La saga d'Anne, tome 6 : Anne d'Ingleside

Je chronique ensemble les volumes 6 et 7 qui sont consacrés à l'enfance et à l'adolescence des enfants d'Anne.
Elle a une famille nombreuse et c'est le quotidien de la vie de famille dans cette magnifique île de la Nouvelle-Ecosse qui est présentée dans ces deux livres.
Joies, querelles, jalousies, réconciliations, amitiés, s'égrènent au fil de ces années qui voient grandir les enfants.
Rien de très original donc et j'avoue que j'ai lu en diagonal certains chapitres.

Quelques remarques.
L'auteur a donné à Anne une vie plutôt traditionnelle, c'est un peu étonnant quand on se souvient de tous les rêves qui l'habitaient.
En fait elle est devenue une femme au foyer, épouse de médecin, qui élève ses enfants.
Je pense qu'il était difficile, vu le contexte et l'époque, de faire une saga « familiale » et de donner un destin hors du commun à l'héroïne féminine.
J'espérais toutefois que, dans le scénario, elle permettrait à Anne d'éditer toutes les histoires qu'elle se racontait, ça aurait un peu « ouvert » le récit et donné corps à l'émancipation féminine que l'on pressentait au début de la saga.
Tel n'a pas été son choix…
Reste encore et toujours le témoignage de la vie dans cette communauté protestante, où la religion est omniprésente et où la l'hostilité entre presbytériens et méthodistes fait rage !
Le volume 7 se termine en 1914 avec la déclaration de guerre…, le volume 8 (et dernier de la série) s'annonce plus dramatique…

C'est le dernier roman de la saga où Anne est encore l'héroïne.
C'est une bonne conclusion. Après un T4 où Anne apprend à être une épouse, dans celui-ci elle endosse le rôle de mère.
La maternité est donc au centre de ce récit. Éclipsés, ses rêves de romancière et sa carrière d'enseignante.

Le livre reste bon dans sa rédaction, la plume de l'auteure vous transportant toujours dans des tableaux embellissant la nature.
J'ai également apprécié l'évolution de la relation entre Anne et Gilbert, surtout à la fin.

Toutefois, je ne me suis pas sentie captivitée par les aventures de leurs 6 enfants, d'une banalité affligeante, indignes d'intérêt. Leur quotidien et soucis n'égaliseront jamais ceux du premier volet...

Si l'on retrouve le regard d'Anne sur chaque chose, la beauté décelée où on ne l'attend pas, la malice et l'humour propre à l'auteure, ce tome m'a toutefois déçue car nous perdons de vue Anne elle-meme.
Où sont passés ses reves de jeunesse? La voilà mère de 6 enfants, maitresse d'un foyer. Est-ce cela son émancipation?
Le récit se divise en autant de points de vue qu'il y a de personnages ou d'enfants surtout. Ce sont davantage des chroniques des lieux.
Agréable à écouter mais il ne faut pas espèrer retrouver ce que l'on aimait dans les tomes précédents. C'est très différent.

Avec @b.a.books @manonlit_et_vadrouilleaussi et @chroniquesessentielles nous avançons coûte que coûte et vaille que vaille sur le chemin scintillant. D'Avonlea nous voilà à Ingleside. Comme elle est longue la route, oui, mais je l'ai faite la route qui me menait à Anne et toute sa petite famille. Enfin, petite... Dieu qu'il y a des enfants dans ce tome ! Au point de ne parfois pas pouvoir les distinguer (d'autant que certaines anecdotes se ressemblent beaucoup). Il y a aussi des chats, des chiens, des voisins... tout un univers qui me plaît sans pour autant retrouver l'émotion simple de l'épisode précédent. C'est un signe, j'ai eu un mal fou à terminer ce tome.

Mais me voilà arrivée à la fin de l'étape. Anne est une mère de famille comblée, Gilbert un médecin dévoué et un père exemplaire (et vice-versa), les enfants ressemblent terriblement à leur mère, Susan est la bonne idéale d'un monde rêvé. La guimauve s'étale et il m'a manqué le sel des histoires du capitaine Jim et la misandrie parfaitement assumée de Cornelia (à peine entrevue, elle manque cruellement à cet épisode).

Alors, bien sûr, je souligne encore des phrases, il y a de très jolies citations, le monde d'Anne est doux à mes yeux et à mes oreilles. Les fées ne sont jamais loin mais dans les yeux des enfants. Et moi, c'est à Anne que je suis fidèlement attachée. Je ne retrouve pas la même magie quand ce sont ses enfants qui sont le héros de ces aventures. Il y aurait tant à dire encore sur cette femme qu'on aurait tort de reléguer à la gentille mère au foyer femme de médecin.

Justement, c'est à la toute fin du roman que j'ai retrouvé ce que j'aimais tant dans le tome précédent. Anne fête ses 15 ans de mariage avec Gilbert. Elle est triste depuis quelques temps, Gilbert est distant. La fête de trop. Celle où ils retouvent une connaissance passée. Anne est jalouse, ses yeux brûlent, elle est amoureuse. Elle est celle que l'on veut voir. Je ne dis rien de l'issue de cette soirée. Si ce n'est que c'est exactement ce que je voulais lire et que j'ai envie de découvrir la suite. Et puis, je ne vais quand même pas abandonner en si bon chemin...

Dans ce 6e tome des aventures d'Anne, je me suis un peu ennuyée. D'abord j'ai eu plus de mal à rentrer dans l'histoire,  car plusieurs années passent entre les tomes 5 et 6 et j'ai eu du mal à prendre ma place dans ce nouveau décor. Ensuite c'est davantage l'histoire des aventures des enfants d'Anne que celles d'Anne. Comme elle en a 6, on passe d'un enfant à l'autre sans avoir réellement le temps ou la possibilité de bien connaître chacun. Anne est donc effacée par ses enfants, alors que selon moi, ce n'est pas parce qu'on est mère qu'on n'a plus d'aventures à vivre. 

A la fin, le livre se recentre sur Anne et je vais évidemment lire la suite en espérant que ce sera également le cas du tome 7.

Une nouvelle petite déception pour le tome 6 de la saga « Anne ».
Je me suis un tantinet ennuyée et j'ai trouvé le récit long et le texte très compacté. J'ai senti une certaine lourdeur dans l'histoire : beaucoup de mots pour ne pas raconter bien grand chose au final. Plus de 300 pages de superficialité ! Beaucoup trop de chapitres racontant des petites anecdotes sur des personnages tellement insignifiants !
J'ai quand même apprécié en apprendre d'avantage sur la petite famille de notre héroïne même si cela s'est fait à son détriment. Espérons que le prochain volume soit plus prometteur…

Anne et sa tribu ont quitté leur maison de rêve à regret et le coeur endolori, mais s'apprêtent à démarrer un nouveau chapitre de leur vie en emménageant à Ingleside. Alors qu'ils ont toutes leurs habitudes à reprendre dans un nouveau cadre, Anne et son grand coeur prend finalement conscience que peu importe où elle vit, le plus important ce sont les personnes qui l'entourent. Et entre sa famille, ses amis et le voisinage elle n'a pas le temps de s'ennuyer ! D'autant plus que des problématiques adultes vont faire leur apparition au sein de son couple. Les saisons passent, les doutes se font et se défont, mais la nature, elle, est toujours là pour lui rappeler sa beauté. Il se pourrait même qu'un superbe arc-en-ciel vienne faire son apparition au-dessus de la vallée 🌸



Il m'est difficile de vous en dire plus puisque c'est un tome six à lire de manière chronologique mais nous avançons là encore dans la vie d'Anne et de son foyer. Les années ont passé et notre orpheline rousse a encore pris en maturité, perdant forcément de son insouciance enfantine. Cependant elle reste la Anne des débuts au fond de son coeur et c'est beau de la voir repenser à l'enfance et à la beauté des petits choses au travers des yeux des personnages qui l'entourent désormais. Même si je ne vous dis pas qui ils sont, c'est assez facile à deviner ! On se délecte de la plume poétique et des descriptions de paysages, notamment cette belle Vallée arc-en-ciel dont on parlera encore plus dans le tome suivant. L'évocation de la nostalgie d'antan est émouvante mais je vous rassure on rit aussi beaucoup dans ce tome 😅



Je regrette juste la quantité de réflexions sur l'apparence physique faites par certains personnages. Certes c'était un autre temps mais ce n'est franchement pas sympa !

Je me suis pas mal ennuyée à la lecture de ce volume. Certes, le ton reste plutôt constant, le côté "gentillet" aussi, finalement, rien ne change vraiment par rapport aux tomes précédents et c'est peut-être là que mon intérêt a été mis à rude épreuve. Peut-être le livre de trop pour moi...

Ce 6e tome ne m'a pas autant captivée que le précédent qui fut un coup de coeur. Je suis toujours autant séduite par la magnifique plume qui décrit si bien l'environnement et les petits détails du quotidien mais Anne m'a tellement manquée, elle se retrouve personnage secondaire de sa propre histoire. On suivait plus les petites péripéties de ses enfants qui étaient loin d'être ennuyantes mais j'ai trouvé brutale cette absence d'Anne dans ma lecture ! J'aurais aimé plus de précision sur son rôle de mère et de sa vie de couple. On observe la vie, les moments tristes comme se tromper en amitié, perdre son animal de compagnie, supporter les remarques négatives d'une tante,… et les moments de bonheur. Une partie de la vie d'Anne sans trop d'Anne.

Je dois dire que c'est avec déception que j'écris la ces mots...

Anne, ma chère Anne, personnage fictif de Lucy Maud Montgomery m'avait jusque la transporté dans ces histoires. La série télévisée comme ses livres étaient une joie, une douceur et un petit bonbon que j'aimais prendre tout mon temps à lire.

Malheureusement, ce tome ci ne m'a pas fait voyager, ni ne m'a fait vivre de telles émotions.

Je me suis plutôt ennuyé malheureusement, mais j'ai voulu continué autant que faire se peut ma lecture pour ne pas abandonner. Ce que j'ai finit par faire à 1/4 de la fin.

Dans ce tome nous suivons surtout les enfants de Anne et Gilbert. C'était très mignon mais cela m'a personnellement un peu perdu de passer à chaque enfant, puis de revenir à Anne de temps en temps.

Il y a eu également un chapitre consacré aux discussions d'invités de Anne. Entre ragots, médisances et rumeurs, cela aurait pu être sympa mais, encore une fois, tout allait "trop vite" à mon gout . Nous passions d'un ragot à l'autre en citant, à chaques fois des personnages inconnus. Des noms à profusions qui, finalement nous perdent dans le récit, qui, de base n'était pas très prenant.

Il n'y a rien de particulier dans ce tome je trouve et j'ai du abandonner, pour la première fois ma lecture tant je m'ennuyais et je n'arrivais plus à suivre tous les personnages et les histoires.

Je suis pourtant une grande fan de ces livres et admiratrice du talent de Lucy Maud Montgomery. Ces livres m'ont appris la douceur de vivre et la beauté du monde qui nous entoure. Vous imaginez alors ma décéption de devoir écrire tout ce qui précède concernant ce livre