La Prophétie du royaume de Lur, Tome 1 : Le mage du prince

Voilà un roman de Fantasy bourré de choses très classiques pour le genre, mais non dénué d'intérêt.
Nous avons deux peuples cohabitent ou tentent de le faire, l'un étant sous la domination de l'autre. Nous avons un héros qui n'a pas demandé à en devenir un. Nous avons des personnages plus ou moins bienveillants qui gravitent autour de ce héros… Et puis nous avons de la magie. Bref, y a pas de doute, on est bien dans une histoire de fantasy.

Ce premier tome est avant tout une entrée en matière de ce qui va se passer par la suite. La mise en place de l'intrigue se fait peu à peu, on découvre les protagonistes de l'histoire. J'admets que quelque part, ce tome a un côté un peu trop introductif. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il ne se passe rien – c'est pas le cas – mais il y a une sorte de latence de « mais siii, attendez vous allez voir bientôt va y avoir plein d'action ! ». Bref, il ne faut surtout pas s'arrêter à ce premier tome, mais enchaîner avec la suite qui est vraiment très intéressante.
Mais bien sûr, si j'ai lu la suite c'est parce que j'ai beaucoup aimé ce premier tome.

L'intrigue a peut-être des grosses ficelles, des choses que l'on devine assez vite… n'empêche que l'histoire est très bonne. J'ai pris plaisir à découvrir les dessous du palais de Dorana, son fonctionnement (même s'il me manque quelques éléments inexplorés).
Nous commençons à comprendre peu à peu comment a été façonnée la cité, nous découvrons le Royaume de Lur avec ses forces et ses faiblesses. Nous faisons connaissance avec les différents peuples.
Ce début d'histoire augure quelque chose de très prometteur pour la suite, et l'on sent qu'il va se passer beaucoup de choses pas la suite.

Mais ce qui fait la force de ce roman, ce sont les différents personnages.
A commencer par Asher le personnage principal. Vous savez, ces héros issus de milieu modeste (voir pauvre), et qui du jour au lendemain se retrouvent catapultés à la tête d'un royaume, d'un empire, et qui doivent sauver les gens des méchants. Bon, en fait il le sait pas encore (ne lui dites rien, ok ?).
Asher, c'est le genre à ne pas avoir la langue dans sa poche, et ça, ça promet des scènes bien sympathiques ^^ Tout comme son élocution qui est loin de faire l'unanimité au palais. Et puis, il faut bien avouer qu'il me fait bien rire. A ses dépends, certes, mais il me fait rire.
Il y a ensuite Gar, le prince qui, contre toute attente, va se lier d'amitié avec Asher. Quoique, contre toute attente, rien n'est moins sûr, finalement.
J'aime beaucoup la relation qui se tisse entre les deux personnages.
Et puis, il y a les autres personnages, qui ne manquent pas d'intérêt. Des personnages dont on ne sait pas encore pour certains s'ils sont bienveillants ou malveillants, et ça c'est plutôt intéressant pour la suite des évènements.
Finalement, je regrette un peu que le vrai méchant arrive si tard dans l'histoire. Parce qu'on se doute bien qu'il va arriver, que la vie paisible et tranquille de la cité touche à sa fin.. mais j'ai trouvé qu'il se faisait trop attendre. L'avantage, c'est qu'il augure de belles choses pour la suite des aventures. Enfin, celui lui bien entendu.


Enfin, le style de l'auteur est très plaisant. L'écriture est fluide (sauf quand c'est Asher qui parle) et les pages défilent sans problème. Les dialogues sont assez nombreux et donnent une très bonne dynamique à l'intrigue. En fait, j'ai remarqué qu'il y avait assez peu de descriptions, et celles-ci ne sont jamais longues. Une écriture qui devrait donc plaire à ceux qui n'aiment pas les romans qui s'attardent sur des descriptions et contemplations de paysages à n'en plus finir.

En résumé, ce premier tomes est une très bonne entrée en matière qui permet de faire connaissance avec les personnages et mettre en place l'intrigue.

En dépit d'une trame très classique, Karen Miller propose ici un premier tome réussi : à l'intrigue fournie s'ajoutent des personnages complexes et attachants, que l'on suit avec plaisir. Dosant en maître les éléments du récit et le suspens, elle achève ce premier tome sur une forte tension, qui laisse présager le meilleur pour la suite. Si le premier tome a semblé quelque peu contemplatif ou administratif, nul doute que la suite sera plus remuante, et toujours aussi pleine de suspens.
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C'est une très bonne lecture, même si j'avoue que le rythme est très lent et les descriptions parfois un peu trop contemplatives (certains trouveront probablement que c'est trop long et qu'on pourrait réduire le roman de quelques dizaines pages et je ne leur donnerai pas totalement tord). Mais sinon, j'ai adoré les personnages et les liens qu'ils tissent, l'univers et l'aspect politique. J'ai beaucoup ri au cours de ma lecture car l'humour est assez présent, surtout au début du roman. Ca se lit tout seul (à part les phrases très colorées de Asher peut-être ? x)). Par contre, la fin est injuste ! Heureusement j'ai la suite sous le coude !
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Attention, le titre et la couverture sont trompeurs !!! Je ne sais pas vous, mais moi, je m'attendais à lire les aventures d'un mage au service d'un prince ... ? Pas du tout. le héros est en fait, selon les membres d'un cercle "le mage innocent", le personnage d'une vieille prophétie. Mais il n'est pas au courant, bien sûr. On a un Prince, né sans magie, dans un monde où la noblesse ( le peuple Doranen ) nait pourtant avec le don de magie. Ce prince, considéré comme un "infirme", même si on lui adresse de jolis sourires, est donc chargé de s'occuper du peuple "sans magie" ( les olkens). Il choisit notre héros, qui vient de quitter sa campagne, pour devenir son assistant.

- Si vous cherchez l'action et les combats, cherchez ailleurs. Ici, c'est avant tout les aventures d'un gars d'la campagne qui doit apprendre à vivre auprès de la noblesse. Forcément, il y a des passages cocasses, avec son parler totalement déplacé dans une cour. le "Fermez vos moules, que j'puisse causer!" a failli me faire mourir de rire. Mais bon, même si l'humour est souvent présent, ça ne déclenche souvent rien de plus qu'un petit sourire. C'est déjà ça vous me direz. L'amitié qui se tisse entre le Prince et son assistant ets ma foi assez touchante. Je trouve ça trop mignon ! ♥ Une belle et franche amitié entre deux mecs j'ai toujours trouvé ça mignon. ♥ Sans arrière pensée aucune, je vous le jure.

- Un peu sceptique durant les premiers chapitres, je me suis finalement attachée aux personnages et à leur univers. Ce n'est pas un livre que j'ai dévoré, mais plutôt un livre que je lisais un peu tous les jours, avec grand plaisir. Alors même si le contenu m'a surprise, j'achèterai très certainement la suite. Quand il sera en poche, bien sûr. Même si ça me démange de connaître la suite.

- La suite, parlons-en. On va finalement en découvrir davantage sur la phophétie, sur le "mage inoocent". Et la fin du premier tome est assez ... violent ? Un cliffanger ( bonne orthographe ? ) dans les règles de l'art.

- A noter que la "Prophétie du Royaume du Lur" a pour titre original "Le mage Inocent" et le premier tome "Le mage du prince" , "Kingmaker, Kingbreaker" ( "faiseur de roi, briseur de roi" ou quelque chose de ce genre". Y a pas, les titres originaux collent toujours mieux avec les histoires. :p
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Ce premier tome sur les deux qui composent cette heroïc fantasy est très bien écrit. Karen Miller prend le temps de nous suggérer par des descriptions précises et par les pensées de ses personnages l'histoire passée et à venir de ce monde isolé entre mer et montagne. Les chapitres s'enchaînent avec une certaine fébrilité pour notre plus grand plaisir.

Karen Miller fait pour moi partie des auteurs d'un genre nouveau. Plus clairement elle sait créer une histoire pas trop fouillé mais qui repose entièrement sur la profondeur de ses personnages. N'est-ce pas le but premier d'un roman ? Certains devraient en prendre de la graine. Je situe Karen Miller entre Dumas et Robin Hobb (qu'elle surclasse à tous les niveaux, je parle de Hobb bien entendu). Asher est irrésistible j'adore son côté campagnard mal dégrossi. On se régale d'un bout à l'autre de ce roman que j'ai pris grand plaisir à relire... On est très loin d'un style à la Terry Pratchett qui est plus dans un style burlesque et décalé, celui qui compare les auteurs n'a très certainement pas lu le même livre que moi. Une fois encore il faut savoir comparé ce qui peut l'être. Karen Miller sait garder le lecteur en haleine dans une histoire que ne pars jamais dans tout les sens. Elle possède une grande maturité dans l'écriture presque bluffante...

Ce dyptique m'avait été conseillé par Taliesin. Oui, oui, celui-là même avec lequel nous avons souvent des avis totalement opposés sur des livres... la plupart du temps... Mais celui-ci m'intriguait, et j'ai eu envie de le découvrir. Il se trouve que le Muffin l'avait aussi, du coup on est partis dans une lecture commune toutes les deux.

Ce qui est étrange dans ce premier tome, c'est qu'il ne se passe pas vraiment quelque chose au sens où aucune quête ne semble se lancer, ni rien. On reste dans l'expectative, comme Dathne, tout au long du livre, à savoir que quelque chose va arriver, mais on ne sait pas vraiment quoi. On sait que les choses vont changer, à cause de la prophétie qui semble annoncer des temps sombres, mais quasiment jusqu'à la fin de ce tome, on suit Asher et Gar, le Prince, dans la vie quotidienne du Royaume, ce qu'il se passe, les problèmes qu'ils affrontent respectivement, tout ça. Pour autant, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. [...]
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Peu d'action et beaucoup de bons sentiments ! Voilà qui détonne dans le petit monde de la fantasy ! Une bonne partie de la série (tout le premier tome en fait) raconte comment un "pécheux" issu du peuple, doté de son solide bon sens, de son franc-parler et de sa loyauté, devient l'ami d'un prince héritier en marge de l'aristocratie dont il est né, car dépourvu de magie et parvient (avec l'aide d'une prophétie et d'un peu de magie) à unir deux peuples. Tout cela est plutôt drôle, la confrontation entre les deux mondes donne lieu à un décalage de discours plutôt comique, les personnages sont très attachants. L'intrigue, comme l'écriture, sont assez classiques, mais fonctionnent extrêmement bien. Une série rafraichissante.

Lur est un royaume partagé par deux peuples : les Doranens qui sont de grands magiciens et assurent la pérennité du royaume et les Olkens, de plus petite extraction qui sont artisans et ouvriers habiles mais à qui la magie est strictement interdite.
La survie du royaume dépend en grande partie d'un mur magique qui l'isole du reste du monde et surtout d'un magicien noir dit immortel qui sème la mort et la destruction de l'autre côté.
Une très ancienne prophétie annonce les Derniers Jours, le retour du chaos et la fin de ce paradis isolé.
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Très bon début pour ce dyptique. Malgré l'épaisseur du livre, on tourne les pages sans déplaisir. Les personnages sont travaillés, les décors bien décrits et font voyager. L'intrigue est simple mais bien menée. L'idée de ce peuple caché derrière un Mur et survivant grâce à la Climagie est originale.