AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,7

sur 22 notes
5
4 avis
4
6 avis
3
3 avis
2
2 avis
1
0 avis
Un premier roman de Jon Monnard qui est une vraie réussite. J'ai été surpris par son écriture dense, dans un style très ciselé avec peu de dialogues.
Il m'a fallu quelques dizaines de pages pour me mettre dedans, ensuite cela coule et les pages défilent avec plaisir...
L'auteur nous narre une histoire surprenante, la plongée d'un jeune homme dans le monde de la mode, un monde pour lequel il n'est pas prêt et dans lequel il va se brûler les ailes...
Fêtes, trahisons, médiatisation à outrance font les ingrédients principaux de cette belle découverte, la fin apaisante m'a permis de tourner la dernière page avec le sourire, sur une belle note d'espoir!
Commenter  J’apprécie          210
Et à la fois je savais que je n'étais pas magnifique.. mais qu'est ce qui se cache derrière ce grand titre et cette belle couverture..
C'est le premier roman de Jon Monnard et surement pas le dernier.

Coska est élève, mais différent des autres jeunes gens de son âge. Il décide de vivre, de fuir et d'écrire. Il décide donc d'écrire jour après jour, mais réalise qu'écrire n'est pas aussi facile que cela et que devenir écrivain demande un vrai talent artistique. Mais le succès n'est pas au rendez vous que ce soit auprès des magazines, et même au près du libraire de la Colère.

Un jour, la jeune fille de la concierge de son immeuble lui parle d'un concours qui consiste à imaginer sur une dizaine de pages, un concept pour la prochaine collection de prêt-à-porter de luxe automne/hiver de la marque Martha Kahl.

Coska est le grand gagnant de ce concours. C'est à partir de ce moment là que tout va basculer dans sa vie. le monde de la mode est fait de strass, de paillettes, de richesse, mais aussi celui des des faux semblants, des trahisons, de la drogue, de beaucoup d'alcool et des amours complètement fou. le rêve éveillé du jeune homme va se transformer en une chute libre dans l'enfer.

Puis, la troisième partie du roman, que je vous laisse découvrir, la plus belle partie pour ma part.

Jon Monnard dans son premier roman parvient à nous transposer le questionnement d'une jeunesse pleine de rêves qui vit a travers les réseaux sociaux.
L'écriture est très belle, même parfois poétique, à travers de belle métamorphose ; on se retrouve a rêver des légendes d'une ancienne librairie par exemple.

Je vous recommande donc fortement ce premier ouvrage de Jon Monnard, et qu'une hâte, de découvrir son prochain roman.
Commenter  J’apprécie          160
Un texte original, une plume atypique. Un très bon moment de lecture.

Une histoire qui monte crescendo dans l'expression des sentiments, des ressentis internes du personnage principal : Coska.

J'ai aimé la construction du livre. Une construction en trois parties où nous trouvons un début et une fin identiques dans la narration et un milieu où l'auteur a exploité au maximum les émotions, le phrasé très imagé, nous donnant moult détails sur la façon dont notre Coska va peu à peu se transformer avant d'arriver au point de non retour.

A travers ses pages, l'auteur exprime avec justesse et habileté les travers du succès immédiat, inattendu, brutal. Un succès qui vous offre les portes du rêve, de la folie, de la décadence, un monde de la mode cruel, factice, où il est si facile de se perdre, de s'oublier, au milieu de toutes ces paillettes et ces bulles.

Coska est une personne attachante, introvertie, un peu timide, un peu seule, un peu sensible. L'intérêt soudain qu'on lui porte et qui lui ouvre des lieux inconnus et presque irréels, va lui faire perdre pied, le déstabilisant, lui offrant ainsi une raison de divaguer et de partir dans des délires internes assez bien exploités par l'auteur pour nous montrer tout l'enjeu, toutes les conséquences, de ce que Coska vit.

Les personnages secondaires sont bien détaillés, avec des personnalités propres, intéressantes, loufoques, pas si naïves que ça, adaptées parfaitement au monde créé par l'auteur, un monde pas si factice que cela peut-être...

La plume de l'auteur est aérienne, percutante, criante de naturelle et de vérité.
Une plume qui vous fait ressentir un panel de sentiments par des mots qui vous pousse à l'imagination, qui vous offre une image parfaite des sensations et des expressions faciales qui peuvent envahir Coska.
Une plume qui ne cache rien, au contraire de l'univers dans lequel nous plonge l'auteur. Un univers fait de promesses soufflées, d'amitié faussées, de succès éphémères.

Ce roman, c'est un bon récit original, bien mené, qui suscite l'intérêt jusqu'au bout. Un roman qui vous fera réfléchir, réagir forcément, car il aborde des thèmes comme les réseaux sociaux et leur impact sur votre vie, les conséquences de cette télé-réalité qui vous propulse dans l'inconnu et le succès avant de retomber dans l'anonymat aussi brutalement qui vous y êtes entrés, mais aussi ces relations et ces personnes sur lesquelles vous pouvez compter, ces rencontres d'une vie qui vous apportent beaucoup plus que ce triomphe périssable.

En bref, un récit aussi fascinant que cruel tant par son écriture que par son histoire particulière, qui vous réserve bien des surprises. J'ai passé un excellent moment de lecture. Un livre qui m'a permise de découvrir la plume atypique et vraiment superbe de l'auteur : j'adore !
Pour un premier roman, je lui dis bravo.
Lien : http://mateiva.blogspot.fr/2..
Commenter  J’apprécie          140
Un très bon moment de lecture pour un roman comme j'en ai rarement lu.
Une plume également plaisante, et une histoire qui va nous faire partir à la rencontre de Coska, un jeune homme voulant faire carrière dans le milieu de la mode, qui ne vas pas vraiment correspondre à ce qu'il pensait. J'ai pris plaisir à suivre ce personnage sensible, mais qui va tout faire pour réussir dans un milieu où règne l'hypocrisie est reine.
Je tiens à remercier Babelio et l'éditeur, sans qui je serais certainement passé à côté de ce roman qui m'a marqué et que je ne suis pas prêt d'oublier.
Commenter  J’apprécie          110
Dans ce premier roman où l'apprentissage et le paraître ont une place centrale, on oscille entre l'amour de la littérature et le monde de la mode. le beau à la part belle mais le tout se dessine sous fond d'une jetset dépravée et hypocrite dans laquelle trouver une place n'est pas chose facile ni acquise pour notre héro à la fois sensible et perfectionniste. Et l'on s'immisce si bien dans l'esprit et le ressenti de Coska que l'on a parfois l'impression de vivre cette vie à sa place.
Ainsi, Jon Monnard parvient à transposer à la perfection le questionnement d'une jeunesse pleine de rêves et d'espoirs. Une jeunesse naïve qui prend conscience de la difficulté à trouver sa place dans un monde si éloigné de ce que l'on peut être fondamentalement, de la cruauté des mondanités et de l'être humain.
Lien : http://livresselitteraire.bl..
Commenter  J’apprécie          110
Coska est un jeune homme discret préférant la compagnie des livres à celle des jeunes de son âge. Étudiant dans une école d'art, il ne se sent pas vraiment à sa place dans cet endroit où l'on essaye de formater les futurs artistes afin de les ranger dans des cases. Alors, Il décide de claquer la porte des études afin de devenir auteur et ceci malgré les conseils avisés de son professeur qui a su voir son potentiel et qui croit en lui.

Un jour, Julia, une ado qui découpe des photos de magazines de mode qu'elle colle aux murs de sa chambre de façon frénétique, lui parle d'un concours littéraire organisé par une célèbre marque de vêtements.

Gagnant du concours, il se retrouve propulser dans un monde de paillettes et de poudre de perlimpinpin. S'ensuit au fil des pages des amitiés superficielles, des soirées arrosées à coup de gin tonic, jusqu'au moment de la chute de son piédestal. Car n'oublions pas que dans la mode, ce qui est tendance aujourd'hui a de grande chance de tomber aux oubliettes demain. Une dégringolade qui s'avisera être une renaissance salvatrice à Coska et qui lui permettra de vivre sa vie plus sereinement.

En lisant ce livre, je n'ai pu m'empêcher de faire le parallèle avec la téléréalité. Combien de jeunes, non pas dépourvu d'un certain talent, ont été jeté comme de vulgaires kleenex juste après usage ? Que sont devenus les recalés des Star Academy et compagnie, ces jeunes gens pas préparés à autant de médiatisation et laissés sur le carreau sans accompagnement psychologique ? Combien d'entre eux n'ont pas supporté de redevenir des inconnus ont sombré dans l'alcool ou la drogue , sans parler des tentatives de suicide?
Un premier roman écrit avec la fougue d'un jeune auteur prometteur.
Commenter  J’apprécie          80
On plonge délicatement dans le monde du personnage principal avant d'être catapulté dans un univers complètement déroutant, intense, passionné et passionnant et c'est si bien écrit.
C'est un excellent roman !
Commenter  J’apprécie          50
J'aime les premiers romans. Parce qu'on y sent la fébrilité de l'auteur, sa fougue, son audace, ses hésitations. Son envie d'écrire, plus forte que tout. Parce que c'est avec le premier qu'il faut tout donner (afin de changer les données 🎵, comme le chantait un groupe de mon jeune temps, mais je m'égare.) Parce qu'après tout, on ne sait pas s'il y en aura d'autres… Ici, on se dit que le jeune homme doit en avoir sous le stylo pour être préfacé par Philippe Besson. Alors, on s'y jette à coeur perdu - et on succombe. Chute libre sans parachute.

Je ne connais pas l'homme, je ne connais pas l'auteur. Je ne connais pas les dessous de la chose, la part de fiction, la part de réel, si l'histoire de cet écrivain en herbe propulsé dans le milieu de la mode par un étrange concours de circonstance a quelque chose à voir avec l'auteur, le vrai, ou pas. Je ne connais pas non plus ce petit monde là - mais j'ai eu l'occasion de travailler dans celui du Septième Art, et, croyez-le ou non, ce livre m'a rappelé des souvenirs. Des détails. Des anecdotes. Des moments (sur)vécus. L'histoire en elle-même, tient la route. Pas très originale, certes, mais bien construite, bien rythmée, bien ficelée. Les rêves d'un gamin et les (dés)illusions d'un monde d'artifice, le besoin de trouver sa place, à n'importe quel prix.

Mais ce qui retient surtout l'attention dans ce livre, c'est son style. Incisif. Acerbe. Sans limites. Jon Monnard gratte sur la surface, les mots sont à vif, la crasse gicle. Violent comme un coup de poing dans les côtes. Sous les paillettes et les projecteurs, on baigne dans le poisseux, la provoc. L'approche est minimaliste, les leçons de vie crachées par des personnages sordides. Ca pue le désespoir moqueur à chaque ligne, à la Chuck Palahniuk ou Bret Easton Ellis. En refermant un premier roman, on sait, parfois, s'il y en aura un suivant dans la carrière de l'auteur. Ici, on n'en doute pas une seconde. Et on sera là pour le lire ! 📖
Commenter  J’apprécie          50
J'ai vu passer ce livre sur mon fil d'actualité, et c'est surtout son titre avant même son sujet qui m'a immédiatement paru sublime et très intrigant. Je n'ai donc pas hésité quand je me suis vue offrir la possibilité d'un partenariat via BABELIO et les Editions L'AGE D'HOMME, que je remercie.

COSKA est un jeune homme secret et réservé inscrit dans une école d'art à laquelle il ne parvient nullement à s'intégrer. Dans cette enceinte où la créativité devrait régner, il ne voit que du conformisme chez ses camarades, de l'uniformité, et il étouffe. Toujours à l'écart des autres élèves, isolé dans un livre, il sèche les cours et finit par se faire renvoyer de l'établissement, malgré le soutien de BATAILLE, seul professeur à refuser de le laisser gâcher le talent qu'il décèle chez COSKA. Livré à lui-même, il décide alors de réaliser le projet qui lui tient à coeur, celui de se faire publier. Il confie son manuscrit à un vieux libraire revêche, et participe dans le même temps à un concours, organisé par une célèbre marque de vêtements, pour écrire le concept de sa prochaine collection.

COSKA va ainsi être immergé dans le monde de la mode et y retrouver, accentué au centuple, la superficialité, les mensonges, les trahisons et les excès qui l'ont amené à fuir son école d'art. Un monde où seuls la réussite, les profits et le paraître comptent, où l'humain est quantité négligeable alors que COSKA croyait toucher à son rêve d'écrivain. Pour l'espoir de réaliser celui-ci, le jeune homme va se renier et rapidement se perdre, prenant le risque de définitivement y égarer tant son corps que son esprit.

Il m'a fallu quelques pages pour que l'histoire m'accroche. Tout le premier chapitre, qui compte quand même une cinquantaine de pages, est rédigé à la troisième personne du singulier, et cette distance a fait obstacle à ce que je rentre dans l'histoire, rendant par ailleurs, à mon sens, le style un peu lourd voire même parfois ampoulé. J'ai immédiatement senti la différence quand au chapitre deux COSKA devient le narrateur; un changement de rythme salutaire, qui a relancé mon intérêt jusque-là quelque peu assoupi et perplexe, et mon envie de découvrir plus avant le personnage de COSKA à travers cette proximité nouvelle.

Assurément, ET A LA FOIS JE SAVAIS QUE JE N'ETAIS PAS MAGNIFIQUE est une leçon de vie. Ce roman parle des rêves de jeunesse, de l'ambition de la jeunesse, de sa naïveté, de ce dont elle est capable pour réussir, de ce qu'elle est parfois amenée à sacrifier. Il évoque aussi et surtout, car c'est cela que l'on voudra retenir de ce roman, sa capacité de résilience face à l'échec et à la déception, et de l'espoir jamais éteint qu'elle porte.

Il m'a tout de même manqué un peu de matière; l'histoire aurait gagné à bénéicier d'un peu plus de profondeur, et quelques passages m'ont laissée perplexe et n'ont à mon sens pas suffisamment d'explications, mais il ne faut pas oublier qu'il s'agit du premier roman de l'auteur et qu'à ce titre, ce livre est tout de même très réussi.

A noter enfin, une très jolie préface de Philippe BESSON.

Lien : http://cousineslectures.cana..
Commenter  J’apprécie          50
Il faut peut-être y voir une coïncidence perverse, mais c'est la seconde fois que je trouve un auteur helvète aussi sublime qu'hétérosexuel. Mais surtout, aussi sympathique que doué, et c'est peut-être ça, finalement, la marque de fabrique d'un écrivain chez nos voisins à l'impassible neutralité. Après Joël Dicker, qui avait fait vibrer le coeur de quelques midinettes – dont votre serviteur – et accompagné un paquet de lecteurs dans les pas de Marcus Goldman, voici que le tout aussi jeune Jon Monnard signe aux éditions L'âge d'homme son premier roman, au titre aussi long qu'intriguant, Et à la fois je savais que je n'étais pas magnifique.

Coska est un jeune homme à l'étroit dans une école d'arts dont il semble hermétique aux différents codes et comportements. Pourtant estimé brillant par certains professeurs, cette jeune étoile connaîtra le destin de tous les astres soumis à la pression : au bord de l'implosion, il fera le choix de tout plaquer pour se consacrer à sa passion viscérale qu'est la littérature, et surtout l'écriture.

Après avoir remporté un concours d'écriture pour une maison de haute couture réputée, il collaborera en grande pompe avec cette marque désireuse d'intellectualiser son image. Des étoiles plein les yeux, le jeune auteur découvrira à ses dépens un monde aussi hostile que superficiel, fait de faux semblants, de gloires éphémères et de promesses dorées.

"Les ignares, les profiteurs se sont entichés de la littérature, de la bohème, de l'intellectualité comme de simples accessoires extérieurs ou des vecteurs d'images, sans grande profondeur."

De son vrai nom Jonathan Monnard, écrivain en herbe depuis ses douze ans, grand lecteur, instagrammeur prolifique et par ailleurs comédien amateur dans la troupe de théâtre Les Culturés, l'auteur s'est dit inspiré par un concours d'écriture organisé par la marque Prada, y voyant là une trame propice à l'écriture de ce roman dont il avait fait la promesse à sa mère quelques années avant son décès.

Préfacé par le célèbre Philippe Besson, ce premier roman est surprenant dans ses thématiques, celles de la fugacité du succès, de la superficialité des apparences, et finalement, celle des illusions perdues. Un court roman initiatique et pourtant terriblement lucide sur la tyrannie du faux semblant dans le milieu de la mode comme dans sa représentation dans les réseaux sociaux, que j'ai lu avec beaucoup de plaisir et auquel il faut reconnaître de belles qualités. Jon Monnard aspire, et je ne le blâmerai surtout pas, à continuer d'écrire, des romans comme des scénarios. On ne demande pas mieux.
Lien : https://www.hql.fr/et-a-la-f..
Commenter  J’apprécie          40



Lecteurs (52) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature LGBT Young Adult

Comment s'appelle le premier roman de Benjamin Alire Saenz !?

Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers
L'insaisissable logique de ma vie
Autoboyographie
Sous le même ciel

10 questions
42 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeune adulte , lgbt , lgbtq+Créer un quiz sur ce livre

{* *}