Galatée

Je ne suis pas une adepte des nouvelles car j'ai toujours l'impression d'avoir fini ma lecture avant de l'avoir vraiment débuté. Mais j'avais tellement aimé « le chant d'Achille » de Madeline Miller que j'ai tenté sa nouvelle, « Galatée ». Cette lecture m'a confirmé dans mes ressentis. Je n'apprécie pas les nouvelles. Avec « Galatée », j'ai à peine compris où je me trouvais, à quels personnages j'avais affaire et comment cela fonctionnait que le mot fin était là. Vraiment très frustrant. Pas le temps de s'imprégner de l'histoire, de m'attacher aux personnages, de comprendre et m'intéresser au récit que c'est déjà fini. J'aurais aimé rester plus longtemps en compagnie de Galatée, la voir heureuse avec sa fille, appréhender les relations compliquées et humiliantes avec son créateur et époux. Très choquante cette relation que l'on devine peu à peu. Vraiment j'aurais vraiment apprécié approfondir le sujet. Mais en 48 pages, malgré le talent de l'autrice, cela ne fonctionne pas. Bref, lecture intéressante mais frustrante.
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Alors là...Pour reprendre les mots d'une critique, un peu plus bas, je suis plus que désarçonnée. Je suis déçue, désemparée, décontenancée, et surtout dans l'incompréhension.
Comment, après circé et La Chant d'Achille, qui avaient été de géants coup de coeur, je me retrouve avec ça ? En, l'espace d'un livre la plume a perdu pour moi tout son charme et sa poésie, sa puissance et se rudesse, ce grand je-ne-sais quoi qui faisait que j'étais tombée amoureuse de cette plume. Je me suis vite relevée avec Galatée. Plat, redondant, simple...Voilà les mots que j'attribuerais à ce style.
Comment, après la merveille qu'étaient circé et Patrocle, je me retrouve avec une protagoniste froide, sans mauvais jeu de mots, qui n'a rien du tout suscité chez moi. Pas parce que c'était à une statue ; je m'attendais d'ailleurs, après le mythe de Galatée, à la retrouver plus humaine que jamais. Mais parce que plus on creusait dans la pierre, sans mauvais jeu de mots toujours, moins on trouvait quelque chose et plus je perdais espoir. Ce n'était ni approfondi, ni travaillé, ni vraiment recherché.
Vous allez me dire que c'est parce que c'est une nouvelle, que les nouvelles sont brèves, qu'elles possèdent peu de protagonistes. Je vous répondrai que justement, la plume ne doit être qu'encore plus saisissante, que le lecteur se retrouve totalement perdu, emporté par le tourbillon des évènements, que justement, la trame se concentre sur un personnages, que ce dernier est méticuleusement travaillé, mis au centre de l'histoire. le lecteur n'a pas le temps de respirer au cours de ces quelques pages qui constituent cette nouvelle. Ici, j'ai réussi à m'ennuyer, à trouver le temps long, alors qu'il n'y avait que trente pages...Et j'ai lu quelques nouvelles, fantastiques pour la plupart : je me suis toujours sentie extrêmement vide après avoir refermé mon bouquin. Ici, je me suis seulement dit, bon, c'est fini, chouette. Madeline Miller veut faire passer un message sur les femmes, comme dans circé. Mais c'est un échec ; Galatée n'est pas rebelle, puissante ou je ne sais quoi. Elle est juste tellement lointaine...

Je suis partagée par cette lecture.
J'aimais bien l'idée d'une réaction à Ovide et à son mythe classique plutôt qu'une "simple" réécriture, mais 38 pages de récit c'est vraiment... Peu.
Et honnêtement, je trouve que c'est du vol de proposer ce texte seul à quasiment 7€. Je trouve ça assez scandaleux et ça montre vraiment que les éditeurs nous prennent pour des patates !
J'aurais préféré attendre de le lire dans un recueil de nouvelles, par exemple, ou bien publié mais plus long. En tout cas, pas comme ça.

Après mon (très) gros coup de coeur pour son roman circé, j'avais envie de lire les deux autres publications sorties précédemment de Madeline Miller. Galatée est donc la première nouvelle romancée publiée par cette auteure, et malgré le fait que l'on reconnaisse déjà son style, Madeline Miller nous égare un peu dans son histoire.
Galatée (que j'ai lu dans sa langue originale) est l'histoire de Pygmalion, vu à travers les yeux de sa créature : Galatée est donc une statue-vivante.
Lorsque je parle du style reconnaissable de Madeline Miller, je veux dire que certes, nombre d'entre nous connaissons l'histoire de cette métamorphose, rendue célèbre par Ovide, mais Madeline Miller, en nous embarquant dans son réalisme féministe, tend une approche plus crue, plus violente, et plus malsaine que la version Ovidienne.
Là où le génie de Miller opère, c'est qu'elle nous narre l'histoire de bien après la métamorphose, en nous expliquant les raisons et volontés « réelles » de l'artiste Pygmalion [dont la partie viol répétitive de ce dernier sur notre pauvre statue] Galatée a une fille dans ce récit, et c'est peut-être là ou l'auteure m'a perdue, certes l'idée est intéressante, mais sa présence n'est qu'effleurée, et peut-être aurait-il fallu une dizaine de pages supplémentaires pour rendre cette jeune fille son espace dans la vie de Galatée et de Pygmalion. Tout se passe très et trop vite, mais l'idée était bonne.
Je recommande ce livre si vous êtes fan de Madeline Miller, ou du mythe de Pygmalion, ou un(e) féministe cherchant une bonne et courte lecture.

J'avais tant entendu parlé de Madeline Miller et de l'apport de son regard sur les mythes. Deux de ses bouquins m'ont été offerts par un cher ami et j'ai commencé la lecture par le plus mince. Il s'agit donc d'une nouvelle autour du personnage de Galatée, création du sculpteur Pygmalion qui, par la volonté de la déesse, la rend humaine.
Là où le point de vue de l'autrice a son intérêt, c'est justement qu'elle donne voix à Galatée, autrefois statue, et qui par l'amour de son créateur n'en reste pas moins objet. C'est donc un point de vue extrêmement féministe et libérateur que Madeline Miller propose, abordant la violence ordinaire des hommes qui chosifie la femme en la sexualisant. Galatée veut vivre libre, ... et nous aussi, #metoo, pourrait-on dire aujourd'hui.

Je vous partage donc le lien vers un de mes poèmes sur ce thème :
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Je pense que cette lecture n'est pas pour tout le monde, j'ai eu beaucoup de mal avec la plume de cette nouvelle que je trouve très désordonnée et particulière. J'ai toutefois bien aimé les messages et la fin de cette histoire.
On a pas vraiment le temps de se plonger dans l'histoire et je n'ai pas ressenti énormément d'émotions. J'aurais néanmoins appris le mythe de Pygmalion et Galatée grâce à cette nouvelle.

Pour mieux apprécier ce récit, il est nécessaire selon moi de lire les mots de l'auteure en fin de lecture.
J'ai largement préféré circé et le chant d'Achille.

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Une nouvelle, donc difficile d'entrer dans l'histoire ou de s'attacher aux personnages ou toutes ces choses qu'on fait habituellement avec un récit plus long. Toutefois, rien ne m'a empêchée de parfaitement comprendre Galatée, de ressentir l'injustice dont elle souffre et d'être répugnée par son époux. Je n'avais jamais lu ainsi le mythe de Pygmalion écrit par Ovide, principalement parce que ce mythe je le voyais comme une sorte de conte lu alors que je n'avais qu'une douzaine d'années. Pour moi, il y avait une suite, pour moi Galatée trouvait sa voix et Pygmalion n'était pas un total misogyne détestable, pour moi il y avait un « ils vécurent heureux » à la fin qui, dans mon esprit d'enfant, était à prendre au pied de la lettre. Cependant, en lisant Galatée et en me souvenant du mythe des Métamorphoses, je me rends compte qu'une seule lecture n'était pas possible. En réalité, il y a bien des manières de lire le mythe de Pygmalion, tout comme il y a bien des manières de lire toute l'oeuvre d'Ovide ou tout conte plus récent. C'est ce que j'aime dans cette littérature, le fait que chaque oeil puisse y voir un aspect différent, que ce soit l'oeil d'un enfant ou d'un adulte mais pas seulement, tout dépend de nos pensées, de nos expériences, de notre vécu, etc. Dans cette version, Madeline Miller nous offre son oeil à elle, elle nous montre ce qu'elle a lu et son interprétation d'un « ils vécurent heureux » du point de vue de Pygmalion. Galatée est une femme enfermée mais pas seulement physiquement, elle est tellement enfermée que seule sa condition originelle semble être une délivrance, seule la mort en un sens. Ce qui est très parlant pour beaucoup trop de femmes, tellement emprisonnées que même leur corps est désormais une geôle.

Galatée est une belle réflexion, une belle voix qui mérite d'être entendue, une nouvelle preuve que Madeline Miller sait justement accorder une voix à ceux qui n'en ont pas.

Très intéressant, mais comme la majorité des nouvelles que j'ai pu lire, bien trop court. On aurait dit un avant-goût dont j'aurais adoré lire bien plus. Galatea aura au moins eu le mérite de me donner encore davantage envie de lire circé.

Je n'ai pas été conquise par ce texte beaucoup plus court que les précédents. Il me manque un petit quelque chose pour être emportée comme je l'avais été par circé ou par le chant d'Achille. L'histoire de Galatée n'est pas inintéressante mais peut-être un peu trop anecdotique pour être publiée seule. Ça n'en reste pas moins une lecture agréable.

-GALATEE-

Madeline Miller fait parti aujourd'hui une de mes autrices préférée et quand j'ai vue qu'elle avait écrit une nouvelle, je me suis jetée dessus ! C'était assez petit mais j'ai aimé pas autant que des romans mais pour une nouvelle, ce n'est pas si mal. Dans ce récit Madeline Miller nous parle de la femme dans la société était-t-elle considérer comme un objet ? Ou juste pour donner la vie ?

Une nouvelle qui nous fait revivre sur des problématique anciennes, dans ce récit, nous avons toujours garder comme je puis dire la plume de l'autrice. Sa marque est de revisitée les mythes à sa sauce et j'ai aimée. Un mythe de mythologie grecque revisitée à la façon de l'autrice que mieux demander. Ce qui est dommage, c'est que cette nouvelle n'est pas un roman, je pense qu'il y aurait un meilleur approfondissement des personnage, ce qui donnerai le personnage principal encore plus touchant !

Carlaines