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♫On reconnaît le bonheur paraît-il
Au bruit qu'il fait quand il s'en va
C'était pas l'dernier des imbéciles
Celui qu'a dit ça
Le mien s'en est allé hier
Après vingt berges de sous mon toit
Ca a fait un boucan d'enfer
Je ne supporte pas
Ca fait croire un peu que les proverbes
Disent pas toujours n'importe quoi♫
Boucan d'enfer - Renaud - 2002 -
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Descentes aux Enfers
Expériences de tortionnaires
Bruits de couloirs
ou Boucan de Désespoir
Surstimulations auditives
Extraction de conscience native
Redéfinir le raisonnement
Opportunisme dégoutant
Simple rôle du contenant
Sept victimes dans un premier temps
Pour un Huis clos haletant écrit avec talent

merci pour la sélection de Masse Critique
à Waddington et son épigénétique
à Oren Miller et son imaginaire
Petit bémol quant aux Editions HSN
Coquilles relevées environ une dizaine !!!










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un très bon polar ( même si le sujet en est très très sombre) bien ficelé, bien écrit, avec des personnages très bien campés et très intéressants , un trio qui fonctionne très bien ( j'ai vraiment eu un faible pour le majordome que du coup j'aurais aimé plus présent dans le déroulement de l'intrigue) des dialogues percutants et drôles, il faut être bien concentré à la lecture pour comprendre les dénouements
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Je découvre cette auteure et son duo d'enquêteurs plutôt atypique.
Louise se réveille dans un hôtel où tous ses collègues sont morts de façon très mystérieuse. Principale accusée, elle fait appel à un ami de longue date qui recrute une institution secrète. Notre duo d'enquêteurs décide de prendre cette affaire, tortueuse à souhait.

Le roman est très bien construit, on suit notre duo dans leur enquête, on s'interroge, on s'effraie de certaines découvertes et on soupçonne tout le monde.

Quand on se prend pour Dieu et qu'on s'inspire des expérimentations nazis ...

Bon polar !
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Encore un excellent roman policier d'Oren Miller!
J'adore sa plume travaillée et son style au service d'un duo d'enquêteurs hauts en couleur et attachants. le couple improbable formé par Evariste et Isabeau est l'atout majeur de cette série et leurs dialogues sont ciselés pour le plus grand plaisir du lecteur.
L'intrigue est intéressante avec une histoire très émouvante et de nombreux rebondissements (peut-être même un peu trop car on finit quand même par se douter de l'identité du cerveau de l'affaire).
Par ailleurs, ce livre sera sans doute l'occasion pour beaucoup de découvrir l'existence du camp du Struthof
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Je suis conquise par Oren Miller à chacune de mes lectures. J'adore sa plume, qu'elle sait manier entre humour, suspense et émotion.
L'histoire est judicieusement menée. Il y a beaucoup d'éléments différents, on a du mal à voir la trame de l'assassin, on se questionne, c'est très stimulant et excitant. On dévore les pages pour en apprendre au fur et à mesure. On semble s'approcher et puis reculer. le mystère est entier jusqu'à la dernière page. La fin est une vraie révélation. Tous les pièces du puzzle trouvent leur place et leur importance.
Il y a une vraie gravité dans ce tome, entre le passé des camps de concentration et le regard sur les personnes atteintes de troubles psychiatriques. D'ailleurs ce dernier point est bien traité, avec tolérance.
Notre duo de choc fonctionne très bien, dynamique, drôle et charismatique. j'y suis très attachée. Evariste et Isabeau sont différents mais complémentaires. Un peu stéréotypés par moment, pour notre plus grand plaisir. Car ils ne sont jamais caricaturaux et ils ont une vraie profondeur avec un passé. J'aurais tout de même aimé en apprendre un peu plus sur eux, surtout Evariste qui a encore beaucoup de zones d'ombres, et que le côté psychologique soit plus approfondi même si il n'est pas oublié.
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Oren Miller propose de retrouver un duo déjà mis en scène lors des deux romans précédents : J'agonise fort bien, merci et A présent, vous pouvez enterrer la mariée. Je n'ai pas lu ces deux premiers opus, et cette lacune ne gêne pas la lecture du présent titre. Certes, la prise de contact initiale avec Évariste et Isabeau a été une totale découverte pour moi, et je ne bénéficiais pas des souvenirs antérieurs. Aussi, y a-t-il sans doute des clins d'oeil et des références qui m'ont échappée. Cependant, le duo fonctionne parfaitement et j'ai rapidement pris mes marques avec eux.

Oren Miller joue sur l'association mentor/élève qui a déjà fait ses preuves. La dynamique est bien huilée, très fluide, et apporte son lot d'humour et de séduction. Évariste demeure un mentor un peu à part, avec une personnalité entre Arsène Lupin – avec son côté dandy attaché au panache – et un Sherlock Holmes analytique, méticuleux et obsessionnel.

Isabeau – qui est un homme – doit porter ce prénom féminin, source de calembours. Il ne tient pas un rôle de faire-valoir, ni celui d'un Docteur Watson. le jeune homme, orphelin, embarqué dans les valises du fauconnier je ne sais comment (sans doute lors d'un des deux premiers tomes ?), démontre un attachement grandissant pour son métier et son mentor. Et des facultés évidentes.

Leur dynamique est un des points forts du roman, jouant aussi bien sur une complémentarité, que l'émergence d'une petite rivalité (du moins de la part d'Isabeau). Il y a des piques qui sont lancées, une fausse condescendance, des joutes savoureuses, l'ensemble opère son charme sur le lecteur fin limier qui se laissera quand même séduire! En outre, le lecteur peut goûter à une relation qui évolue au fur et à mesure du roman. Et, j'ai fort apprécié ce choix d'Oren Miller car bien souvent, une fois les interactions posées, l'auteur a tendance à les laisser vivre ainsi et s'appuyer sur sa machine bien lubrifiée.

Pour ce qui est de Sainte Cécile, pour qui travaille le duo, le mystère reste entier…. (du moins pour moi).
Une intrigue en courbe exponentielle

Notre duo mène l'enquête sur le meurtre de sept personnes appartenant tous à la même entreprise, une clinique sise à Neufchâtel. Une seule rescapée : Louise Duval, aucun signe d'effraction dans les chambres de l'hôtel Danielli à Venise, aucune trace,… La police italienne suspecte férocement et logiquement cette dernière. C'est alors que rentre en jeu une de ses anciennes connaissances, un docteur de son passé qui contacte Sainte Cécile pour la laver de tout soupçon.

La partie est tendue pour Évariste et Isabeau car, les éléments sont quasiment inexistants, et ils ont peu d'atouts pour disculper la malheureuse. C'est donc à Neufchâtel que leurs pas vont les mener pour tenter de faire le lien entre les victimes, la clinique, la ville et Louise. Des ennemis en commun ?….

Sur place, ils sont accueillis correctement, et l'objectif des médecins clairement mis en valeur. Suite à la guerre, et la perte de son fils, Marcel Sorel a ouvert cet établissement pour venir en aide aux traumatisés, à ceux qui ont été marqué psychologiquement par la guerre et les horreurs associées. La clinique s'est développée et accueille même les patients enfants dont un nombre assez conséquent de la ville elle-même.

Et Dieu dans tout cela ? Et bien, le Vatican s'est associé à la démarche.


Critique bien plus complète sur mon blog.
Lien : https://albdoblog.com/2019/0..
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Avant toute chose, je regrette l'absence, au tout début du livre, de la traditionnelle illustration de nos deux héros. Quel dommage ! Ensuite, le suicidé du début du livre n'a aucun lien avec la trame principale de l'histoire, on en reparle que plus tard et entre temps, on l'oublie. Voilà, j'en ai fini avec les seuls bémols de ce roman.

On retrouve Evariste Fauconnier et Isabeau le du en juin 1951, à Neufchâtel, en Suisse, afin d'élucider le meurtre de sept personnes, multiple crime découvert au Danieli, le célèbre palace vénitien, et afin de disculper Louise Duval, accusée par la police vénitienne.

Louise Duval officie dans une association qui vient en aide aux blessés de guerre, aux personnes traumatisées par le conflit de la Seconde Guerre Mondiale, les soins interviennent sur les blessures physiques mais surtout psychologiques.

Il n'y a pas de temps mort, l'angoisse monte de page en page, le mystère s'épaissit, rien n'est évident,on n'a pas du tout envie de lâcher le livre !

Entre les chapitres, un mystérieux narrateur intervient, c'est le point de vue de "la Bête". On lit aussi des récits d'expérimentations nazies, cela fait froid dans le dos.

Ce n'est pas la première enquête sombre de nos deux héros (que dis-je "deux" ? Il ne faut pas oublier Georges, le majordome, toujours extraordinairement efficace), mais ici, nous plongeons dans un thriller noir, vraiment très noir...

Ce roman est magnifiquement écrit, conçu, construit, tricoté, ciselé. Aucun indice n'est laissé au lecteur afin de deviner une once de l'intrigue, ou du dénouement, la narration est parfaitement maîtrisée. Et pourtant tout est argument, mais le lecteur se fait merveilleusement berner par l'autrice. du grand art !
Les traditionnelles joutes verbales entre Evariste et Isabeau sont toujours aussi vives, efficaces, cinglantes et drôles, leur humour est caustique et savoureux, quasi élégant.
Ce roman est une pépite ! Qu'attendez vous pour le lire ?
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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Oren Miller est une auteure que j'ai rencontrée sous le nom de Lucie Castel dont j'ai dévoré chacune des romances. Depuis un certain temps, cependant, j'avais dans l'idée de partir à la découverte de la part sombre de ses écrits et de me plonger à corps perdu dans un de ses polars. Grand bien m'en a pris, car je suis totalement fascinée par le livre que je viens de terminer.

Et Dieu se leva du pied gauche m'a confrontée à certaines de mes peurs, il m'a également brisé le coeur tant les événements qu'il décrit ont su toucher ma corde sensible. Il y a des sujets qui me parlent plus que d'autres et force est de constater que celui-ci m'a profondément émue.

Totalement indépendant des tomes précédents, cette nouvelle aventure d'Évariste Fauconnier et d'Isabeau le du est en tout point parfaite. Chaque détail à son importance, chaque rebondissement apporte sa pièce à l'ensemble et le dénouement est tout simplement stupéfiant. Oren Miller a pris énormément de soin à construire son texte et tous les éléments s'emboîtent à merveille. de ce fait, il faut rester sur ses gardes, bien ranger toutes les particularités dans un coin de sa tête. Pourtant, même en faisant preuve d'une grande attention, l'auteure réussit à nous surprendre et nous happer jusqu'à la toute dernière ligne.

C'est donc sur les ravages de l'après-guerre que se développe le récit. Je dois vous avouer que j'ai retenu mon souffle à de nombreux moments et j'ai beaucoup apprécié les différentes parties mises en place. En effet, non seulement nous assistons au raisonnement des enquêteurs, mais certains chapitres nous sont offerts du point de vue de la Bête et d'autres reflètent l'enfer vécu à Struthof à travers les yeux d'un mystérieux narrateur. de quoi titiller notre imagination et nous permettre d'élaborer bon nombre de théories.

J'ai un immense coup de coeur pour cette histoire et particulièrement sur le duo constitué par Évariste et Isabeau. Quel plaisir d'avoir fait leur connaissance et de les voir résoudre cette enquête ! Ils m'ont fait penser aux films de Sherlock Holmes joués par Robert Downey Jr et Jude Law. Leurs échanges sont vifs, intelligents, sarcastiques ; leurs personnalités attachantes et intrigantes. J'ai adoré en tous points leurs caractères affirmés et la relation qu'ils ont établie. Je ne suis pas prête de les oublier.

Et Dieu se leva du pied gauche est une pépite du genre que je ne saurais que vous recommander ! Un bruissement, un craquement et tout le texte prend une tournure angoissante. Rien n'est facile dans cette lecture, car on ne peut finalement pas faire confiance à l'évidence. le tout est joliment relevé par une touche d'humour et une pointe d'ironie très agréable qui rend ce livre totalement addictif.
Lien : http://www.voluptueusementvo..
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Ce qui m'a le plus plu dans ce polar, ce sont les 2 détectives, Evariste et Isabeau, son jeune assistant. Beaucoup d'humour dans leurs dialogues, ce qui rend l'histoire un peu plus légère, car son fond est passablement sombre.

L'histoire en quelques mots
Nos 2 enquêteurs se retrouvent en Suisse, à Neuchâtel, pour tenter d'innocenter Louise, accusée du meurtre de 7 de ses collègues. L'histoire, qui se déroule dans les années 40, va prendre une tournure tout à fait inattendue.

Je n'en dis pas plus, et recommande cette lecture à qui aime les polars.
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Quelle agréable surprise! Je ne savais pas à quoi m'attendre et je tombe sur un duo d'enquêteurs un peu particuliers, Evariste et Isabeau. Un duo particulier avec un emploi particulier puisqu'ils sont chargés de rendre leur honneur à des personnes injustement poursuivis en justice.

Ce n'est pas la première affaire d'Evariste et Isabeau, il y en a eu d'autres auparavant mais ça ne gêne pas la lecture puisque l'histoire est indépendante. Je me procurerai ceux d'avant pour lire la rencontre de nos deux compères et aussi, parce que j'ai beaucoup apprécié celui-ci.

Nous sommes loin d'un thriller commun, nous sommes dans les années 50, on trouve beaucoup de référence à la seconde guerre mondiale, d'ailleurs, toute l'histoire découle de drames survenus dans un des camps de la mort. Malgré cette thématique très dure, les camps de la mort, les enfants, des meurtres, j'ai trouvé que c'était très léger à lire, on ne tombe pas dans le glauque, à aucun moment, ce qui est très bien d'ailleurs.

L'histoire m'a captivée, j'ai vraiment cherché le lien et surtout le qui. Je ne m'en serais jamais douté, j'avais échafaudé de nombreuses théories mais j'avais tout faux, pour mon plus grand plaisir!

Les personnages sont suffisamment atypiques pour qu'on s'y attache et qu'on les apprécie, une sorte de Sherlock Holmes à la française, dans une autre époque, dans un autre lieu mais avec la même classe, la même culture, le même fonctionnement cérébral . Attention, c'est loin d'être quelque chose de négatif car Evariste ne ressemble malgré tout qu'à Evariste.

Une très belle lecture qui marque la fin de 2020, je finis sur un bon roman, espérons que ça augure une bonne année 2021…
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