Citations sur Les chroniques de MacKayla Lane, tome 1 : Fièvre noire (85)
- Y a-t-il des choses que vous ne connaissiez pas ? ne pus-je m'empêcher de demander.
- Assez peu.
- Là, ma belle, tu commets la même erreur monumentale que la plupart des femmes : tomber amoureuse du potentiel d'un homme. Il est rare que nous ayons le même avis que vous sur ce point, et encore plus que nous ayons l'envie de le réaliser. Cesse donc de te faire des illusions sur celui que tu voudrais que je sois, et regarde-moi tel que je suis en réalité.
Je savais que je devais surveiller mon budget, mais c'était plus fort que moi. J'ai toujours été accro aux livres et à la musique. Avouez qu'il y a pire, comme dépendance !
- [...] Cette ville est un cauchemar, oui ! Je ne sais pas ce qui me retient de vous flanquer mon poing dans la figure !
- La crainte de vous casser un ongle ? suggéra-t-il d'un ton si suave et si hautain qu'une nouvelle bouffée de rage monta en moi.
La situation est dramatique. Ce n’est plus une question de vie ou de mort, mais de quelque chose de pire que la mort.
Après avoir quitté O'Bannions, nous étions rentrés à la librairie, et Barrons m'avait demandé un rapport complet de ce que j'avais perçu. Puis il m'avait laissée seule dans la boutique pour aller, selon ses propres paroles "en reconnaissance dans les zones les plus inquiétantes du réseau d'égouts de la ville".
J'entendis un raclement d'acier sur le pavé, un bruissement d'étoffe, puis plus rien. Le silence absolu.
- Là, ma belle, tu commets la même erreur monumentale que la plupart des femmes : tomber amoureuse du potentiel d'un homme. Il est rare que nous ayons le même avis que vous sur ce point, et encore plus que nous ayons l'envie de le réaliser. Cesse donc de te faire des illusions sur celui que tu voudrais que je sois, et regarde-moi tel que je suis en réalité.
Les gazelles ne fraient pas avec les lions, surtout lorsqu'ils sont affamés de chair fraîche...
On se demande toujours comment on se comporterait dans une situation dramatique, si on aurait assez de courage pour se battre, ou si on s'est toujours cru plus fort qu'on ne l'est en réalité. Est-on une force de la nature, solide comme un chêne, ou une fragile orchidée qu'un souffle déracine?