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Citations sur La chasse (92)

- Pour nombre de mes collègues, il est établi que la France est structurellement raciste, que sa dette envers les descendants d'esclaves ou de colonisés - c'est-à-dire envers les gens comme moi - est inextinguible.
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Ceux qui s'approchaient n'étaient pas drogués, ni prêts à mourir, c'était leur civilisation qui se mourrait. Celle qu'il avait défendue toute sa vie. Il était du mauvais côté de l'Histoire.
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La femme qu'il aimait dormait à ses côtés. Elle portait leur enfant dans son ventre.
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Partout dans le pays, c'était la même rage desinhibée, le même effondrement de l'autorité. Une vraie guerre, qui avait lieu tous les jours dans la rue. Une guerre perdue d'avance tant que les flics seraient livrés à eux-mêmes, méprisés ou abandonnés à leur sort par les juges, sous équipés, et honni par certains de ceux qu'ils étaient censés protéger...
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Époque de virus. Punitive, mortifère, purificatrice, qui avait trouvé son symbole: le masque. Posé comme un bâillon, comme le signe de reconnaissance d'une société muselée, hygienisée, et aussi perdue et aux abois...
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Elle se demanda s'ils allaient comprendre un jour, ceux d'en haut, ce qui se passait dehors, dans la vie réelle.
Que les flics de ce pays étaient désormais livrés à eux mêmes. Qu'ils étaient à bout. Qu'ils étaient la dernière digue.
Que cette digue était sur le point de rompre. Que si elle rompait, le crime organisé, les milices, les bandes, les pillards, les pourvoyeurs de chaos et de ténèbres règneraient comme à Rio de Janeiro, à Tijuana ou à Cape Town. Et qu'il n'y aurait plus de paix possible. Pour personne. Ni de justice. Nulle part.
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Servaz songea que la vie était comme ces gyrophares : une lueur entre deux éternités de nuit.
Elle brille un court moment puis s'éteint. Et al seule chose qui demeure, c'est le souvenir de cette lueur. Qui finit par s'éteindre lui aussi.
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Époque de virus. Punitive, mortifere, purificatrice, qui avait trouvé son symbole : le masque. Posé comme un baillon, comme le signe d'une reconnaissance d'une société muselée, hygiénisee, et aussi perdue et aux abois.

Où étaient donc passés les cent mille étudiants qui, d ordinaire, se deversaient à cette heure sur les quais et dans les rues ? Enfermés dans leur piaule sans doute à se morfondre et à essayer de ne pas devenir dingues à force de se cogner aux murs, pour la plupart loin de chez eux et livrés à eux mêmes.
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Car c'était là l'objectif : contrairement à la plupart des forces de police du monde, le policiers français eux, ne devaient pas faire peur. Comme avec le gilet pare-balles, qu'ils devaient porter tant bien que mal sous leurs vêtements pour ne pas avoir une allure trop guerrière. On voulait qu'ils aient l'air d'agneaux, pas de loups. Samira se demanda si, dans un pays où on avait un refus d'obtempérer toutes les trente minutes, des dizaines d'agressions de flics chaque année, des policiers cramés ou traînés par des voitures, et en face, des manifestants éborgnés, mutilés, c'était vraiment une bonne idée.
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Une question hantait Servaz. Et si ces fauves étaient issus de leurs propres rangs ? Et si l’ennemi était à l’intérieur ? Comment réagiraient-ils quand Servaz s’approcherait d’eux ?
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