J'avais découvert
Jax Miller en 2016 avec son premier roman et
Candyland m'avait attirée dès sa parution en grand format. Il est sorti très vite ensuite au format poche et je suis bien contente de l'avoir acheté dans cette couverture que je préfère de loin à celle du broché.
Ce roman de 640 pages m'a occupé un long moment, de par sa taille mais aussi parce que je l'ai trouvé difficile à lire. le sujet est assez lourd mais ce n'est pas ça qui m'a freinée je crois. Il m'a fallu arriver à la moitié du roman pour enfin m'y intéresser vraiment. Je crois qu'entre le climat, le lieu où se déroule le roman et les personnages, tout cela étant bien rude, il m'a fallu ce temps.
Avec
Candyland, on ne plonge pas au coeur d'une boite de bonbons loin de là. Tous les personnages du roman ont leurs failles, tous ont grandi, vécu de travers, marqués par les événements assez durs qu'ils ont vécu. Ils survivent dans une ville pauvre d'Amérique où le quotidien n'est pas réjouissant. Entre la drogue, l'alcool, les vices, l'argent, le plaisir de faire souffrir, c'est un roman assez sombre.
Sadie en est l'héroïne. Vous ne l'aimerez pas forcément beaucoup au début. Elle est un peu folle, parle à son fils décédé, a vécu des horreurs dans sa jeunesse auxquelles elle refuse de penser. Et pourtant. A travers la mort de son fils et la découverte d'autres crimes à Cane, on va replonger 35 ans en arrière, dans la jeunesse de Sadie qui vivait alors auprès de sa famille dans la communauté Amish. On découvrira une belle histoire d'amour, assez forte pour vouloir lutter contre les différences. Et on comprendra ce qu'il s'est passé pour qu'aucun des personnages du roman ne soit heureux dans sa vie d'aujourd'hui.
En bref, un roman que j'ai apprécié mais que je ne recommanderai pas à tous les lecteurs. Soyez prêts à un pavé assez sombre et tenez bon dans la lecture même si vous avez du mal au début. Il en vaut le coup.
Lien :
https://liseusehyperfertile...