AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,37

sur 4410 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le chant d Achille est un roman puissant et romantique que je n ai pas pu lâcher. J ai été subjuguée par le récit porté par la voix de Patrocle. Quel choix judicieux !

Patrocle jeune prince gringalet peu doué pour se battre et dont le père ne lui porte aucune estime , tue par accident et pour se défendre un autre jeune homme. Sans même écouter ses explications, Patrocle se voit exilé et confié au roi Pelée. Patrocle se refugie dans le mutisme. Il ne sera jamais comme le fils de Pelée : le beau Achille convoité par les autres garçons. Pourtant contre toute attente, c est Patrocle qu Achille choisit pour compagnon. Achille va parvenir à fendre l armure de Patrocle et à panser ses blessures. Une belle amitié va naitre, une fidélité à toute épreuve. Amitié vite remplacée par un amour intense entre les deux garçons. Patrocle va magnifier Achille, le rendre humain alors qu aux yeux des autres il n est qu un demi dieu, un héros et un prince. On imagine à travers les yeux de Patrocle, Achille jongler avec les figues, jouer avec les noyaux d olive... Patrocle va aimer Achille malgré les difficultés ( dont la mère d Achille la néréide Thetis) , le suivre sur la montagne avec Chiron mais aussi dans tous ses combats. Pour protéger Achille de son propre orgueil, Patrocle prendra tous les risques... Mais ce n est pas un amour à sens unique. J ai aimé découvrir Achille éperdument amoureux.
J ai vraiment été emue aux larmes par cette histoire d amour entre ces deux garçons. Touchée aussi par ce destin inexorable: Achille est voué à mourir en héros. J ai adoré découvrir le personnage de Patrocle si souvent dans l ombre.
Une écriture fluide qui m a replongée avec délice dans la guerre de Troie.
Gros coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          1053
Brad Pitt savait-il, en acceptant le rôle, qu'Achille était allé jusqu'à s'exiler sur l'île de Scyros et se travestir en fille dans un groupe de danseuses pour échapper à la guerre. Voilà qui aurait pu quelque peu ternir l'image du héros guerrier et ôter des scrupules à l'acteur vedette, lequel se reprochait d'avoir accepté un rôle trop racoleur.

Il est un euphémisme de dire que l'adaptation de la guerre de Troie par Wolfgang Petersen est très libre. Dans son film, entre autres écart avec l'Iliade, la guerre de Troie est l'affaire de deux semaines et passe sous silence les atermoiements du héros de Troie plus enclin à jouir de ses amours que de gloire militaire. Si l'on en croit en tout cas la version que nous livre Madeline Miller dans le chant d'Achille.

Dans la controverse qui s'est faite jour au fil des siècles à propos de l'amitié qui unissait Achille et Patrocle, Madeline Miller a faite sienne la version de l'éminent historien Bernard Sergent, président de la Société de Mythologie française, abondant à une relation homosexuelle. Et pour couper court à l'autre aspect de la controverse quant au statut de l'un par rapport à l'autre, Eraste (le plus âgé, pour ne pas dire vieux) Eromène (le plus jeune), Bernard Sergent a trouvé dans ses recherches approfondies suffisamment d'éléments pour faire de leur idylle une passion entre jeunes amoureux de même âge. L'homosexualité jouissant en cette époque aux dires des spécialistes de la plus grande tolérance. Époque donc bénie des dieux à leur égard et à leur regard. Sauf que ce dernier était assombri, ou éclairé selon l'intention qui préside, par une autre valeur de l'époque, aujourd'hui disparue : l'honneur. Valeur qui, lorsqu'elle est bafouée, aux délices de l'amour commande de lui préférer la guerre .

Histoire d'amour entre deux jeunes garçons donc, mais contrariée par l'honneur souverain – ils ont dix-sept ans lorsqu'Agamemnon les entraîne dans cette folle épopée pour reprendre Hélène aux Troyens – que nous suggère la version de Madeline Miller dans ce bel ouvrage. Version que l'on prend au sérieux. Elle a mis dix ans pour écrire ce roman qu'on qualifiera d'historique puisque fondé sur des textes dont les premiers nous viennent de l'antiquité grecque. Sachant qu'ils étaient déjà loin d'être contemporains des faits générateurs de la légende qu'ils colportaient. C'est comme ça que la légende se fait histoire pour qui n'y prend garde, se nourrissant à l'envi d'imaginaire épique, celui-là même qui de bouche à oreille au fil du temps sculpte un héros de marbre dans un bloc de calcaire à peine dégrossi. Après tout "La vérité, c'est ce que croient les hommes", déclare Ulysse à ses deux jeunes qui voudraient dissimuler leurs sentiments réciproques. Mais on n'est pas prince ou demi-dieu pour vivre dans le mépris de ce que commande l'honneur, sauf à sombrer dans l'opprobre et perdre son statut.

Patrocle est le narrateur de cette épopée. On ne s'étonnera pas, connaissant le sort qui lui est réservé sous les murs de Troie, de le savoir à la fin de l'ouvrage s'adresser à nous n'étant plus alors "constitué que d'air et de pensées." Plus que tout autre il est celui qui endure et subit cette guerre pour rester fidèle et loyal envers son amant devenu son maître. Ne dit-il pas de lui-même être considéré par les autres "seulement comme l'animal de compagnie d'Achille". Il est celui dont les sentiments sont à la fois les plus humbles et les plus purs. Lorsque figé dans sa fierté offensée Achille refusera de combattre aux côtés d'Agamemnon, Patrocle se substituera à celui-ci pour sauver sa réputation. Se sachant haï par Thétis, la déesse mère d'Achille, il ne peut espérer aucun secours des dieux. Sa fidélité à la grandeur de son amant le perdra. Mais "aucune loi n'oblige les dieux à être justes".

A prendre le parti de l'amour sincère entre deux jeunes hommes, Madeline Miller n'en trahit pas pour autant ce qui est communément admis du sort de Troie et de ses héros des deux camps. On n'en dira pas autant du film de Wolfgang Petersen. Autant que puissent être l'univers des dieux et les fantasmagories de la légende, l'amour reste une valeur qui ne varie ni avec le temps ni avec la qualité de ceux qu'il favorise. Mais depuis que le monde est monde une valeur autant malmenée par l'homme toujours prompt à lui mettre des bâtons dans les roues.

Madeline Miller m'avait conquis avec circé. le chant d'Achille confirme mon engouement. A quand un troisième ouvrage de cette auteure inspirée pour combler mon avidité à fréquenter dieux et demi-dieux. Ils me dissipent de notre réalité trop nourrie d'humaine nature dont on sait combien elle est avide de la chose matérielle. Et sous l'emprise d'un dieu avare de manifestations mais n'en revendiquant pas moins quand même monopole et majuscule.
Commenter  J’apprécie          905
Encore un, s'il vous plaît! Après circé - que j'ai dévoré et adoré au passage - j'ai mis du temps à entamer le Chant d'Achille. J'avais de certaines réserves, n'aimant pas du tout le personnage d'Achille. Pour autant, ce roman m'a bien détrompée! Si il ne m'a pas permis d'apprécier plus Achille, j'ai beaucoup aimé l'angle d'attaque de Madeline Miller.

Le récit met en avant Patrocle. Plus que Patrocle, il met en avant la romance qui l'unit avec Achille. Une idylle magnifique conçue par le génie de Madeline Miller. Une idylle qui en arrive à éclipser la guerre de Troie à un arrière-plan. Une romance qui se lit facilement, avec plaisir et émotion. On aimerait tous aimer quelqu'un comme Patrocle aime Achille. Et on aimerait tous être aimé comme Patrocle aime Achille. Ma fibre sensible a vibré, cela n'a pas manqué.

Férue de mythologie grecque, on sent, dans chaque page, sa haute connaissance de la culture grecque. Un vrai délice. Pour moi qui aime beaucoup la mythologie, c'est toujours un plaisir d'en apprendre plus. Sur Pyrrhos, en l'occurrence que je ne connaissais pas du tout. Je suis juste un peu déçue du manque du "talon d'Achille"... Peut-être n'est-ce pas attesté partout? Je vais m'y pencher dessus. On la sent également, par endroit, esclave des mythes existants. du moins c'est la sensation que j'ai eu. Je pense notamment au passage sur Déidamie qui m'a semblé un peu en décalage avec le reste. En revanche, j'admire son talent de conteuse quant au personnage de Briséis. Très astucieux!
le tout est toujours accompagné du mot juste. Quel talent! Une certaine poésie s'élève de ces pages qui nous submergent d'émotions. J'ai lu plusieurs fois les ultimes mots, ça n'a pas manqué, j'ai pleuré à chaque fois!

Je referme ce livre avec un espoir : celui que ce ne soit pas le dernier!

LC Thématique janvier
Challenge Trivial reading IX
Challenge multi-auteures SFFF
Challenge Plumes féminines
Challenge A travers l'histoire 2021
Challenge Mauvais Genres 2021
Commenter  J’apprécie          5713
Pourquoi n'ai-je pas lu avant le Chant d'Achille paru en 2015 ? Il m'est impossible de répondre à cette question. Je n'ai pas le souvenir d'avoir lu les critiques enflammées qui ont dû fleurir à cette époque mais comme j'évite généralement de trop en lire quand les avis sont unanimes, cela n'a rien de surprenant. Je sais juste que j'ai fini par noter un jour ce titre dans un petit carnet, d'avance séduite par le sujet abordé, et qu'il a fini entre mes mains à la mi-juillet. Il a fait avec moi un bon petit paquet de kilomètres et c'est les pieds caressés par le bleu de la mer Egée que j'ai entamé ma lecture. Et quelle lecture ! J'ai adoré ce roman et en particulier la première moitié, avant le départ des personnages pour Troie. À aucun moment je n'ai cherché à comparer le Chant d' Achille à l'Iliade car le Chant d'Achille n'est pas l'Iliade. C'est peut-être une des clés pour apprécier le texte : faire confiance à l'autrice dont l'érudition ne paraît pas contestable et se laisser porter par la beauté et la puissance du texte, sans penser à nos connaissances personnelles sur cette histoire légendaire et sans chercher à se souvenir des autres réécritures et adaptations diverses et variées. Au contraire, suivre les courses espiègles d'Achille et de Patrocle, observer leurs sentiments naissants et la délicatesse des corps qui se rapprochent, craindre leur départ pour Troie et trembler à la lecture des noirs présages, découvrir et comprendre les indécisions, les certitudes, les désenchantements et les exaltations des personnages. Je recommande ce titre sans hésiter.

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
Commenter  J’apprécie          540
Une superbe, magnifique réécriture de l'Iliade par une professeure de grec ancien et de latin. Elle maitrise son sujet et aime ces personnages, cet univers et cela se sent! Elle a vraiment su donner une nouvelle vie à cette épopée. Il s'agit de l'histoire d'Achille vue par le personnage de Patrocle. L'auteure a su rendre ses personnages humains et incroyablement attachants. L'histoire d'amour entre eux est quant à elle vraiment poignante et belle. L'écriture est simple et élégante.
Commenter  J’apprécie          480
Madeline Miller nous offre ici une réécriture particulière de l'oeuvre d'Homère. Si l'Iliade et l'Odyssée nous relatent la longue et douloureuse guerre de Troie en n'omettant aucun fait guerrier, la colère d'Achille ou les péripéties du voyage d'Ulysse, ces récits passent en revanche sous silence l'amour infini et sans limite que se portent Patrocle et Achille.

Dix ans de recherches, dix ans de réflexion, dix ans d'écriture – ce qui équivaut presque à monter le Mont Olympe, avouons-le ! – , c'est le temps qu'il a fallu à l'auteur pour donner vie aux personnages de Patrocle et d'Achille et nous livrer une histoire captivante, sans temps mort, impossible à lâcher !

C'est incroyable comme ce roman respire la vie, l'amour, la guerre, la trahison et la culpabilité. Tout les ingrédients sont réunis ! L'auteure met en lumière – de façon brillante – la vie des femmes durant l'Antiquité et mais également la vie des guerriers. Toute la société antique est déroulée devant nous et nous entrons dans ce monde sans aucune difficulté…

J'ai tout aimé, absolument tout ! J'ai aimé être baigné dans la douceur et l'ignorance de l'enfance mais également avoir un goût de sang dans la bouche lors des différentes charges des Myrmidons contre les Troyens.

On découvre Achille sous un nouveau jour. On découvre un fils tiraillé entre ses parents – la déesse Thétis et le roi Pelée -, on découvre un enfant comme les autres et respectueux des autres, surtout on découvre un Achille amoureux, épris de Patrocle, n'hésitant ni à s'opposer à sa mère pour protéger son âme soeur ni à braver les codes de la société grecque en ne prenant pas femme.

Ce qui est le plus touchant est sans nul doute le fait que Madeline Miller donne enfin la parole à Patrocle. Patrocle est un peu l'homme de l'ombre. Mais ici, grâce à ce roman, on le découvre, on découvre sa fidélité et son amour sans faille. Il n'hésite pas à jouer sa vie pour protéger celle de sa moitié… C'est un homme qui force l'admiration et le respect.

De l'amour incandescent, du sang et des larmes, c'est puissant et ça mérite vraiment que vous le lisiez ! C'est une lecture extraordinaire, un doux mélange de passion, de tragédie et d'actes guerriers.

Allez-y, foncez ! Aristos Achaion les amis !
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
Commenter  J’apprécie          436
J'ai toujours peur de me lancer dans ce genre de lecture car je ne veux pas être déçue. Soit la légende n'est pas respectée, soit ce n'est pas très bien écrit. Et là, j'avoue que cette lecture a été une très bonne surprise.
La légende est suivie à la lettre, sauf peut-être pour la mort d'Achille où la flèche guidée par Appolon ne le touche pas au talon.
L'originalité de ce livre vient aussi du fait que c'est Patrocle qui nous raconte son histoire. Bien qu'Achille soit sans cesse entouré par une aura romantique, on ne tombe pas trop quand même dans la romance.
L'écriture est assez poétique, les images sont belles, mais c'est parfois un peu lent. J'ai eu une baisse d'attention vers le milieu de l'histoire mais qui a été très vite contrée.
Bref, une excellente lecture que je recommande aux amoureux de légendes grecques.
Commenter  J’apprécie          386
Well well well... Ça faisait une éternité que je voulais lire ce livre, surtout que j'en avais entendu beaucoup de bien !
Aux vacances de la Toussaint, je suis allée à Paris et je n'ai pas pu m'empêcher de craquer en le voyant à la librairie Gibert.

J'ai commencé ma lecture sans savoir si j'allais accrocher ou pas, mais en fait j'ai très vite été plongée dans le récit. J'ai toujours adoré la mythologie grecque donc j'ai très rapidement apprécié l'univers du livre. Ce roman nous parle d'Achille, célèbre personnage de la Guerre de Troie, mais sous le point de vue de Patrocle, son proche compagnon dont le nom est bien moins connu. J'ai adoré que ce personnage soit mis en lumière dans ce livre. Je me suis très rapidement prise d'attachement pour lui et Achille. Ça s'est fait naturellement, je n'ai même pas eu besoin de les connaitre énormément pour m'attacher à eux dès les premiers chapitres.

J'ai particulièrement aimé Patrocle. Il n'est pas né pour être un héros, n'a pas le physique et le don d'Achille, et sa route a croisé celle de ce dernier par pur hasard. Mais c'est pour cela que j'ai trouvé sa personnalité extrêmement touchante. Bref, j'ai adoré ce personnage !

Petite dédicace aussi à Briséis (dont je n'avais jamais entendu le nom), que j'ai beaucoup aimé. Sa douceur et sa gentillesse m'ont plu dès le début.
Deuxième petite dédicace à Ulysse... À vrai dire je ne m'attendais pas à ce qu'il soit un personnage de ce roman. Pour être honnête, je pensais au début que ce livre n'était que pure invention de l'autrice, alors qu'il reprend vraiment le mythe d'Achille et le récit de la Guerre de Troie, seulement sous le point de vue d'un personnage méconnu. Mais je l'ignorais complètement au début ! M'enfin du coup, j'ai beaucoup apprécié Ulysse dans ce livre. Je ne sais pas vraiment l'expliquer mais j'ai aimé la manière dont l'a dépeint l'autrice.
(*je ne sais pas développer, arghh*)

Au final... eh bien oui, ce livre m'aura tiré les larmes.
*je suis faible xD*
C'est une chose assez rare, car j'ai beau pleurer très facilement devant films et séries, cela me le fait beaucoup moins souvent quand je lis. Honnêtement je ne m'y attendais pas moi-même. Je me doutais de l'issue finale du roman mais ça n'a pas empêché les larmes de couler, et ça ne m'a pas empêché non plus d'adorer ce livre. Sincèrement.
Je mets rarement des 5/5 mais j'ai aimé ma lecture du début à la fin. Et les émotions que j'ai ressenties durant les derniers chapitres sont une preuve indéniable que j'ai profondément aimé ce roman.

Il a d'ailleurs aussi ravivé mon amour pour la mythologie grecque ! ♥
Commenter  J’apprécie          340
Qu'il me tardait de pouvoir lire ce roman de Madeline Miller après m'être régalée avec « Circée ».
J'ai retrouvé le même plaisir de lecture.
Pas complétement novice, je connaissais la plupart des protagonistes et surtout Achille, les scènes sanglantes de la guerre de Troie, la belle Hélène, mais Patrocle était plus flou dans mon esprit.
Il ne l'était pas dans celui d'Achille !

Madeline Miller nous raconte l'enfance de Patrocle, son exil auprès de Pelèe roi de Phthie et père d'Achille, sa rencontre avec ce dernier, leur relation amicale, charnelle et amoureuse.
La haine de Thétis, la néréide, envers Patrocle, qui ne rêve que de grandeur pour son fils Achille.
La formation des deux jeunes hommes auprès de Chiron (merci Percy Jackson, Chiron pour moi, a gardé les traits de Pierce Brosnan ! 😅)
Puis l'arrivée à Troie, un peu forcée.
Achille a des envies de gloire alors qu'il connait la prophétie. Il fera trainer la guerre pour gagner du temps mais finira par avoir un égo démesuré où pour garder la tête haute face à Agamemnon, il laisse le sang des siens se déverser sur les terres troyennes.

Deux êtres que tout oppose sur de nombreux points.
Patrocle est plus sensible, plus généreux, plus humain (oui, c'est un mortel…). J'ai aimé sa relation avec Briséis qui est le personnage que je préfère.
Achille qui ne manque pas de courage pour se battre en manque cruellement pour le reste. Il est même plus téméraire que courageux. Après tout, il savait à quel moment surviendrait sa propre mort.

Une écriture fluide, des chapitres assez courts et qui s'enchaînent tout seul. Un thème intéressant.
Pas un coup de coeur mais on n'était pas loin. Je lirai bien sûr le suivant de cette autrice.
Commenter  J’apprécie          330
Par où commencer ?

Tout le monde connaît l'histoire de l'Iliade, et le légendaire Achille... Enfin, disons plutôt que tout le monde croit connaître... Que JE croyais connaître... Et puis Madeline Miller est arrivée, et plus rien ne sera jamais pareil...

Elle nous fait voir l'histoire de la guerre de Troie et de la vie d'Achille par les yeux de Patrocle, de leur enfance au palais de Pélée à leurs morts au pied du mur de Troie, de la découverte de leurs sentiments à leur séparation finale, et c'est d'une puissance ! Jamais une histoire d'amour ne m'avait autant bouleversée, mais qu'est-ce que j'ai pleuré !!! Vraiment, près d'une semaine après l'avoir terminé, l'émotion est toujours là, c'est dingue, je ne me rappelle pas avoir autant vibré...

Replonger dans la mythologie sous un angle nouveau en étant fidèle à la matière originelle, en adoptant un ton juste, et en restant dans la pudeur et la finesse à l'heure de l'amour comme à celle de la mort, voilà le pari qu'a réussi Madeline Miller.
Commenter  J’apprécie          315




Lecteurs (9513) Voir plus



Quiz Voir plus

Le chant d'Achille

Comment se nomme le narrateur?

Ulysse
Achille
Hector
Patrocle

11 questions
94 lecteurs ont répondu
Thème : Le Chant d'Achille de Madeline MillerCréer un quiz sur ce livre

{* *}