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Citations sur Et Dieu se leva du pied gauche (23)

D'habitude, les alcooliques nient leur état avec force et s'emportent avec une énergie proportionnelle à la puissance de leur addiction.
p27
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Le bruit constant force le cerveau à traiter de l'information en continu et cela participe de son aliénation.
p239

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Allons, on n'accuse pas quelqu'un de meurtre sous le seul prétexte qu'il est encore en vie !
p18
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(...) Plus il gravissait les marches, plus ses membres lui paraissaient de plomb. Respirait-il plus difficilement ? Il en avait l’impression. Dans cinq ans, il aurait soixante ans, l’âge auquel on peut profiter des fruits de son labeur grâce à quelques rentes lucratives. De ce côté-là, Ambroise n’avait pas chômé. En tant qu’aîné d’une fratrie de huit enfants, on ne lui avait pas laissé le choix de l’oisiveté et de la distraction. Par voie de conséquence, Ambroise ne renvoyait pas l’image de quelqu’un de drôle. Parfois, il s’ennuyait lui-même.
Au troisième étage, il songea que, bien que les détails pratiques lui échappent encore, il n’allait pas laisser de mot d’adieu ou d’excuses. Après tout, le suicide était quelque chose de très personnel. Livrer ses motivations enlevait un peu de solennité et de mystère à l’acte. 
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Mais l’alcool est un maître qui transforme. Il implante un monstre dans le cœur de sa victime qui grossit à chaque nouvelle gorgée. Une fois mature, la créature prend possession de l’hôte, réduit au simple rôle de contenant. L’individu garde son visage, ses traits, sa voix, son corps, mais c’est autrechose qui s’en sert.
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A cet instant, il se produit une réaction étrange dans le cerveau des désespérés : il se met en panne. L'être humain ne meurt pas, mais il cesse de fonctionner, comme une mécanique à l'arrêt. Le désespoir crée des créatures faites de chair molle qui ne servent plus à rien, mues par les seuls désirs biologiques de manger, de dormir, de survivre, et dépourvues de toute conscience. Comment conserver la raison, le sens du Bien et du Mal, quand on est coincé dans une boucle temporelle qui tourne indéfiniment et tue chaque souvenir qui passe et repasse dans la tête tant de fois qu'ils s'abîment eux-mêmes ?
Inutile de sortir des couteaux, des armes à feu, des canons, des bombes, pour détruire un individu. Il suffit juste de le priver d'espoir et de lui répéter chaque jour :
" Ton enfer de maintenant sera celui de demain et d'après demain."
Les nazis ont institutionnalisé cette arme, ils l'ont systématisée à l'échelle d'un peuple entier, .../...
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Quand Ambroise Perrin passa le porche menant à l’entrée du Castel Béranger, rue La Fontaine dans le seizième arrondissement de Paris, il fut convaincu de deux choses : il haïssait le thé, et il allait mettre fin à ses jours.
Non pas que les deux affirmations fussent liées – encore qu’en poussant un peu – mais, dès lors qu’il avait aperçu les façades du célèbre immeuble, elles lui étaient venues simultanément à l’esprit. Comme une évidence. 
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Sur le papier, Neuchâtel paraissait être une ville agréable, [...] Sur le papier. Il faut toujours se méfier des belles cartes postales. En général, elles écrasent les ombres et surexposent la lumière.
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Plus qu’une bévue pâtissière, remplacer une fraise par une pomme était criminel.
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La mémoire est un monstre qui a un grand sens de l’humour. Des nuits entières, on court après des souvenirs et on désespère de leur perte, tandis que notre cerveau est envahi par un tas d’images du passé, une diarrhée visuelle, dont on voudrait se passer. Comme si le diable lui-même était aux commandes.
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