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New York. Début 1945.

Al Chrysler sort de tôle. Un juge l'a envoyé dans un pénitencier. Dix ans ! Pour l'exemple ! La notion de justice est une question de point de vue.
Dans le fond, il a eu de la chance. Il est encore en vie. Ses trois compagnons sont morts. Il a tout perdu. Il a toutefois un but : retrouver Maggie…
Mais c'est une autre rencontre qui l'attend…

Critique :

La suite des aventures d'al Chrysler, orphelin, n'ayant pour seul toit que le ciel, cireur de chaussures et messager pour le compte des mafieux, tôlard, trouve ici son épilogue. Les surprises ne manquent pas, et ce dès le début de l'album. Afin de ne pas divulgâcher, je n'en dirai pas plus.

Je ne puis que recommander l'achat des deux tomes car le deuxième permet de comprendre vraiment ce qui s'est passé dans le premier qui, à n'en pas douter, reste confus dans l'esprit de plus d‘un lecteur. Les deux, ensemble, constituent une magnifique histoire qui ne manquera pas d'en surprendre plus d'un.
Le cahier graphique à la fin de l'album permettra d'apprécier les recherches effectuées par l'auteur pour ses principaux personnages.
Je ne sais ce que je dois admirer le plus chez Mikaël : sa charte graphique ou son talent de conteur ?
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Deuxième tome de cette belle BD de Mikaël sur le destin d'un gamin bootblack (cireur de chaussures), subsistant dans le New York des années 30 et entraîné par sa bande dans un vol au détriment de la Mafia.

Dix ans ont passé. Altenberg Ferguson quitte enfin la prison, tente de reprendre ses rêves et de recontacter « Maggie », la froide jeune fille dont il était amoureux. Mais la mafia des docks entend récupérer son argent, qui a mystérieusement disparu. Altenberg devenu al Chrysler doit fuir. Il s'engage comme GI et se retrouve en Allemagne dans les dernières semaines de la guerre.

Progressivement ce qui n'était pas expliqué dans le premier tome se met en place, au prix toutefois de nombreux aller-retour temporels entre le New York d'avant le départ de al et le champ de bataille qu'il découvre en Europe. Ce côté décousu, sensé complexifier l'intrigue et y rajouter un peu de mystère, est trop marqué et limite déboussolant.

Les dessins, notamment ceux des buildings de Big Apple ou des véhicules sont magnifiques. Cette belle BD aurait mérité une construction moins fragmentée.
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Les premières cases commencent durant la Seconde Guerre Mondiale, sur le front européen… Dans la neige, il y a Al, un soldat yankee qui regarde un Dog Tag (plaque militaire) au milieu de ses compagnons d'armes morts.

Flash back vers 1929, après le crash boursier. Altenberg (Al), notre héros principal, le soldat des premières cases, se dispute avec ses parents. C'est un jeune gamin qui soutient qu'en Amérique, les gens se font tous seuls.

Altenberg déteste son prénom, il se sent américain puisque né sur le sol américain, il sait que tout est possible en Amérique et il se sauve de la maison, fâché sur ses parents, avant de revenir vers l'immeuble… Immeuble qui vient de disparaître dans les flammes. le voilà seul au monde, notre Al…

Livré à lui-même, dans la rue, il devient, comme Picsou, un cireur de chaussures : un Bootblack. Sauf que lui ne trouvera pas son sou fétiche et qu'il va galérer pour tenter de se hisser au-dessus de sa condition, allant de galère en galère, de plans foireux en plan avec des mafiosi, tentant d'obtenir de l'argent pour emmener la belle Maggie sur la grande roue à Coney Island.

Voilà un diptyque sombre, très sombre, mais réussi ! La misère sociale de l'Amérique est présente à chaque page : les ruelles sordides, les chômeurs, les gosses qui bossent pour des clopinettes, côtoyant le beau linge en col et cravate qui se font cirer les pompes et les immigrés qui tentent de vivre le rêve américain…

La xénophobie est omniprésente dans ces pages, notamment avec notre jeune al qui, tout fier d'être né en Amérique (d'émigrés allemands), traite tous les autres de métèques (ceux nés ailleurs), tant il se sent plus américain qu'un vrai natif.

Le seul bémol de ces deux bédés, c'est que l'auteur mélange souvent les époques sur les mêmes planches, sans préciser qu'il vient de faire un bon dans le temps. Cela met de la confusion inutile. Je n'ai rien contre les récits qui ne sont pas linéaires, que du contraire, ça pimente le récit de le fractionner, mais il faut de même faire attention à ne pas perdre ses lecteurs dans ces multiples opérations.

La preuve, je n'avais pas compris pourquoi, tout d'un coup, un homme lui disait qu'il n'oublierait pas l'année 45, alors que la case d'avant, nous étions en 35… Ok, changement d'époque, bon en avant, puis, hop, retour en arrière. Ça donne le tournis.

Les dessins sont superbes, hyper détaillés (avec de multiples références que je n'ai pas toutes vues ou comprise), donnant l'impression que nous sommes à New-York, dans les quartiers mal famés. C'est assez cinématographique, d'ailleurs. On a des gros plans sur certaines scènes, ce qui intensifie ce que l'auteur veut nous montrer, sans que l'on comprenne tout de suite de quoi il retourne.

Avec sa construction non linéaire, commençant presque par la fin, l'auteur nous fait découvrir son histoire par petits morceaux et ce n'est qu'une fois arrivé au bout des deux albums que la trame est visible, dans son entièreté, dans notre esprit.

Explorant une partie de l'Amérique entre les années 1929 et 1945, l'auteur m'a fait vibrer avec des personnages attachants, des anti-héros, des gamins drôles, amusants, même si un jour, leurs jeux tourneront mal.

Le final est surprenant, je ne l'ai même pas vu arriver et il était bien trouvé et il met bien en place la déconstruction du fameux rêve américain : le rêve n'était qu'un rêve et très peu ont réussi en devenant des self-made man.

Une belle fresque historique et sociale sur les conditions de vie des petites gens en Amérique… Oui, c'est l'Amérique d'en bas qui grouille dans ces pages. Et c'est une réussite totale.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Second et dernier tome de Bootblack, avec une couverture à nouveau sublime...

Al vient de passer dix ans derrière les barreaux. Il n'a qu'une obsession : retrouver Maggie. Mais certains ne l'ont pas oublié, menaçant son existence...

Tonalité très sombre pour la conclusion de ce récit, à la fois sur le versant new yorkais de l'histoire, et sur les champs de bataille en Europe, où al a échoué, et où il bouclera la boucle. Bootblack constitue, dans sa globalité, une formidable fresque, qui parle de rêve et d'espoir...pas toujours couronnés de succès malheureusement.
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Deuxième tome et fin de l'histoire d'Altenberg Ferguson alias al Chrysler. Après des années de prison, il s'engage dans l'armée pour fuir les gros bras de mafia qu'ils l'attendent de pied ferme. Sur les champs de bataille en Europe, il doit faire autant face à ses fantômes qu'aux ennemis d'aujourd'hui et d'hier.
On retrouvre dans cet album toutes les caractéristiques de ce qui constitue maintenant le style de Mikael : un univers masculin fait de violence et de règlements de compte, une place centrale de la ville de New-York et ses bas-fonds, des personnages féminins qui oscillent entre la putain et la princesse inaccessible, une mise en scène basée sur un jeu subtil de temporalités, un story-board nerveux et des couleurs sombres.
La maîtrise et la qualité sont indubitablement au rendez-vous, la surprise pas forcément.

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Si le cinéma a largement contribué à faire de New-York un lieu mythique de notre imaginaire, on peut dire que la bande dessinée n'est pas en reste. En cette rentrée, « New York Cannibals », « Batman Curse of the White Night », « Tanz ! » ou encore « Gentlemind » s‘y déroulent et mettent en scène les quartiers de la ville à différentes époques. Mikaël utilise lui aussi ce formidable terrain de jeu graphique qu'est la mégalopole dans ses diptyques et poursuit, après « Géant », son exploration du New-York des années 1930-1940 dans « Bootblack » dont le deuxième tome vient de paraître aux éditions Dargaud.

Le tome 1 de « Bootblack » adressait de multiples clins d'oeil au 7e art. On y retrouvait des références aux « Incorruptibles » de Martin Scorcese , à « Des hommes sans loi » de John Hillcoat mais surtout à l'épopée de Sergio Leone « Il était une fois en Amérique ». le voisin des parents d'Altenberg s'appelait ainsi Bercovicz comme le personnage de Max dans le film, les adolescents épiaient les danseuses du club d'à côté par une fente dans la cloison comme David (De Niro) espionnait Deborah. L'album racontait surtout, comme le film, la naissance d'une amitié et d'une rivalité amoureuse en se situant au même endroit, le quartier de Fulton Market près de L'East river tout en adoptant une narration éclatée similaire qui mélangeait les époques (1945, 1929, 1935). Dans le deuxième tome, les références sont moins nombreuses. Si Mikaël salue une dernière fois Leone en donnant à son héros comme date de naissance celle du réalisateur et fait réapparaître, comme lui, un personnage clé, il s'éloigne de son prestigieux aîné pour développer un autre thème : celui de la quête identitaire.

En effet, on observe dans ce second volet bien moins de flash-backs que dans le premier tome. Si al continue de se remémorer son passé , on n' a plus qu'une seule incursion dans les années 1929 et une ellipse quant à ses années de bagne. Les faits rapportés se situent principalement en 1945 avec sa sortie de prison, l'explication de son engagement et sa présence sur le front allemand. Si l'on a un va-et-vient entre New York et l'Allemagne, les événements ne sont distants que de quelques mois et le lecteur peut recréer aisément le fil chronologique d'autant que chacune des séquences (la guerre/ New-York) est aisément délimitée grâce au code couleur adopté : Mikaël joue des gris vert pour les séquences allemandes et du sépia ocre pour les actions situées dans le passé. Les retrouvailles avec des personnages du passé, amèneront de nouveau des flash-backs sur la période de 1935 de façon moins erratique que dans le tome précédent et ceux-ci participent à la lisibilité du récit car il permettent de dénouer les fils des questionnements du tome 1. Ceci se produit assez tôt dans l'album et souligne que le vrai sujet ici n'est plus le thriller mais la nostalgie.

On peut dire en effet que ce tome est celui de la déconstruction du rêve américain du héros. Il avait tant intégré la mythologie américaine que dès 10 ans, il se faisait l'apôtre de la philosophie du self-made man (scène clé qui est reprise et développée dans ce tome) : « les gens ici se font tous seuls » et choisissait à 15 ans un patronyme qui arborait fièrement cette ambition : Chrysler du nom du magnat d'origine allemande, comme lui, qui s'était bâti seul un empire. Or, on apprend dans ce tome que ce nom peut être doté d'une autre signification moins glorieuse. de même, Mikael ramène de façon très ironique le jeune homme sur la terre même de ses ancêtres, dans le village dont il porte le prénom qu'il a renié en le tronquant et en l'américanisant à l'image d'une autre figure mythique de self-made man : Al Capone !

Ce anti-héros au physique d'éternel enfant (grands yeux expressifs, visage rond et imberbe) se promène avec les oripeaux de sa jeunesse : il avait la même casquette de 1929 à 1935 jusqu'à l'achat de son Fedora et porte un costume trop grand à la fin du tome 1 et beaucoup trop court au début du tome 2. Comme ses vêtements en lambeaux , son rêve est usé. Il ne sera ni un grand magnat, ni un grand malfrat. Il lui reste la possibilité de devenir un héros de la seconde guerre mondiale en combattant les Nazis ( c'est d'ailleurs la deuxième signification de «bootblack » qui peut par métonymie désigner les bottes noires de l'uniforme allemand). Mikaël rend très bien dans ses pages newyorkaises le climat qui régnait alors aux USA : il montre les dirigeables survolant la ville, les bateaux de guerre sur la jetée, les sacs de sable érigés en remparts, les croisillons aux fenêtres. New-York est en état d'alerte. le dessinateur présente en « cameo » une figue iconique de la propagande : Susie la riveteuse qu'on aperçoit montrer ses muscles devant un bureau de placement pour se faire embaucher et qu'on retrouve par la suite quelques planches plus loin participant à l'effort de guerre en plein travail de soudeur. Il met également en scène la fameuse publicité Camel de Times Square au panneau fumant dotée pour l'occasion non plus d'une star de cinéma mais d'un GI héroïsé. Grâce à ces détails ainsi qu'aux multiples affiches d'époque qu'il inclut dans son décor, l'auteur souligne l'oeuvre de propagande en cours : il faut devenir un héros en s'engageant pour son pays. C'est le rêve que vend le recruteur à Al… Y parviendra-t-il ?

Dans ce deuxième tome, l'auteur emploie souvent un ton onirique : dans un saisissant contraste avec les pages aux multiples vignettes de batailles sur le front allemand ou dans les rues de New-York lorsque Frankie et ses sbires sont aux trousses de Al, on a de grandes images. L'auteur économise alors le texte et propose encore davantage de cases muettes. Mikaël évoque Taniguchi dans ses influences. Et on a bien le sentiment de mélancolie du maître japonais qui transparait dans les pauses narratives bien plus présentes dans ce second opus. Des scènes en apparence anodines créent une atmosphère. A cela s'ajoutent de nombreuses séquences de monologue : le combat s'avère finalement intérieur.

Al est tiraillé entre le pays de ses parents et celui qui l'a vu naître, entre deux classes sociales (celle qu'il convoite et celle dont il est issue), entre la vie qu'il se rêve (simple et heureuse) et la réalité ponctuée de violences sur les deux continents. Sur la couverture de l'album , on a l'impression que le personnage s'est élevé : alors que sur la première il était au ras du bitume, dans les flaques et la saleté, il est ici debout devant l'immeuble Chrysler. Mais il est en contrebas de ce dernier, voûté, il semble avoir froid , est comme emprisonné par le pont et acculé dans un coin par le pilier ; enfin, tout adulte qu'il est, il arbore toujours sa mallette de cireur de chaussures. Dans le tome 2 on a beaucoup de longs strips horizontaux à ras de terre ou au contraire des vues plongeantes , « point de vue des riches du haut de leurs gratte-ciels » sur les petites gens dans la rue s'affairant comme des fourmis. Cela souligne la coexistence de deux sociétés inconciliables. On retrouve également l'encrage puissant de l'auteur (encore plus saisissant dans l'intégrale noir et blanc parue au éditions I) qui rend la crasse américaine et les cendres du pays occupé et correspond parfaitement au désenchantement du propos. Les couleurs sont toujours sourdes (Mikaël les emprunte à l'esthétique de l'école Ashcan) sauf sur les affiches de films rutilantes qui ponctuent les errances du héros dans la ville et dans les dernières pages. Cette fin d'album en technicolor ne réécrit-elle pas de façon très originale et magistrale un rêve américain paradoxal ?
Avec ce second diptyque , Mikaël poursuit avec brio son analyse de la condition des petites gens dans l'Amérique de l'ère Roosevelt. Il dénoue les intrigues du tome 1 et se plonge dans la psyché du héros et dans la difficulté d'atteindre le rêve américain, ce douloureux mirage. Sa narration est toujours extrêmement maîtrisée et le découpage savamment orchestré alternant les moments d'action et de contemplation. Pour en prendre la pleine mesure, il convient de relire les deux tomes dans leur continuité. On y voit ainsi combien Mikaël y fait oeuvre originale… Il a déjà entamé le troisième volet : « Queenie » qui se déroule cette fois à Harlem et met en scène une jeune afro-américaine aux prises avec la mafia blanche. Il sera intéressant de voir apparaître un personnage fort, féminin, de surcroît ! Devant la qualité des deux premiers, on se prend à rêver que cette exploration de la grande pomme et de ses quartiers ne s'arrête pas à une simple « trilogie newyorkaise » et se prolonge encore longtemps !


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Toujours pas de coup de coeur avec ce 2nd et dernier tome de Bootblack.
Le scénario reste assez décousu du fait des nombreux retours en arrière. le personnage ne parvient pas à être attachant.
À retenir un dessin magnifique de Mikael, beaucoup plus parlant que les dialogues.
La noirceur des traits se suffit à elle même pour planter un décor de désolation et de désespoir : désespoir pour al Chrysler, jeune gamin des rue devenu adulte après 10 ans de prison pour meurtre, de ne pouvoir retrouver un amour de jeunesse; désespoir de ne pouvoir planter le drapeau américain sur Berlin en 1945 alors que La Défense du pays semblait être la seule voie pour une renaissance; désespoir de voir la vie filer sans trouver une place dans la société.
Toujours enfin un coup de chapeau pour la couverture et led planches graphiques en fin d'album.
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Conseil, lire rapidement le tome 2 pour bien comprendre les intrigues non explicitées dans le premier tome. Ici, en effet, toutes les explications sont données, on retrouve al au moment de la guerre et en parallèle à sa sortie de prison après qu'il ait purgé dix ans. Atmosphère sombre, pesante. Ce tome est centré sur le personnage et sa destinée. La guerre en Europe est un peu trop présente à mon goût dans le récit mais ce diptyque est au final très réussi.
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Al Chrysler est le seul survivant de son bataillon sur le vieux continent pendant la seconde guerre mondiale. al Chrysler est né sur le sol américain de parents allemands et juifs qui ont fui leur pays. Mais al renie ses origines. Il va devenir Bootblack ( cireur de chaussures), intégrer la pègre , finir en prison et à sa libération, s'enrôler dans l'armée. C'est donc sur le continent européen, en Allemagne dont sont originaires ses parents que ses souvenirs vont lui revenir.

Encore une fois, Mikaël nous transporte aux États Unis . Dans ce diptyque en noir et blanc, nous suivons la guerre des gangs qui a eu lieu dans les rues de New York. On y retrouve l'ambiance de Luca di Fulvio et son gang des rêves.
Al Chrysler n'est pas son vrai nom mais le rêve américain est plus fort. Il a fallu qu'il se débrouille comme il a pu pour survivre. Et suivre al , dans ces deux volumes, est un plaisir.
Mikaël sait nous raconter de belles histoires en noir et blanc sur deux volumes. le dessin est merveilleux, les personnages et l'ambiance sont à la hauteur de ce que le/ la lecteur-ice est en droit d'attendre. Pas de déception. Même si le premier volume m'a semblé un peu moins bon que le deuxième.
Bootblack est donc dans la lignée de Giant, premier diptyque que j'ai lu de cet auteur, et c'est une réussite. Je ne pourrai que vous conseiller de lire ces deux séries.
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Après 10 ans en prison, al cherche à retrouver Maggie mais elle a disparu. Ses anciens camarades sont tous morts et Frankie, qui avait commandité le complot contre Guardolia, le torture pour récupérer l'argent qui a disparu de la consigne. Perdu, il s'engage le soir même et part pour l'Europe. Soldat, il souhaite faire parti des vainqueurs de Berlin mais un ordre l'envoie auprès d'un officier qui s'avère être diddle Joe qui lui avoue l'avoir trahi lui et ses amis.
Noir le destin d'Al, noir celui de ses amis. al a cherche à s'en sortir par amour et a tout perdu. Histoire très émouvante d'un petit garçon qui souhaitait être un vrai américain et être aimé. Les décors sont magnifiques avec une chromatique sombre. Une belle réussite.
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