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Citations sur Les crimes du marquis de Sade, tome 1 : L'affaire Ros.. (37)

La victime a honte. Honte de ces outrages que cet homme lui a fait subir, mais aussi et surtout de sa propre naïveté et de sa passivité coupable.
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Seul compte son propre destin fait de petites joies et de grands malheurs. Ce n'est pas que ces gens-là soient indifférents, mais la misère ne se partage pas. Le fardeau est suffisamment lourd pour oser prendre ne serait-ce qu'une once de celui de son voisin. A trop courber le dos, ces pauvres hères finiraient par ramper. Un certain égoïsme contribue bien souvent à préserver un semblant de dignité.
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Ce qui était certain, c'est qu'on aime souvent à salir ceux que l'on envie.
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Julie savait utiliser les faiblesses de la gent masculine. Elles leu étaient presque toutes communes : le sexe, l'argent et un besoin presque vital d'être flatté. Il fallait qu'ils se sentent les meilleurs, que ce soit dans les alcôves, leur profession ou leurs prises de décision qui, coûte que coûte, étaient toujours les plus sages.
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L'impunité des puissants, aussi révoltante qu'elle soit, paraît immuable. Pourtant, on entend bien quelques oppositions au pouvoir. Elles sont même plus audibles qu'auparavant. [...] Les philosophes commencent à semer dans la tête des gens leurs idées nouvelles et de beaux rêves commencent à y germer. L'avenir est plus qu'incertain, mais peut-être bien qu'un jour, les personnes telles que le marquis de Sade seront jugées comme n'importe quel homme de ce pays.
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Elle devait cesser de vivre dans la crainte d'un jugement dernier qui n'aurait pas lieu. Dieu n'était qu'une invention pour enchaîner les hommes et les assujettir. En "baisant" et en se faisant "baisée" de la sorte, elle se libérait de ses chaînes. Étrange conception de la liberté que celle de soumettre une femme à ses perversités plus innommables les unes que les autres. [...] Où était sa liberté dans toute cette immondice ? Cet homme était un démon vomi des enfers. Une atrocité de la nature [...].
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Ton Dieu n'est que chimères. L'homme l'a créé pour mieux se dérober. Et quelle ironie : sa créature le domine. Ta Bible n'est qu'un roman où l'homme, dans sa grande faiblesse, se considère comme son pire ennemi. Une fable où l'être vicieux porte la vertu en étendard.
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Elle met une telle intensité dans ses amitiés, ses haines et des colères. Point de tiédeur chez elle. Elle brûle du feu de ses convictions , elles la consument. Elle se bat pour elles et sa vie semble dépendre de ses victoires. Pourtant, ce brasier aura raison d'elle tôt ou tard
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A trop donner aux autres, on s'oublie et l'on se perd, et la personne que vous rêviez d'être vous est étrangère. Pour être heureuse, il faudrait devenir un tantinet égoïste, mais hélas, ce n'est pas le cas. Elle s'est même effacée peu à peu jusqu'à s'oublier. L'altruisme à son paroxysme. Donner plutôt que recevoir.
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Il était revenu comme il le lui avait dit. Environ une heure après l’avoir laissée dans cette chambre des Halles avec des questions, des doutes et cette peur qui peu à peu l’avait envahie durant ces longues et interminables minutes. Une première torture mentale avant bien d’autres qui ne manqueraient pas de survenir. Avant aussi toutes ces tortures physiques dont elle serait victime. Mais cela, elle ne le savait pas encore.
Avec un sourire carnassier, il l’avait fait monter dans un fiacre dont il avait très vite monté les petits volets de bois pour en occulter les glaces. La peur, elle, n’avait que décuplé. La voiture s’ébranla dans un noir d’encre. Pas un mot n’avait été échangé durant le trajet à l’exception d’une fois, environ à mi parcours.
– Savez-vous où je vous mène ?
– Comment le saurais je ? Vous ne m’avez point dit et je n’y vois goutte, lui avait elle répondu avec un certain aplomb.
Il n’avait pas daigné répondre. Le silence était lourd. Une arme facile, à la portée de tous et qui, bien gérée comme elle l’était par cet homme, pouvait faire bien des ravages. Et en effet, Rose se liquéfiait. Lui, n’ayant que peu de considération pour sa compagne de voyage, fit mine de dormir
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