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Citations sur Les crimes du marquis de Sade, tome 1 : L'affaire Ros.. (37)

Elle met une telle intensité dans ses amitiés, ses haines et des colères. Point de tiédeur chez elle. Elle brûle du feu de ses convictions , elles la consument. Elle se bat pour elles et sa vie semble dépendre de ses victoires. Pourtant, ce brasier aura raison d'elle tôt ou tard
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Il était revenu comme il le lui avait dit. Environ une heure après l’avoir laissée dans cette chambre des Halles avec des questions, des doutes et cette peur qui peu à peu l’avait envahie durant ces longues et interminables minutes. Une première torture mentale avant bien d’autres qui ne manqueraient pas de survenir. Avant aussi toutes ces tortures physiques dont elle serait victime. Mais cela, elle ne le savait pas encore.
Avec un sourire carnassier, il l’avait fait monter dans un fiacre dont il avait très vite monté les petits volets de bois pour en occulter les glaces. La peur, elle, n’avait que décuplé. La voiture s’ébranla dans un noir d’encre. Pas un mot n’avait été échangé durant le trajet à l’exception d’une fois, environ à mi parcours.
– Savez-vous où je vous mène ?
– Comment le saurais je ? Vous ne m’avez point dit et je n’y vois goutte, lui avait elle répondu avec un certain aplomb.
Il n’avait pas daigné répondre. Le silence était lourd. Une arme facile, à la portée de tous et qui, bien gérée comme elle l’était par cet homme, pouvait faire bien des ravages. Et en effet, Rose se liquéfiait. Lui, n’ayant que peu de considération pour sa compagne de voyage, fit mine de dormir
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Tais toi malheureuse! Tu ne sais pas ce que tu dis.L’expérience te manque.Que me parles tu de remords? Peuvent-ils exister dans l’âme qui ne reconnaît de crime à rien? Je suis capable de toutes les débauches de l’esprit et je n’ai pas de coeur. Ce coeur n’existe pas. Ce n’est qu’un nom donné aux faiblesses de l’esprit. Tu vois, en te confessant à moi, tu ne crains donc pas mon courroux et tu te sentiras soulagée. Je t’écoute. Parle! Raconte moi les pires horreurs dont tu t’es rendue coupable.
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La pauvreté avait une qualité : elle apprenait l'économie et la mesure (page 63, édition IFS)
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– Savez-vous où je vous mène ?
– Comment le saurais je ? Vous ne m’avez point dit et je n’y vois goutte, lui avait elle répondu avec un certain aplomb.
Il n’avait pas daigné répondre. Le silence était lourd. Une arme facile, à la portée de tous et qui, bien gérée comme elle l’était par cet homme, pouvait faire bien des ravages. Et en effet, Rose se liquéfiait. Lui, n’ayant que peu de considération pour sa compagne de voyage, fit mine de dormir.
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À priori, pour cet homme, tout pouvait s'arranger avec quelques pièces. Point d'impossible moyennant finances. Les gens de basses conditions pouvaient tout accepter, tout endurer pour cet argent qui leur faisait tant défaut.
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– Allons bon ! Des femmes respectées ? Ici ? En France ? Ne vous retournez-vous pas sur une belle gorge ? Ne parlez-vous pas, entre gens de bonne compagnie, de vos secrets d’alcôves ? Nous donneriez-vous la même place et les mêmes responsabilités que celles qu’on donne pourtant à vos amis sans sourciller ? Je ne parle pas de travailler au champ ou d’autres corvées pour lesquelles, étrangement, nous valons aussi bien qu’un homme. Je parle bien d’emplois avec des responsabilités.
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Julie n’entend rien aux choses politiques, mais ce dont elle est certaine, c’est qu’il est difficile de vouloir remettre en cage un animal qui a goûté à la liberté. Les philosophes commencent à semer dans la tête des gens leurs idées nouvelles et de beaux rêves commencent à y germer. L’avenir est plus qu’incertain, mais peut-être bien qu’un jour, les personnes telles que le marquis de Sade seront jugées comme n’importe quel homme de ce pays.
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Dans quel état allait-elle la trouver ? Elle ne pensait pas uniquement aux blessures physiques. Les plaies visibles. Elle pensait aux autres. Celles auxquelles on ne porte que bien peu d’intérêt et qui pourtant sont les plus graves. Les plus profondes. L’âme meurtrie, l’honneur bafoué, les valeurs que l’on pensait immuables foulées aux pieds par la perversité. Toute une personnalité construite au fil des années et d’expériences diverses balayée à coups de savantes mutilations et d’insoutenables blasphèmes.
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Décidément, ce Voltaire est bien trop caustique à son goût ! Il a beau faire partie des grands esprits de ce siècle, la liberté de ton qu’emploie le vieil homme lui hérisse toujours autant le poil. L’Ingénu n’échappe en rien à la règle. En effet, comment un Huron peut-il être accueilli à Versailles alors qu’il critique le pouvoir qu’exerce la sacro-sainte Église sur le roi de France ? Si un Indien d’Amérique peut railler ouvertement Sa Majesté et être ensuite reçu à sa table, qu’on ne s’étonne pas que le peuple français ne respecte plus guère le pouvoir royal.
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