On est jeune, on veut être cool ouin, pis on laisse des imbéciles mutiler ce qu’on a de plus précieux, son corps! Pas juste des p’tites jeunes, j’ai vu des
femmes de quarante-cinq ans avec un affreux tatouage sur l’épaule ou le bras! Elles ne les cachent même pas, elles pensent que ça va nous séduire alors que moi, ça me fait reculer de trois pas. C’est comme les piercings ! ça aussi ça me donne des frissons. Je ne peux pas croire qu’on puisse laisser transpercer son corps avec les risques d’infection et les hématomes qui peuvent surgir et rester à vie.
Quand je regarde ce qu`on dit d’un tel ou d’une telle sur Internet, que ce soit un chanteur, un sportif, un comédien ou un politicien, il est inconcevable de lire autant de critiques gratuites et méchantes comme il s’en trouve. Ce que je déplore, c’est que les personnes visées ne peuvent pas les retirer. C’est très dommageable, l’Internet, parce que n’importe qui avec un site, un convieux ou un ennemi, une bonne femme ou un p’tit baveux,peut détruire un film, un disque ou un livre en quelques phrases. Sans penser que ça prend des mois, parfois des années à réaliser une œuvre.
Un enfant, ça grandit, pis ça finit par t’envoyer au diable ! Ca ne se soucie pas des sacrifices que tu as faits pour ne pas déranger sa quiétude. J ’ai vu trop d’hommes rester avec leur femme pour les enfants et s’en ronger les ongles jusqu’au coude plus tard. Des enfants, à un certain moment ça s’en va, et toi tu restes pris jusqu'à la fin de tes jours dans une union où il n’y a jamais eu d’amour. Je ne voulais pas d’une telle agonie...
Ce qui me déplaît à outrance, ce sont les mâcheuses de gomme! Je suis incapable de voir une femme chiquer sa gomme à gauche et à droite durant des heures. Même pour contrer sa nervosité! Une mâchée de gomme, ça enlève toute la classe d’une femme. Elle pourrait s’habiller chez Versace et habiter le Ritz Carlton lors de ses déplacements,elle perdrait tout mon respect si elle mâchait de la gomme.Surtout en public!
les fumeuses! J ’ai horreur de l’odeur de la cigarette! Je me souviens avoir dansé avec une belle jeune femme à un mariage, et avoir reculé de deux pieds à cause de l’odeur de tabac qu’elle dégageait. Tout son charme s’était évanoui d’un coup! Je l’imaginais devenue vieille, avec la voix rauque causée par les ravages de la nicotine ! On dirait que c’est pire pour la femme, cette brisure des cordes vocales.
Anne-Laure Bondoux nous parle de son nouveau roman, Valentine ou la belle saison, qui sortira le 04 octobre aux éditions Fleuve.
À 48 ans et demi, divorcée et sans autre travail que l?écriture d?un manuel sur la sexualité des ados, Valentine décide de s?offrir une parenthèse loin de Paris, dans la vieille demeure familiale. Là-bas, entourée de sa mère Monette et du chat Léon, elle espère faire le point sur sa vie.
Mais à la faveur d?un grand ménage, elle découvre une série de photos de classe barbouillées à coups de marqueur noir. Ce mystère la fait vaciller, et quand son frère Fred débarque, avec
son vélo et ses états d?âme, Valentine ne sait vraiment plus où elle en est.
Une seule chose lui semble évidente : elle est arrivée au terme de la première moitié de sa vie.
Il ne lui reste plus qu?à inventer ? autrement et joyeusement ? la seconde.
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