Tokyo crush

Ce livre m'avait fait de l'oeil à sa sortie après avoir vu l'autrice dans plusieurs émissions de radio et télé. Je trouvais le sujet sympa et j'étais curieuse de le découvrir. Pourtant j'avoue avoir été déçue par ce dernier. Il est trop mal amené sans réel plan, rien n'est structuré et on saute d'une époque à une autre sans vraiment de chemin précis et tout est trop survolé. J'aurais préféré à la rigueur un roman sur son histoire depuis qu'elle a commencé sa vie au Japon, là on s'y perd un peu. Et finalement, je n'ai pas compris pourquoi elle parlait de Roland sans le connaître ni l'avoir rencontré. Alors certes c'est une référence au niveau des hosts mais finalement elle revient trop dessus sans qu'il y ait un réel intérêt. J'ai du mal à cerner finalement où l'autrice voulait vraiment en venir sur ce livre. Est-ce une critique de la société japonaise, une façon de se moquer ou un réel intérêt ? En fait, on est trop frustré par cette lecture qui ne semble pas assez aboutie.

En résumé, Tokyo crush ne m'a pas vraiment séduit. Certes, il y a des passages intéressants, j'ai appris quelques mots mais en même temps je n'ai pas été convaincue par cette lecture qui manque de profondeur et d'intérêt sans compter que je n'ai pas spécialement aimé le ton de l'autrice. Il ne méritait pas tout ce tapage médiatique, certes c'est marrant d'avoir cette vision du Japon mais finalement sans réel intérêt pour un roman trop décousu.
Lien : https://antredeluciole.fr/20..

L'autrice, arrivée à Tokyo à 29 ans, se prend de plein fouet les particularités nipponnes en termes de rencontres, dates et relations intimes. Applications de rencontre étonnantes, Love Hotels, traditions et spécificités gestuelles et de langage... Vanessa Montalbano nous décortique dans le détail toutes les différences frappantes entre les cultures japonaise et occidentale, à travers sa propre expérience.
Intéressant, même si nombre de sujets abordés ici m'étaient déjà assez connus.

Un livre sur des aspects bien méconnus de la société japonaise : la façon dont sont abordés les rencontres amoureuses. Avec son regard de jeune française célibataire débarquant au Japon, Vanessa Montalbano nous décrypte les différentes facettes des japonais en matière de « dating » 
Loin de la littérature japonaise que je connais, on y découvre une société assez machiste, avec une vision de la femme soumise et au foyer… et des jeunes japonais qui angoissent vis-à-vis de leur 30e anniversaire, qui signe la date de leur péremption amoureuse.
Les rencontres sont très codifiées, dans la manière de se comporter, dans le langage, les indications sur les sites de rencontres, les conventions lors d'un premier rendez-vous ou des suivants… En font presque un pays tabou sur l'amour et le sexe. Et parallèlement, il existe des quartiers chauds, avec des « love hotels », bars à « hôtesses » très prisés des japonais et des« hosts »… qui montrent que cet aspect est bien présent sur place.
Côté écriture, ce sont des courts chapitres, généralement sur des anecdotes qui lui sont arrivées. C'est assez léger, mais la répétition du mot « date » (pas au sens de date, mais au sens de rendez-vous/partenaire) en devient parfois irritante !
Si vous avez envie d'en savoir plus sur les rencontres amoureuses au Japon, c'est quand même un témoignage à la fois dingue et flippant !

Ah l'amour…
Quel choc de culture pour cette jeune femme qui décide de partir vivre au Japon, un beau défi, d'autant plus complexe quand on ne parle pas la langue. Alors s'épanouir dans une relation qu'elle soit amicale ou amoureuse quand on n'y connaît rien aux us et coutumes devient un apprentissage digne de Sex and the city.
Je ne connais rien aux applications de rencontre en France mais celles du Japon n'ont presque plus de secret pour moi maintenant… bon ça fait quand même un peu flipper toutes ces cases).
Est ce que je suis sel, sucre, amaenbo, amaeru, une kojirase ou une nori ga ii, etc. ? Autant de mots pour se définir, on peut se demander quelle place a réellement l'amour dans toutes ses cases ? Ça va même jusqu'à choisir la personne en fonction de son groupe sanguin. Vous imaginez les premiers mots : Salut Jean-Mich, je sens que j'ai un feeling avec toi parce que tu es du groupe O (comme 30% de la population japonaise)
En bref, si vous souhaitez en connaître plus sur les relations amoureuses nipponnes actuelles ou si vous décidez d'aller vivre au Japon, lisez cet essai autobiographique