. Un personnage engagé et d'une force de caractère inimaginable au vue de ce qu'elle voit et ce qu'elle endure. Les expériences médicales, la maladie, les insomnies, la peur, la mort... rythme son quotidien. Mais elle n'est pas seule, vingt puis quarante femmes compte sur elle pour survivre aux chambres à gaz. Seules des heures et des heures de répétitions chaque jour pour parvenir à donner des concerts pour des SS peuvent les épargner.

J'aime beaucoup les romans historiques sur la seconde guerre mondiale qui sont toujours d'une émotion et d'une monstruosité déconcertante surtout quand on sait que c'est réellement arrivé. Mais je trouve ça malheureusement très redondant d'un livre à un autre, j'ai l'impression de lire la même histoire. Même si j'ai apprécié le thème de la musique qui a apporté un peu de légèreté à cette histoire, je n'ai pas été émue comme les fois précédentes, est-ce que je me lasse ?

Une histoire bouleversante entre l'horreur des camps de concentration et l'amour de la musique qui m'a beaucoup plu mais qui n'est pas sorti du lot.
Commenter  J’apprécie          130


Pas besoin de grand résumé ici... le titre est suffisamment éloquent.
Nous faisons ici la connaissance d'Alma, prisonnière à Auschwitz. Avant sa déportation, Alma était violoniste au sein de l'Orchestre Philarmonique de Vienne.
Lorsque, par hasard, elle évoque son violon, Alma n'est plus une prisonnière comme les autres. Sa musique est tellement envoûtante... Il est décidé qu'elle montera un orchestre de femmes qu'elle dirigera elle-même afin de divertir les SS.

Grâce à sa fonction, Alma rencontrera Miklos. Un pianiste qui ne la laissera pas indifférente.

Je n'ai pas pu résister à ce titre et cette couverture qui sont la promesse d'un grand roman.

A peine le livre ouvert, je m'attache à Alma et je suis happée par son histoire. Ce roman se dévore... Tout est fluide et les pages se tournent à grande vitesse.

Ce que j'apprécie, c'est le fait que ce récit soit tiré d'une histoire vraie. Histoire que je ne connaissais pas et que je suis ravie de découvrir.

C'est un roman rempli d'émotions et bouleversant ! Je le quitte à regret et je suis conquise par la plume de l'auteure.

Une lecture que je vous conseille, tout simplement.

Commenter  J’apprécie          90
Ce livre est arrivé sur ma pile grâce à une suggestion de lecture de Babelio, après avoir lu La Sage-Femme d'Auschwitz. J'ai hésité, pensant qu'après celle qui a accouché plusieurs milliers de femmes dans le tristement célèbre camp, celle qui y a joué du violon ferait pâle figure.
Erreur !
Là encore, ce récit est basé sur une histoire vraie : celle d''Alma Rosé, déportée durant la Seconde Guerre Mondiale à Auschwitz en 1943. C'est une violoniste de grand talent, c'est ce qui va la sauver, et lui permettre de sauver nombre de ses compagnes. Elle a d'ailleurs commencé par refuser de jouer de jouer devant les SS, mais se ravise en comprenant qu'elle n'est pas la seule concernée, et que cela lui permettra de venir en aide aux autres.
Nous ne sommes plus dans les baraquements surpeuplés des travailleuses qui ont une durée de vie de deux mois, mais avec les "privilégiés", statut que j'ai découvert à la lecture. Ces prisonnières spéciales mangent quasiment à leur faim, et ont droit à des traitements de faveur (block chauffé, habillement différent, droit de ne pas avoir la tête rasée. Et surtout, elles sont exemptées de la sélection pour les chambres à gaz... tant qu'elles produisent de la belle musique). L'horreur est cependant là, dans la vie quotidienne du camp, les contacts avec les autres prisonniers et leurs gardiens, dont certains ont perdu toute humanité.

L'histoire est un peu romancée, mais fluide à lire.
Un livre plein d'espoir, une ode au dévouement.
Commenter  J’apprécie          50
Quand la musique sauve des vies 🎼 !

De nos jours, la musique s'écoute seul ou à plusieurs, au gré de nos humeurs du moment : méditative pour la détente, festive pour la convivialité, rageuse pour se défouler, triste pour s'émouvoir... Si elle ne sauve pas littéralement des vies, elle peut au minimum apporter un soutien et du réconfort.

Dans ce roman, la musique non seulement épargne des vies, mais elle contribue fortement à améliorer le quotidien des femmes et des hommes détenus à Auschwitz. Les SS étant des mélomanes avertis, leur passion pour la musique parvient à transcender les préjugés de races. Peu importe que ces musiciens soient juifs, tant qu'ils font montre de leur talent musical et de leur virtuosité lors des soirées organisées dans le camp, par les cadres du parti nazi.

C'est l'essence même de ce roman, où à travers les horreurs perpétrées par les allemands, une lumière d'humanité subsiste malgré tout, grâce au pouvoir de la musique.

"La violoniste d'Auschwitz" est un livre poignant, réaliste car inspiré d'une histoire vraie, et une belle ode à la musique.
Commenter  J’apprécie          40
Dans la vie d'avant, Alma était violoniste, star de l'Orchestre Philarmonique de Vienne.

Aujourd'hui Alma est enfermée à Auschwitz.

Dans ce contexte effroyable, Alma a la chance d'avoir été reconnue par un chef nazi du camp. Il va lui laisser la possibilité de rejouer du violon en lui ordonnant de constituer un orchestre de femmes. Si elle peut choisir les femmes avec lesquelles elle va travailler, elle n'aura pas le choix du public. Les représentations se feront devant les SS. Si Alma est tentée de refuser la proposition, elle comprend très vite que cela lui laisse une chance non seulement de continuer à exercer sa passion mais aussi de la transmettre à d'autres femmes et par la même occasion de les sauver…

Ellie Midwood nous fait entrer dans l'horreur des camps de concentration. Si l'auteur a fait le choix de mettre en avant certains “privilèges” accordés à des détenus, elle ne cache rien de l'enfer des lieux. Certains passages sont très difficiles et glaçants.

Cette histoire est d'autant plus touchante qu'elle est inspirée d'une histoire vraie. Alma Rosé a été nommée en 1943 kapo du Block musique de Birkenau. Ce livre met en valeur son histoire, sa personnalité et sa détermination pour offrir des conditions de vie meilleure aux femmes du Blok.

Cette lecture montre qu'il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir de la musique. Même dans la pire des situations, la musique est source d'espoir.

A chaque fois que je referme ce genre de livre, je me dis que nous devrions être plus nombreux à les lire pour ne jamais oublier les horreurs humaines du passé. Une lecture tellement nécessaire pour le devoir de mémoire.
Lien : https://orlaneandbooks.wordp..
Commenter  J’apprécie          40
C'est un beau et difficile roman, que je pensais relativement léger, et peut-être trop doux et romancé compte tenu du sujet qui mérite un traitement fidèle, mais qui s'avère être une description précise et réaliste de ce qu'était le quotidien au camp d'Auschwitz-Birkenau.

Alma Rosé est une violoniste autrichienne et d'origine juive. Pour avoir bravé les ordonnances nazies en Europe interdisant aux Juifs de jouer, elle est arrêtée à la fin de l'année 1942, envoyée brièvement au camp de Drancy puis déportée à Auschwitz. Elle y deviendra rapidement la kapo du Block Musique et la chef de l'orchestre féminin constitué d'une vingtaine, puis d'une quarantaine, de détenues musiciennes. Créé pour divertir les soldats et officiers SS responsables du camp d'extermination, Alma fera de cet orchestre un combat personnel, pour sa survie et pour celles des ses "filles". La majorité des musiciennes survivra pendant cette année et demie d'internement, alors même que l'espérance de vie à Auschwitz ne dépassait guère les deux mois…

Nous sommes en 1943. L'issue de la guerre ne fait plus guère de doute. La déferlante soviétique, invaincue depuis Stalingrad, arrivera jusqu'en Pologne. Mais probablement pas avant de longs mois, voire années. Il faut tenir. Alma Rosé fera tout pour tenir, elle et son orchestre.

L'introduction du roman donne le ton et nous plonge d'emblée dans l'enfer d'Auschwitz et nous sommes confrontés tout au long du récit à la réalité crue et l'ampleur de l'horreur nazie. L'entassement dans les wagons à bestiaux, les sélections à l'arrivée, la stérilisation, les chambres à gaz, la descriptions des différents Blocks, les maladies qui y sévissent, l'évacuation sommaire des morts quotidiens, les expérience médicales, la peur et la faim, constantes. Et l'odeur, puissante, prégnante, impossible à oublier. Celle des hautes cheminées qui tournent à plein régime, tout le temps.
M'étant déjà largement documenté sur le sujet je n'ai rien découvert de ce côté là mais c'est toujours saisissant et bouleversant d'être confronté à ce qu'il s'est passé entre ces barbelés et d'essayer de comprendre comment ces prisonniers ont tenté de survivre, un jour après l'autre, en perdant espoir, un jour après l'autre.

Le désespoir des lieux et du quotidien se mêle parfois à l'espoir d'une accalmie. de part son statut "privilégié" de musicienne du camp, de par sa relation particulière avec le terrifiant Dr Mengele, Alma, et à travers elle ses "filles", subira moins que d'autres la pression du lendemain, la pression de la faim, la pression de l'exécution sommaire pour un mauvais regard. Mais elle en sera témoin, quotidiennement.

C'est une page de l'histoire d'Auschwitz que je ne connaissais pas, et un personnage extraordinaire dont je n'avais jamais entendu parler. Elle restera dans ma mémoire, et ce roman aussi.
Commenter  J’apprécie          40
Un roman historique basé sur une histoire vraie. Un roman basé sur l'histoire de Alma Rosé, une violoniste connue, déporté en 1943 à Auschwitz.

Il s'agit d'une histoire peu connue, surtout par moi-même, je ne connaissais pas du tout cette violoniste. Une histoire émouvante et horrible.

J'en ai lu beaucoup des oeuvres relatant cette période de l'histoire, mais là, j'étais un peu surprise de voir qu'Alma avait beaucoup de passes droits.. Un peu étonnant.
Mais le taux de vérité et de recherche est bien expliqué par une lettre de l'autrice.
Commenter  J’apprécie          31




Lecteurs (1014) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3192 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..