Double Je, tome 1

Dans cette série, nous suivons Nobara, une jeune fille intrépide et espiègle qui va voir son monde complètement s'effondrer après la mort de son père puis après celle de sa soeur jumelle, Kotori.

Suite à un concours de circonstance, Nobara est confondue avec sa soeur. Après avoir encaissé l'horreur de la situation, elle commence alors sa quête de vengeance dans l'espoir de découvrir le meurtrier de Kotori.



Momochi Reiko est une mangaka qui excelle dans l'art de plonger ses lecteurs dans les méandres de la mélancolie. Malgré les déceptions et les malheurs qui leur tombent dessus, ses héroïnes en ressortent, cependant, toujours plus fortes. Nobara ne fait pas exception.



Double Je est un excellent manga qui vous tient en haleine jusqu'au dernier tome. de nombreux retournements de situation vous attendent mais aussi de grosses surprises. Momochi Reiko n'en finit pas de surprendre son lectorat.



Une série qui devra donc absolument rejoindre votre mangathèque! Malgré son nombre de tomes restreint (5 tomes en tout), Double Je est un très bon titre alliant romance, policier et drame.
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Ce manga raconte l'histoire d'une famille qui a le malheur de vivre deux drames : une mort accidentelle et un assassinat quatre ans plus tard.
Le titre montre comment les survivantes font face à ces épreuves et continuent leur vie...

Mon avis : Un shojo avec des personnages touchants. L'histoire est émouvante. Il est question d'adieux, de culpabilité et de pardon.

Merci aux éditions Akata qui propose de découvrir en ligne ce tome 1.

Un premier drame touche la famille de Nobara et Kotori quand elles sont adolescentes, ce qui éloigne l'une des jumelles que sa mère tient pour responsable et refuse désormais de voir. Les filles mettent alors en place un stratagème : échanger leur place le temps d'une journée. Elles se ressemblent tellement que leur mère n'y voit que du feu ! L'histoire pourrait s'arrêter là, à cet échange amusant entre les jumelles, mais un deuxième drame vient les frapper et Nobara se retrouve piégée sous l'identité de sa soeur...

Je ne m'attendais pas du tout au tournant que prend l'histoire, assez osé mais très prenant ! On a vraiment envie de savoir comment Nobara va pouvoir s'en sortir si elle continue à mentir sur son identité et si elle trouvera qui est le coupable qui a détruit sa vie et celle de sa soeur.

Les sentiments et réactions des personnages sont peints avec justesse et l'auteur réussit ainsi à nous faire parvenir toute une palette d'émotions liées au deuil. Petits reproches toutefois : même si le premier sert à l'auteur à amorcer le second, la succession des drames, qui plus est, dans un même tome, est un peu too much à mon goût. Idem pour la personnalité borderline de la mère.


Une série en 5 tomes que j'achèterai pour mes élèves, par l'auteur de Daisy, lycéennes à Fukushima.
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Ce n'est pas du tout un shojo classique. Loin de là. Il n'y a presque pas de romance et c'est beaucoup plus psychologique. Il règne une ambiance particulière dans ce manga, que j'aime beaucoup. L'auteur va loin dans la cruauté qu'elle inflige à ses personnages et je plains sincèrement l'héroïne principale, Nobara car voir son père mourir sous ses yeux (par sa faute), être rejetée par sa propre mère, et perdre sa jumelle dans de telles circonstances, c'est véritablement tragique .
Heureusement j'aime quand les auteurs n'hésitent pas à faire souffrir leurs personnages, ça donne plus de relief à l'histoire. Là pour le coup il y a en du relief! C'est même un poil tiré par les cheveux mais ça ne m'a pas empêcher d'apprécier fortement ce premier tome.
J 'ai hâte de suivre la quête vengeresse de Nobara!

Double Je est un court manga en cinq tomes qui raconte l'histoire des jumelles Kotori et Nobara, dont la famille est frappée par le drame. Les deux jeunes filles sont solidaires et soudées malgré un caractère diamétralement opposé, et rien ne pourrait les séparer… sauf le sort qui semble déterminé à s'acharner.

Je suis un peu surprise que cette oeuvre soit étiquetée shojo, tant elle contraste avec ce que j'ai l'habitude de lire dans ce genre. le propos est fort, dur et poignant, puisqu'il est question de la perte d'êtres chers. Au pluriel, oui, car si le résumé donne matière à penser qu'il va arriver quelque chose à l'une des jumelles, c'est d'abord un autre deuil qu'elles subissent de plein fouet.

Et honnêtement, je ne sais pas quoi en penser. Je n'ai pas vraiment été touchée par cette mort, elle retentit trop comme une nécessité scénaristique, un moyen de lancer l'intrigue, plutôt que comme un rebondissement censé ébranler le lecteur. Peut-être survient-elle trop vite, trop tôt, mais c'est justement ce qui intensifie son côté « on pose ça là et on enchaîne avec la vraie histoire ».

Le destin des jumelles est mieux amené, parce qu'on a entre-temps appris à les connaître et à s'attacher à elles. Elles se dissocient également de cette image que leur donnent les premières pages, et qui était surtout le reflet de la vision parentale : la soeur parfaite adorée, et la petite peste capricieuse.

Même si le thème de la gémellité (et des échanges d'identité) a souvent été exploité, et ne déborde par conséquent pas d'originalité, le scénario reste intéressant, et pour le moment assez bien mené, à l'exception du choix d'introduction susmentionné.

Par son sujet, ce manga m'évoque un peu Echoes, et par son ambiance, l'émouvant Bitter Virgin que j'ai lu en début d'année. En tout cas, c'est un récit très prenant, et j'imagine que, en dépit de tout ce qu'ils ont déjà traversé, les personnages ne sont pas au bout de leurs peines. Je suis curieuse de voir ce que la suite va leur réserver.
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« C'est quoi cette justice qui innocente des assassins ?! »

J'avais tenté une première lecture de Double Je en 2015 avec les deux premiers volumes mais cela m'avait rendue tellement triste que j'avais préféré laisser la série de côté. Ce n'est que cinq ans plus tard, il y a donc quelques jours, que j'ai enfin décidé de reprendre ma lecture à zéro en lisant la série entière de cinq tomes d'une seule traite… Ce fut un véritable ascenseur émotionnel, une histoire qui m'a remuée de l'intérieur, qui m'a marquée !

Double Je, de quoi ça parle ?

Kotori et Nobara sont soeurs jumelles. Bien que pourvues de caractères opposés, celles-ci s'entendent à merveille, il leur arrive même d'échanger leurs identités, ce pour diverses raisons. Leur famille se relève tout juste d'un terrible drame que le sort s'acharne une fois de plus sur elle… un membre de la famille se fait assassiner.

Mon avis…

Double Je a été une lecture particulièrement intense et éprouvante psychologiquement. Il m'a fallu quelques jours pour m'en remettre et lorsque j'ai eu fini la série, j'ai peiné à m'endormir, je me sentais énervée… En colère contre le monde. Ce manga a la particularité de toucher son lecteur en plein coeur, il a habilement joué avec mes émotions. J'ai été terriblement triste, j'ai eu quelques frayeurs et j'ai senti un horrible sentiment d'injustice envers certains événements de l'intrigue, des drames mais aussi des problèmes de société plus qu'alarmants…

Si la grande force de Double Je repose en partie sur les puissantes émotions qu'il procure, le titre est également pourvu d'une forme de dénonciation intéressante. En effet, son message est une véritable attaque envers une justice japonaise bancale qui m'aura fait, à maintes reprises, m'arracher quelques poignées de cheveux ! Impuissants, nous assistons à un procès long et fastidieux, même plus pour les victimes que pour l'accusé, à des journalistes et autres nuisibles qui harcèlent la famille sans même penser à leur peine… Nous sommes témoins de nombreuses situations révoltantes !

Le système démontre que ce n'est pas l'assassin qui paye… Au contraire, nous avons l'impression que la famille de la victime a été condamnée à mort, celle-ci s'effondre. Si certains cèdent à la folie ou au dénis, Nobara, elle, refuse d'abandonner et décide d'accomplir sa propre justice. Elle ne peut tourner la page… pas tant que le meurtrier ne sera pas sanctionné. Cela devient une véritable obsession et, au fil des années, alors que son entourage oublie progressivement la victime, elle reste fidèle à ses objectifs, même si personne n'arrive vraiment à la comprendre. Cet assassin a détruit sa vie avec celle de la défunte qui a été ainsi privée de tous ses futurs bonheurs. La colère et la tristesse de Nobara m'ont touchée, imaginer se retrouver à sa place était particulièrement angoissant. Ses réactions, guidées par la haine, m'ont semblé réalistes. Je me suis parfois vue en elle… Lorsque je suis en colère, je suis capable de tenir le même genre de propos qu'elle.

Si la lecture est extrêmement prenante et oblige une lecture des cinq tomes d'affilée, l'intrigue souffre tout de même de quelques défauts comme des facilités scénaristiques un peu trop fréquentes, des sujets lancés mais pas toujours exploités… Je pense notamment à la question de la peine de mort ou aux conséquences d'un choix difficile effectué par Nobara dans le premier tome qui perdent en intensité de volume en volume. J'ai eu l'impression que l'autrice ne savait pas toujours où elle allait en écrivant, notamment au sujet d'un personnage qui doit être un comédien un peu trop doué pour la crédibilité de certains retournements de situation. Cela dit, même si l'intrigue n'est pas totalement maitrisée, les fortes émotions ressenties durant la lecture compensent vraiment cette faiblesse.

L'ambiance est sombre tout au long du récit, il s'agit d'une lecture assez dure qu'il vaut mieux ne pas entamer si vous vous sentez déprimé. Les drames, les difficultés psychologiques et les injustices s'enchainent jusqu'à la fin du cinquième tome qui se clôture tout de même sur une note positive, sur une lueur d'espoir.

En ce qui concerne le dessin, Reiko Momochi nous offre un trait doux et mignon qui tranche avec les thèmes graves de son manga ainsi qu'un découpage varié et dynamique. Elle met parfaitement en scène les passages émouvants et dramatiques qui gagnent ainsi en intensité.

Côté édition, Akata nous offre de très jolis volumes avec une typographie très mélancolique pour le titre, cela me fait penser à des ruines qui sont progressivement réinvesties par la nature. Les cinq volumes reconstituent une fresque sobre mais plutôt poétique sur les tranches.

Conclusion…

Malgré une intrigue un peu bancale, Double Je est une oeuvre inoubliable grâce aux émotions fortes qu'elle parvient à communiquer au lecteur ainsi qu'à sa dénonciation d'une justice japonaise qui peut se montrer parfois assez irrationnelle. Il s'agit d'une série qui se dévore rapidement, le lecteur se retrouvant vite en quête du dénouement qui pourra soulager ses frustrations. Les thèmes sont durs, il faut faire attention aux plus sensibles car cette lecture est émotionnellement assez éprouvante. Si vous cherchez un manga sur le deuil, la justice et la vengeance, si vous cherchez une histoire profondément touchante… Alors, Double Je est fait pour vous !
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Double jeu de Reiko Komochi.
Titre que je ne connaissais absolument pas mais merci @kae_morrigan parce qu'après avoir critiqué quelques premiers tomes de différents shojo... elle a épargné celui-ci sur son mur Instagram, me donnant du même coup envie de le lire.
Il faut dire que... ce n'est pas un shojo, même s'il est classé comme tel et s'il y a bien un embryon d'intrigue sentimentale. Mais on est plus dans un shojo du type "tue-moi plutôt sous un cerisier", one-shot également paru aux éditions Akata. En gros, le Thanatos est plus de la fête, si j'ose dire, que l'Eros.
C'est plus le premier tome d'un thriller psychologique sur fond de gemellité et de drame familial, mais la couverture est trompeuse (je ne me serais pas arrêtée). Au final, c'est rapidement addictif : un thriller en 5 tomes avec des illustrations qui rappellent le genre du shojo alors que l'on rentre très vite dans le vif du sujet. Meurtres, suspense, drames.
Plutôt un seinen pour 14 ans et plus.

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Je débute dans l'univers du manga, mais pour pouvoir en conseiller à nos usagers j'ai décidé de m'ouvrir à cet univers. J'ai choisi celui ci un peu par hasard, je trouve les illustrations très belles surtout quand je compare au truc du genre Dragon ball ou Naruto (pour ce genre la les lecteurs devront se passer de moi!)
L'histoire quand à elle est vraiment dure. Un double drame et un échange d'identité, voilà pour la trame de ce manga poignant qui me fait un peu froid dans le dos.... j'ai quand même envie de lire la suite.

« Double Je », manga de Reiko Momochi et des éditions Akata, malgré le style de dessin et l'âge des personnages principaux, n'est pas un shojo, c'est l'inverse : une histoire dramatique qui commence très vite.

Nobara et Kotori sont jumelles, l'une est vive et l'autre posée, mais pour le reste, difficile de les discerner. Un jour, un terrible drame survient et l'une d'elles est considérée comme responsable et mise à l'écart de la maison familiale. Quelques années plus tard, les jumelles sont adolescentes et se voient régulièrement malgré la situation. Elles prennent même l'habitude d'échanger leurs places quelques heures afin que l'une puisse voir sa mère sans craindre sa colère. Malheureusement, un autre drame survint et va tout bousculer.

Je reste vague, notamment sur les noms des jumelles à qui certaines choses arrivent, car j'ai pu constater que le résumé était également très évasif sur le sujet. du coup, je ne veux pas spoiler ! Ce qui est sûr, c'est que les événements sont très sombres et on comprend pourquoi l'une des deux jumelles pleure sur la couverture. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi dramatique surtout dès le premier tome, à se demander ce qu'il risque de se passer par la suite, à ce rythme ! Mais ça m'a quand même plu !

Je continue ma découverte des éditions Akata avec cette série prometteuse qu'est Double je.

Nobora et Kotori sont des jumelles qui ont perdu leur père très jeunes lors de vacances au bord de l'eau. Leur mère aura beaucoup de difficulté à faire son deuil et aura même des propos accusateurs envers Nobora. C'est en la sauvant de la noyade que leur père périra.
Des années plus tard, Nobora vit chez leur grand-mère alors que Kotori est restée au côté de leur mère. Malgré sa culpabilité, Nobara échange régulièrement son identité avec Kotori pour pouvoir profiter de leur mère jusqu'au drame…

Ce premier tome vous met tout de suite dans l'ambiance. Dès les premières pages, les jumelles accusent un premier décès qui scindera la famille. Je suis restée perplexe quant au choix de Nobora de partir au vu de son âge au début du tome et de la « facilité » avec laquelle la mère la laisse. Même des années après, Nobora ne voit pas sa mère, hormis lors des échanges d'identité. D'une certaine, Kotori se retrouve entre deux feux, bien qu'on ne voit pas de guerre ouverte entre leur mère et Nobora.
Reiko Momochi installe une atmosphère lourde et sombre, entre deuil, culpabilité et rancoeur.
J'étais assez déroutée par le style du manga, très shojo certes, de grands yeux, des émotions exacerbés, mais qui détonne par rapport au côté dramatique.

Kotori et Nobora ont des caractères aussi différents, qu'elles sont semblables physiquement. Nobora est plutôt rebelle, indépendante, mais dévorée par la culpabilité. Kotori est plus posée. Elle est compatissante et généreuse, dévouée à sa mère et à sa soeur.
Comme je le disais plus haut, le comportement de leur mère m'a surpris. C'était une femme très amoureuse de son mari qui se retrouve veuve assez jeune et qui accuse ouvertement sa jeune fille de sa mort. C'est très dur, sachant que les jumelles sont elles-mêmes en deuil, qui plus est, Nobara se sent affreusement coupable. de plus, elle n'a aucun problème à laisser Nobora vivre chez sa grand-mère sans la voir, ni lui parler pendant des années. Elle m'a mis assez mal à l'aise, mais je crois que ça permet de s'attacher encore plus à Nobora.

Double je m'a emballé avec ce premier tome émouvant. Reiko Momochi laisse une place à un peu d'humour dans son univers tragique. On referme le manga avec le coeur serré en espérant un brin de lumière pour la suite.


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