Ici c'est une belle histoire d'amitié entre deux hommes qui est évoquée, alors qu'ils sont à l'école de mécaniciens maritimes au bord de la Baltique. Joie d'être ensemble, plaisir d'aller au bord du lac faire du feu et manger, excitation de construire un avion miniature et de le voir voler, moments de bonheur partagés ensemble. Mais Fedia est seul aujourd'hui pour naviguer sur le lac et jouir au maximum de ces instants si particuliers car il a une mission douloureuse à accomplir.
Ce n'est pas la peine de trop en dire, c'est l'atmosphère davantage que les détails qui séduit chez Mingarelli. Dans ces histoires sans lieux, sans date, presque sans nom, ne reste que l'essentiel. Ici ce sont des émotions, des instants de bonheur partagé qui lient deux hommes.
Dans cette histoire d'amitié partagée entre deux hommes, comme souvent chez Mingarelli, c'est une promesse à la vie, à la mort qui court tout au long du livre, comme Fedia tout au long du lac et de la rivière. Reste l'intimité d'une relation évoquée avec pudeur dans un roman qui reste longtemps présent à l'esprit.
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Une belle histoire d'amitié, de souvenirs masculins, de promesse, mais j'ai trouvé le style trop lent et contemplatif à mon goût.
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Dans un contexte sombre et une ambiance morose, c'est serein, calme comme l'eau du lac et de la rivière dans laquelle l'auteur nous plonge, au rythme nonchalant des souvenirs d'une amitié qui semblait indispensable, indestructible, et bénéfique. Cependant, l'évidence d'un jour ne dure pas toujours…
Le style est simple, pur, indolent, à la limite du monocorde, et pourtant, au fil de l'eau qui coule, des paysages qui défilent discrètement, les personnages deviennent attachants. Leur histoire, bien que délivrée avec parcimonie, nous importe.
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