Un classique du roman français. J'ai aimé le style d'écriture de ces oeuvres de la fin 19ème.
Il est plaisant à lire, bien écrit et émouvant, grâce à son histoire prenante.
Il semblerait qu'il ait été adapté pour la télé. du coup, ça me donne envie de regarder.
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Une jeune femme, Jeanne Fortier, perd son mari, victime d'un accident du travail dans l'usine de l'ingénieur Jules Labroue, qui lui donne la place de gardienne pour lui permettre de subvenir à ses besoins et à ceux de son fils en bas âge. Elle est poursuivie des assiduités de Jacques Garaud, à qui elle résiste. Ce dernier va se venger de ses refus de la plus cruelle des façons… ● Des invraisemblances à chaque page, des personnages stéréotypés, des situations grotesques, des sentiments exacerbés, un style à la truelle, étonnant, même, de nullité, pour l'époque… Ce qui se faisait de pire en matière de roman-feuilleton à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. Un best-seller, pourtant… Comme quoi le mauvais goût n'est pas un apanage de notre époque !
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Un classique du roman francais. Un livre émouvant avec des personnages attachants, l'histoire d'une femme accusée injustement de meurtre, incendie et vol va tout faire pour retrouver ses enfants et prouver son innocence. Bon moment de lecture.
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Jeanne Fortier, une bien brave femme qui adorait son mari et ses enfants et qui, du jour au lendemain, a dû affronter un cruel veuvage. Pas encore remise de son chagrin, elle repousse les avances de Jacques Garaud. Persuadé qu'elle ne refusera pas de l'épouser s'il la met à l'abri du besoin, ce dernier tente de dévaliser le coffre de l'usine qui l'emploie. Immédiatement, les choses se gâtent. le directeur le surprend et, plutôt que d'être dénoncé, il le tue avant de bouter le feu au bâtiment et fuir à l'étranger. Tout incrimine Jeanne. Arrêtée, elle implore les saints de prouver son innocence. Malmenée, elle perd momentanée la raison et est enfermée dans un asile pour déficients mentaux. Vingt années plus tard, elle parvient à s'évader et, sous une nouvelle identité, vend du pain dans les rues. Un double objectif la maintient en vie : revoir ses petits devenus adultes et faire payer à Garaud sa forfaiture. Grâce à des hasards qui n'existent qu'à la télévision et au cinéma, elle retrouve sa fille, fiancée à un riche notable, ainsi que l'assassin qui n'a jamais rien tenté pour la faire acquitter.
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Une jeune femme, veuve, avec deux petits enfants à élever, injustement accusée et condamnée ... Voilà une histoire qui promettait quelques actions rebondissantes, quelques larmes peut-être ...
Or, rien ! Tout est cousu de fil blanc, prévisible et fade. L'auteur ne fait preuve d'aucune imagination et utilise les mêmes grosses ficelles à n'en plus finir.
Bref, une lecture décevante qui ne mérite pas que l'on s'y attarde.
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ce roman était mon 1er pas à la lecture ma première lumière , je garde toujours le souvenir , la joie de l'avoir parcouru , en entier , à 13 ans lire un roman dans une langue étagère , me paraissait un exploit .
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"La porteuse de pain" est un livre chargé d'histoire.
Il est sûrement le plus célèbre des romans feuilleton, emblématique, en tout cas de la littérature populaire du dix-neuvième siècle.
C'est un roman assez long, lent, dont l'intrigue s'étoffe par de nombreux développements secondaires et qui déroule une galerie de personnages assez importante dont certains jouent un rôle mineur dans le récit.
Jeanne Fortier, mère de deux enfants en bas âge, est gardienne de l'usine où son mari est mort, victime d'un accident du travail.
Jules Labroue, le patron l'a embauchée à ce poste afin de lui éviter de sombrer dans la misère.
Jacques Garaud, contremaître et soupirant éconduit de la jeune veuve, vole, assassine son patron et incendie les bâtiments de l'usine.
Il accuse Jeanne du triple crime et disparaît dans l'incendie en faisant semblant de se porter au secours de celui qu'il vient d'assassiner.
Jeanne Fortier est arrêtée et condamnée à la prison à vie.
Atteinte de fièvre cérébrale, elle perd la mémoire.
Pourtant quelques années plus tard, une dénommée Lise Perrin, porteuse de pain à Paris, recherche les deux enfants de la pauvresse....
La trame de l'histoire, assez dense, fourmille de coïncidences.
Elle s'étend sur une durée totale de 23 ans, de 1861 a 1884.
Elle s'articule autour de trois grandes parties : le drame, le destins des deux protagonistes - le coupable et l'innocente victime - et l'enquête qui mènera au dénouement.
Aujourd'hui, encore, même si son style est un peu désuet, s'il est un peu long et touffu, ce roman réserve beaucoup de plaisir malgré ses nombreuses invraisemblances et digressions.
Il est typique de la littérature dont raffolait nos arrières-grands-mères à la fin du dix-neuvième siècle ...
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Lecture est encore aujourd'hui très agréable.
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