Jours parfaits

Des jours parfaits... Ça dépend pour qui ! Quand Téo, étudiant en médecine, rencontre Clarice et s'éprend d'elle, on peut dire qu'elle n'a pas forcément tiré le meilleur numéro...
Il faut dire que Téo, futur médecin légiste, n'avait avant pour seule amie que Gertrudes... un cadavre utilisé pour la dissection ! Téo, le narrateur, ne se voit pourtant pas comme différent des autres, même s'il voit bien qu'il ne réagit pas pareil (c'est le moins qu'on puisse dire) et qu'il a un peu de mal à se comporter normalement en société et à ressentir et exprimer des sentiments.
Téo décide donc que Clarice est faite pour lui, qu'elle va finir par s'en apercevoir et l'aimer aussi, même si pour cela il doit la kidnapper, la droguer, et l'embarquer dans un périple sans fin. Mais c'est pour son bien...
En tant que lecteur, on est embarqué dans la tête de Téo, et l'histoire se déroule selon sa propre logique, bien tordue. Est-il autiste, ou totalement psychopathe ? On ne le saura pas vraiment. On sourit parfois, d'un humour bien noir, et on attend la fin en s'interrogeant... Une fin surprenante d'ailleurs...
Pour moi, cet auteur fut une découverte intéressante. A suivre...

Petit livre sympathique qui se lit très bien et vite mais sans grande originalité. Une fin singulière et vite envoyée...

Humour noir bonjour !

Ce livre, n'est pas du tout le genre que je lis habituellement (mais alors PAS DU TOUT). Cependant, la libraire l'a tellement bien vendu à une cliente, que je me suis laissée tenter moi aussi.

L'histoire en elle même est assez banale, mais on se laisse vite entraîner par l'écrire fluide et « facile » de l'auteur.
Pour une fois, le début ne traine pas, on en vient rapidement aux faits. « L'aventure » en elle-même contient cependant quelques longueurs.

Le roman est plutôt axé sur la psychologie des personnages. Au final, il n'y a pas beaucoup d'action. Cependant, on ne s'ennuie pas trop et on se pose beaucoup de questions (l'aime t-il vraiment ou est-ce un délire de psychopathe? Va-t-elle s'en sortir? Etc)

J'ai été assez surprise par la chute (qui n'en est pas vraiment une au final).
Je ne m'attendais pas à ce genre de fin, mais pour dire vrai, je ne savais pas à quoi m'attendre.
de plus, la dernière phrase, est une réelle ouverture (j'ai fermé le livre hier et je me pose encore beaucoup de questions! )

Je ne suis pas très fan des romans policiers -les seuls qui ne me déçoivent jamais sont les thrillers suédois – de ce fait, j'appréhendais pas mal ce roman …
Au final, même si je ne peux pas parler de coup de coeur (en plus, il y avais une scène que j'ai trouvé horrible!), je suis quand même satisfaite de cette lecture.

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Un très bon huis-clos, un peu lent au départ mais qui devient très vite angoissant. Il y a de nombreux rebondissements et l'on ne s'ennuie pas, la fin m'a bien surprise aussi. Un livre à lire!

Teo amoureux de Clarice tente de lui faire partager ses sentiments en la kidnappant. On a à faire à un véritable psychopathe qui n'hésite pas au pire pour conserver sa bien-aimée. Un récit bien mené dont l'écriture est fluide, ça se lit facilement. le personnage de Teo est véritablement dérangé. On a rarement vu aussi retors. Un bon moment de lecture qui nous plonge dans la folie.

Avant d'ouvrir ce livre, je n'avais jamais entendu parler de Raphael Montes, valeur montante de la littérature brésilienne. Merci donc à Babelio qui m'a permis de le lire dans le cadre de Masse Critique.

Pour son deuxième roman, ce jeune auteur mélange romance et thriller, enfin si on aime les romances un peu tordues. Présenté du point de vue de Téo, le récit nous fait directement entrer dans la tête d'un psychopathe à la technique de drague infaillible: si une fille vous résiste, il vous suffit de l'enlever, le droguer, la trimballer dans une valise pour l'emmener dans des endroits isolés et attendre qu'elle tombe éperdument amoureuse de vous. Pour ne rien enlever au suspens, je ne dirai pas si ça marche ou pas. Tu peux lire le livre pour le savoir ou essayer toi-même, à toi de voir...

Au fur et à mesure des pages, je me suis sentie aspirée dans une espèce de tornade infernale, en me disant à chaque nouvel événement que cette fois-ci on avait atteint le summum de la cruauté, et puis je tournais la page et c'était reparti pour un tour... Jusqu'à la fin qui m'a laissée complètement ahurie. Mais pas dans le bon sens. La conclusion du récit est extrêmement tirée par les cheveux et très surprenante. En règle générale, j'aime être surprise, à condition que les faits soient plausibles. Ici ça m'a donné une impression d'inachevé, comme si l'auteur avait voulu terminer son récit vite fait, bien fait, en apportant une conclusion, même peu réaliste. Peut-être qu'une fin plus ouverte aurait mieux fonctionné.

C'est dommage parce que le reste du récit m'a vraiment fait froid dans le dos et que la fin m'a laissée sur une note amère me ramenant brutalement à la réalité.

En tout cas, pour un deuxième roman, c'est du bon boulot, et Raphael Montes va figurer en bonne place sur la liste de mes auteurs à suivre.
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