Mouflets

Chronique américaine d'une famille de 7 enfants et de leurs parents. le titre se réfère au surnom qu'utilise la mère pour appeller l'ensemble de ses enfants.
Chaque chapitre est consacré à un événement familial, montrant ainsi l'évolution de cette grande famille.
La fratrie se compose de 3 filles aînées puis de 3 garçons et enfin la petite dernière.
Une famille très soudée autour de la mère qui est le socle, l'élément central, de cette famille.
En effet, le père souffre de problèmes d'alcoolisme plus ou moins reguliers, cet alcoolisme est suggéré avec subtilité par l'auteure sans en minimiser les effets sur sa famille.
La mère fait de son mieux pour proteger et maintenir l'équilibre de la famille. Malgré ses efforts, les enfants ne sont pas dupes de la situation et chacun réagit différemment.
Il ressort de cette lecture un bel exemple de fratrie solitaire, des enfants forts et fragiles à la fois, des moments de joie et de peine, Une mère vaillante et aimante, une grande famille banale qui essaie de faire de son mieux.

Alléchée par le dossier du "Magazine littéraire" consacré aux femmes de lettres américaines, je me lançais dans la lecture des "Mouflets" pleine d'entrain.
Des les premières pages, j'ai commencé à bailler, je ne suis pas du tout rentrée dans l'histoire. Ces courtes tranches de vie de la famille Vincent et de leurs sept enfants m'ont laissée de marbre, j'ai même eu l'impression de perdre mon temps.
On peut reconnaître à ce roman une construction rigoureuse avec le changement de point de vue des personnages, un style sobre, maîtrisé. Tout cela m'a fait l'effet d'un carcan dont j'aurais bien aimé m'échapper. À l'image de ce que les enfants Vincent ressentent à l'égard de leur famille ?
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Malgré le titre et la couverture ( en poche) assez humoristique ( tableau de Norman Rockwell), de ce court roman , les chapitres se succèdent et révèlent petit à petit les malaises certains qui troublent l'apparente sérénité de la fratrie, et de ses parents. D'une écriture brève et efficace, Susan Minot trace les grands moments de leur existence dont on perçoit les failles: alcoolisme, drogue, dépression, chagrins et interrogations. C'est un ouvrage étonnant.

Famille nombreuse, famille heureuse ? Ca n'est pas forcément le cas ici mais on assiste à de nombreux moments familiaux, heureux ou malheureux. J'ai bien aimé suivre les différents membres de cette grande famille mais j'ai été un moins intéressée quand ils sont devenus grands, presque d'un coup, ça m'a fait une drôle de coupure, j'ai eu du mal à me resituer.

Est-ce en partie autobiographique ? En tout cas, j'ai bien aimé ce roman qui nous plonge, malheureusement, pas assez longtemps dans cette famille atypique.

Un livre qui m'a laissée un peu triste. Des tranches de vie familiale vues par des enfants. Au travers de leur regard, le lecteur est amené à deviner les drames non dits de la vie conjugale des parents.

Une écriture fraîche et sympathique..

J'adore les livres sur les familles nombreuses... mais pas celui-ci. Encore un livre que j'ai fini en soupirant à chaque page : "Quand est-ce que cela se termine ?"... C'est glauque, c'est déprimant. Il n'y a pas vraiment d'histoire, c'est confus, non-dit, deviné, on saute de l'enfance à l'âge adulte sans crier gare, c'est déprimant comme un dimanche d'hiver dehors sous une pluie fine. C'est poisseux, indisieux, on voudrait se débarrasser de cette humidité qui nous colle et nous étreint le coeur et on n'y arrive pas. Voilà la sensation que m'a laissé ce livre. Autant dire que je l'ai abandonné dès que je l'ai lu et que je ne le relirai jamais.
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J'ai voulu lire Susan Minot aprés une émission radiophonique (France culture ?), qui m'avait bien " vendu" cet auteur.
Je suis tombé de haut !
Je n'ai rien trouvé dans ce livre d'agréable.
Quel ennui !
Allez ! donnez moi un Bukowski ou un Jack London, des auteurs vivants.
Pas terminé.