On s'était dit et puis et puis…
On s'était dit et puis, la vie…
La vie qui crash, la vie qui lâche
L'an nuit qui clash, l'ennui qui fâche
L'amour s'enfuit à contre jour
Sans un recours loin des toujours
On s'était dit et puis et puis…
On s'était dit et puis, la vie…
Mort alitée, dernier soupir
L'amor dans l'âme il faut partir
On reste las, abandonné
Car chaque histoire est morte née
On s'était dit et puis et puis…
On s'était dit et puis, la vie…
Le souvenir fait l'écriture
Un pied de nez à la césure
Comme une pause
Aux ecchymoses
A la cassure
A la rupture
Quelques notes de blues aux confins de l'absence
Eraflures d'hier
Quelques senteurs fleuries
Parfumées de passion déchirent le silence
On s'était dit et puis et puis…
On s'était dit et puis, la vie…
La mémoire rend l'autre éternel.
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Oh il y eu un tel amour fou
Pendant tant d’années si fortes
De rire et d’amour dévêtus
De plaisir défiant la mort
D’insolences partagées
De pensées intemporelles
Nous chantions les mêmes chansons
Et nous marchions dans Paris
Le Pont Neuf s’ouvrait pour nous
Le Pont des Arts nous accueillait
Je rêve de l’Ile Saint Louis
Qui fut longtemps notre royaume
Comme l’était Notre Dame
Nous étions rois j’étais ta dame
Nous étions rois Paris la nuit
Cueille une fleur si par hasard
Tu passes sur le quai aux fleurs
Un lys peut être ou une rose.
Les cigales crissent dans les pins
Jusqu'à l'épuisement
Frottent leurs élytres
Pour mourir à la fin de l'été
Pour une seule saison d'amour
Une seule saison de vie
Les cigales nous bercent
A la nuit tombée
Plus nuit que nuit
Comme une pulsion
D'éternité.
Me diras-tu encore
L'histoire de nos nuits d'été
Dans le parfum des sables
Et des braises sur la jetée
Du jour naissant.