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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La Nena est le troisième volet de la trilogie de l'auteure espagnole Carmen Mola, mettant en scène l'inspectrice Elena Blanco du BAC (Brigada de Analisis de Casos criminales); malheureusement pour moi, j'ai lu ce troisième tome avant le deuxième. C'est dommage car il y a des allusions au cas précédent et quelques explications auraient été bienvenues.

Cette fois Elena Blanco ne fait pas partie de l'équipe car volontairement elle a quitté la Police après la résolution du cas antérieur. C'est Francisca Olmo, alias Chesca, qui officie comme chef de cette brigade. Un nouveau élément viendra s'ajouter à l'équipe avec Reyes Rentero, nièce de l'ancien chef de Blanco. Tout le monde la prend pour une pistonnée, mais en réalité c'est une policière hors pair qui est venue attirée par le renom de Blanco. Reyes a une particularité, elle est gender fluid, c'est à dire que sa personnalité oscille entre la féminité et la masculinité, ce qui va ajouter du piquant au récit.

Ce tome est hallucinant, c'est un thriller addictif et terrifiant, comportant des chapitres ultra courts, mais je le déconseillerais aux personnes sensibles, elles risquent de faire des cauchemars.

L'histoire démarre avec la disparition de Chesca; rapidement l'équipe pressent qu'elle est en danger car c'est une professionnelle sérieuse et jamais elle ne se serait absentée sans prévenir.
Le récit est original car dès le départ le lecteur sait ce qui arrive à Chesca et observe les hésitations et le manque de preuves de l'équipe, ce qui ajoute de la tension. Au fil des chapitres on saura beaucoup de choses sur la policière Chesca, des choses ignorées par tous. L'équipe du BAC est désemparée et demande de l'aide à Elena Blanco qui acceptera d'emblée.
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Pas à pas on va progresser dans un réseau de plusieurs cas imbriqués, avec un lecteur en apnée, au bord de l'infarctus dans une trame qui nous plonge dans l'immonde fait de maladie mentale et de perversion, le tout baignant dans el Mal absolu. C'est la partie gore du récit que l'auteur livre sans trop de pathos, mais crûment. Dans ce contexte apparaitra La Nena, une petite fille de 7 ans, personnage bouleversant digne de figurer dans un conte d'horreur.

Excellent thriller qui nous présente encore un cas très anormal. Comment fait Carmen Mola pour trouver des sujets aussi trash? (cf La fiancée gitane et le mithraïsme).
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Comme les deux premiers, c'est assez trash, assez violent, assez cru. Âmes sensibles, il vaut mieux vous abstenir.

Le récit est construit comme dans les tomes précédents, chaque partie du livre commençant par un court monologue, une plongée dans les pensées d'une victime. C'est un truc qui marche assez bien avec moi : ça me pousse à en savoir plus, vite. Et puis, Carmen Mola sait comment nous tenir en haleine...

Après les horreurs commises au sein de la Red Púrpura, Carmen Mola nous propose cette fois une paire de serial killer plutôt abjects. Il faut avoir l'estomac bien accroché pour arriver à la conclusion de cette enquête.

Mais j'ai cependant pris plaisir à retrouver les personnages de la BAC et d'en découvrir un nouveau. Cela présagerait-il de nouveau(x) tome(s) ?

Bref, un bon thriller si vous n'avez pas peur des atmosphères gore.
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