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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est toujours réconfortant de retrouver Anne et ceux qui désormais gravitent autour d'elle mais dans ce tome, j'ai été face à quelque chose d'inédit : la figure d'Anne en tant que maman. Une jolie surprise.

Ce que j'apprécie chez Lucy Maud Montgomery, c'est qu'à chaque tome, elle nous dévoile une nouvelle facette de son héroïne et un nouveau lieu où elle déploie celle-ci. Cette fois, c'est le petit patelin d'Ingleside où Anne et sa famille se sont installés, une famille bien connue et bien fournie puisqu'avec Gilbert, ils ont pas moins de 6 enfants ! Entre histoires d'enfants et histoires de village, l'autrice parvient donc à réinstaller dans ce nouveau décor ce qu'on a connu autrefois quand Anne était enfant à Green Gable. Cependant, cela n'a pas tout à fait le même charme.

Si j'ai aimé comme à chaque fois, la plume si belle et douce pour évoquer et peindre la nature qui enchante tant l'héroïne, je n'ai pas trouvé ses enfants aussi piquants et imaginatifs qu'elle. Ainsi même si leurs aventures furent mignonnes à suivre, même si j'ai parfois retrouvé quelques traits de leur mère chez eux, cela a quand même manqué un peu de sel et c'est resté fort simple. Pour comparer, j'ai trouvé les histoires de famille de Jo dans la suite des Quatre filles du Dr March bien plus riches et modernes... Ici, la philosophie de vie très religieuse de l'autrice se ressent dans son texte et les aventures vécues par ses héros, ce n'est pas toujours ma tasse de thé. Il y a même quelques réflexions qui m'ont froissé comme sur le fait d'être une femme qui ne veut pas d'enfant qui est vu négativement ou la famille de non croyants présentées très négativement. Cette orientation du texte me dérange.

Ainsi, ce fut surtout étrangement dans les premières et dernières pages que j'ai pris le plus de plaisir, celles où on retrouve notre Anne et pas juste la mère de famille spectatrice des histoires de ses enfants et voisins. Quand elle revient à Green Gable, c'est magique. Quand elle redevient une femme qui s'inquiète du temps qui passe pour elle et son couple, c'est touchant. J'ai beaucoup aimé ces trop brèves pages où elle questionne son couple, l'amour de Gilbert et où on retrouve la Anne pleine d'imagination dans cette femme inquiète et jalouse. Ce fut très touchant, aussi pour la réaction de notre cher Gilbert toujours aussi posé. J'aurais aimé les voir plus et leurs enfants moins ou autrement.

Avec sa couverture archi chaleureuse, Anne nous prend chaleureusement par la main pour découvrir sa nouvelle vie et une nouvelle étape de celle-ci. Plus tranquille, moins piquante, plus observatrice et moins actrice, c'est différent de ce qu'on a connu. Elle soutient mal la comparaison, selon moi, avec le même cadre évoqué par Louisa May Alcott, qui est bien plus riche et moderne. En revanche, sa plume est toujours aussi touchante et poétique et quelles belles lignes sur la nature elle invoque.
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Au début de ce 6eme tome, quelques années ont passé : Anne et Gilbert sont maintenant à la tête d'une tribu de cinq enfants. Anne est une épouse et une mère au foyer comblée tandis que Gilbert est bien accaparé par son métier de médecin.
Ce roman est dans l'ensemble une succession d'histoires mettant en scène les différents enfants et leurs aventures (ils ont tous plus ou moins hérité de l'imagination et du romantisme de leur mère).
Bien qu'attendrissantes, j'ai trouvé ces scènes au final un peu répétitives et je trouvais qu'il manquait des scènes de complicité en Anne et Gilbert (ce cher docteur étant sollicité de toutes parts). Il y en a bien une à la fin du roman mais j'ai trouvé que cela ne ressemblait pas vraiment aux caractères de ces deux personnages et leurs échanges trop superficiels.
Un tome que j'ai moins aimé que les précédents mais cela reste quand même agréable à lire.
On a envie d'aller faire un tour à Ingleside, de s'asseoir près du feux de cheminée, de goûter aux gâteaux et autres gourmandises de Susan, tout en écoutant les rires des enfants s'amusant dans la vallée arc-en-ciel.
L'écrin réalisé par les éditions Toussaint Louverture est toujours aussi beau (je n'arrive pas à me décider sur ma couverture préférée) et inutile de préciser que le tome suivant est déjà dans ma PAL.
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[lu en anglais septembre 2017]

J'ai mis un peu plus de temps à lire ce tome. Comme si mon intérêt s'essouffle petit à petit. On suit d'avantage les enfants d'Anne et Gilbert. Et certains événements se répètent (les problèmes "d'amitiés" des enfants).

Les personnages qui nous sont chers n'apparaissent presque plus. Je pense en particulier à Marilla.

Et l'attitude d'Anne sur la toute fin du livre m'a semblé incompréhensible.
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Il me reste encore deux tomes à lire. D'un côté, j'ai l'impression de me lasser et d'un autre "j'appréhende" déjà de quitter Anne...

[mise à jour du 20/01/2023]
Lu en français dans la très belle édition des éditions Toussaint Louverture. Je dirais que mon ressenti est le même plus de 5 ans après ma lecture en anglais. :-)
J'ai beaucoup aimé le début de l'histoire, même si on ce centre de moins en moins sur Anne, mais plus sur les enfants. Mais à nouveau, la fin m'a consternée. Anne, chère Anne...que t'arrive-t-il ?! Je pense que ce qui m'a dérangé aussi est que cela arrive dans les dernières pages du livre et que de ce fait, j'ai quitté les personnages avec un sentiment de malaise. Si cela s'était produit au milieu de l'histoire, je pense que je l'aurais peut-être mieux vécu.

Je n'ai pas lu les deux derniers tome en anglais, je ne sais donc pas à quoi m'attendre avec la suite.
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Un sixième tome formidable, qui est la parfaite continuité d'Anne et sa maison de rêve où l'on voit à quel point le temps passe vite, car les repères temporels sont moins marqués par rapport aux premiers tomes. On sent à quel point Anne est accaparée par ses enfants qu'elle aime profondément et elle s'investit dans leur éducation, dans leur manière de percevoir le monde. J'ai trouvé le tome très délicat, doux avec cette légère pointe de mélancolie qui forcément s'invite davantage, il ne reste que deux tomes avant la fin de la saga désormais.

J'ai apprécié ce tome parce qu'il m'a clairement fait penser à Anne de Green Gables et aux Malheurs de Sophie. Ce tome nous permet de découvrir chaque enfant d'Anne (ou presque) à travers de petits chapitres bourrés d'anecdotes, d'événements qui à leurs yeux sont impressionnants alors qu'à échelle adulte, cela paraît peu grave. C'est le message principal que je retiens, j'ai aimé le fait qu'Anne nous transmette de belles valeurs et aide ses enfants avec sa sensibilité et sa manière d'être, avec son imaginaire si atypique qu'elle aura transmis à chacun de ses enfants.

Les aventures des petits Blythe m'ont totalement transportée, c'était charmant, touchant, très bien contés et m'ont donné envie d'en avoir un peu plus, de rester à Ingleside en leur compagnie. Ce sont de belles histoires sur les apparences trompeuses, le mensonge et la vérité, sur l'importance de l'imagination et la poésie, sur l'instant présent et la famille – je reste admirative du fait que l'autrice utilise les mêmes thèmes depuis le départ, mais a toujours su se renouveler, trouver des angles différents pour nous tenir attentif. J'ai été très sensible à la première partie du récit avec la parente de Gilbert qui était un personnage atroce, je sentais l'aspect terne, je ressentais la colère sourde et l'appel à l'aide des personnages devant cette situation dans laquelle, ils s'étiolaient.

Anne vit aussi sa part d'histoires, outre sa présence réconfortante et rassurante auprès de ses enfants, elle a sa petite histoire personnelle, celle qui la lie avec Gilbert et qui la plonge dans de nouvelles émotions, de nouveaux pans à explorer. J'ai beaucoup aimé cette petite portion du récit – même si évidemment, j'aurais aimé en lire davantage. Je comprends l'idée de passage, de transmission, de voir que ce sont les enfants le point central et plus Anne et Gilbert. Cependant, ils m'ont quand même un peu manqué, surtout Gilbert que j'ai trouvé plus distant, moins attachant qu'au début, alors que j'adore ce personnage et que je l'apprécie toujours autant.

Les personnages sont travaillés, nouveaux comme anciens, vivants comme morts, toute cette galerie exposée depuis le premier opus nous revient physiquement ou par souvenirs. Les descriptions sont toujours au top, j'aime lire les textes de Lucy Maud Montgomery, parce qu'elle sait parler des émotions, ses sujets sont abordés avec justesse et retenu, les différents lieux prennent vie sous nos yeux avec charme et poésie.

C'est vivant et malicieux, délicat et soigné, c'est un régal de se plonger dans l'univers d'Anne Shirley-Blythe. de plus, l'objet-livre est sublime, cette couverture des éditions Toussaint Louverture est somptueuse. Découvrir ces petites tranches de vie et prendre part aux joies et aux peines de la famille Blythe fait que ce tome a une saveur particulière et qu'il restera longtemps dans ma mémoire.
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Ce sixième tome s'étant fait désirer, c'est avec grand plaisir que j'ai couru l'acheter quelques jours après sa sortie. Je préfère prévenir que cette critique contient quelques spoils sur les tomes précédents et le début de celui-ci, rien que vous ne saurez pas déjà en lisant le résumé !

Ce tome marque un tournant dans la vie d'Anne et, je pense, dans la saga elle-même. Anne n'est plus seulement une femme ou une épouse, elle est désormais et avant tout la mère de 5 enfants. Ce tome se focalise sur leur vie de famille à Ingleside, et plus particulièrement sur l'enfance de la nouvelle génération. Anne est toujours présente mais elle passe maintenant au second plan par rapport à ses enfants, comme ce sera le cas j'imagine dans le reste de la saga.

On retrouve un peu l'ambiance du premier tome, les aventures des enfants faisant écho à celles qu'Anne a vécues elle-même il y a bien des années. Mais même s'ils ont tous l'imagination de leur mère et qu'ils sont attachants, on ne ressent pas la même étincelle qu'avec la petite Anne. le tome précédent avait été mon préféré grâce aux personnages secondaires très drôles et aux thèmes abordés, or ce sixième tome souffre la comparaison et n'est pas à la hauteur selon moi à cause d'un manque d'émotions et d'une formule trop changée.

Gilbert est lui aussi très absent dans ce tome (au même titre que Diana ou Marilla... comme toujours), on a donc très peu d'instants de complicité au sein du couple et cela manque. A l'inverse, j'ai adoré le tout début et la toute fin du livre (où Anne est avec Diana et Gilbert respectivement), qui représentent exactement ce que j'aurais voulu lire dans ce tome. Malgré tout, j'ai aimé découvrir notre héroïne épanouie dans son rôle de mère, une belle revanche sur la vie.

Ce tome confirme mon idée qu'il s'agit d'une saga très inégale. L'autrice sait offrir de très beaux moments d'émotions et d'introspection, elle sait faire rêver par ses magnifiques descriptions. Pourtant je me suis retrouvée de très nombreuses fois, dans ce tome comme dans les précédents, à m'ennuyer, que ce soit à cause des ragots sur des inconnus du village ou des personnages secondaires inutiles.
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Toujours un petit bijou que ces livres de la série de Anne. Dans ce tome on s'attache plus aux aventures des enfants de la grande maison d'Ingleside mais guidés par leur mère, chacun possède un peu de cet esprit fantasque et de cette sensibilité qui m'a ravie chez Anne. Et celle-ci, toujours avec bienveillance et serieux, écoute les grands drames de la vie de ses enfants, les réconforte et leur montre la voie à emprunter dans la vie pour survivre aux blessures de l'âme qui sont le lot de l'enfance.
J'ai hâte de lire la suite..
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Ce sixième tome de la saga ne m'a pas particulièrement marquée car les problèmes d'Anne sont un peu répétitifs et pour adultes. J'aurais aimé retrouver la "Anne" pétillante et pleine de vie ou, au moins, revoir la bonne mère qu'elle était. Par contre, j'ai adoré rencontrer ses enfants. En bref, je l'ai bien aimé mais ce n'est pas le meilleur. Bonne lecture!
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Bien sûr Anne a été un peu triste de devoir quitter sa maison de rêve, mais finalement elle fait son nid à Ingleside, avec ses 5 enfants et son charmant mari!
Dans ce volume, Anne est confrontée aux problèmes liés à la vie de famille : l'impression que son couple entre dans une forme de monotonie, et la tenue d'une maison pleine d'enfants!

Une histoire moins "jeunesse donc", mais il faut dire que les lecteurs des premiers Anne ont dû grandir eux aussi, entre l'écriture du premier tome et de celui-ci. !
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Je mentionne une petite pointe de regret concernant ce sixième tome : Anne n'est quasiment pas présente. Nous suivons maintenant la vie de ses enfants. Si je cherche un message entre les lignes, j'ai l'impression que maintenant qu'Anne est devenue mère, elle se met à rêver pas procuration à travers ses enfants. Si le livre est gai, le message vehiculé est mélancolique.
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Anne Blythe n'est définitivement plus la petite orpheline arrivée à Green Gables pleine de cet espoir de trouver une famille et de ce désir d'être aimé. A la tête d'une famille de six enfants, son quotidien ressemble à celui d'une femme de son époque, partagée entre l'éducation de ses enfants, l'entretien de son foyer et les actions de charité et d'entraide.
Bien loin de ses aspirations de jeunesse, Anne semble se complaire dans cette vie de femme au foyer et avoir mis de côté ses désirs d'écriture ou d'émancipation. Si cela est quelque peu décevant, je me dis aussi que les femmes de cette époque n'avait pas vraiment d'opportunités de s'épanouir autrement et savoir qu'Anne a su trouver son bonheur dans un rôle qu'elle n'imaginait pas prendre nous la révèle un peu plus. Après tout, le désir de famille et d'amour qu'elle désirait tant sont désormais au coeur de son existence et il ne fait aucun doute que l'amour qu'elle donne à ses enfants lui est rendu au centuple.
Il m'a malgré tout manqué une plus grande complicité entre Anne et Gilbert, assez peu présent finalement, car trop occupé par son rôle de médecin de campagne. de même, si j'ai pris plaisir à retrouver Marilla, Diana et même Rachel Lynde, il est loin le temps où leur rôle était essentiel et seules quelques pages au début du récit ne leur sont accordées. Quelques pages, qui nous permettent d'ailleurs de retrouver Anne Shirley le temps d'un instant fugace.
Car ne nous y trompons pas, les héros de ce sixième volume sont Jem, Walter, Nan, Di, Shirley et Rilla. de chapitre en chapitre, d'année en année, nous suivons les aventures des bambins dans leur rapport à la vie, leur péripétie avec les animaux domestiques ou la recherche d'amitié, le tout bien souvent source de tristesse ou de déception. Car si les enfants sont élevés dans l'amour, la bienveillance et les valeurs de l'église, ils ne sont pas toujours très bien armés pour affronter le monde extérieur et les êtres fourbes ou malicieux, capables de s'amuser à leur dépens.
Il est heureux de retrouver en chacun d'eux un peu de la petite Anne Shirley mais à s'étaler sur autant de petits êtres, je me suis parfois sentie frustrée par l'absence d'une histoire plus solide qui nous permettrait de suivre tout ce petit monde avec plus de joie. J'aurais aimé, par exemple, pouvoir m'attacher à Walter qui semble avoir hérité de l'imagination fertile de sa mère, mais Lucy Maud Montgomery préfère s'attarder sur des épisodes anecdotiques qui tendent à se répéter et, malheureusement, à lasser.
L'écriture, bien qu'emprunte, parfois un peu trop lourdement à mon goût, d'une morale religieuse, reste très agréable à lire. Les descriptions de la nature sont autant de tableaux champêtres dans lesquels j'irai me promener. La poésie qui se dégage du récit, mais aussi des personnages reste un atout majeur dans le plaisir que je prends à lire chaque volume. Et Anne reste un personnage que j'affectionne tout particulièrement. C'est donc toujours un moment de douceur que de me plonger dans la suite de son histoire, même si j'y retourne avec un peu moins d'enthousiasme qu'autrefois.
La suite de la série est déjà dans ma PAL mais je vais prendre le temps de m'évader autrement avant de revenir à Ingleside et sa délicieuse Vallée Arc-en-ciel.






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