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La saga tire à sa fin... Ce tome 8 est plus sombre, le première guerre mondiale prenant toute la place dans la vie des protagonistes. On est loin des premiers tomes plein d'insouciance et d'espieglerie mais l'écriture de Lucy Maud Montgomery est toujours émouvante.
Les femmes ont une très belle place dans cet opus et ce n'est pas pour me déplaire !
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Rilla, ma Rilla est le dernier tome de la saga d'Anne Shirley et disons-le tout de suite : la saga se termine en beauté ! Dès les premières pages j'ai su que ce roman ferait partie de mes préférés de la saga car il est un parfait mélange d'humour, d'émotions, de joie, de tristesse... Avec en plus une petite note historique que j'ai trouvé vraiment passionnante !

Rilla est bien la fille d'Anne Shirley : on retrouve chez cette jeune fille la personnalité fantasque et rêveuse de sa mère et on se régale à lire ses bons mots, ses aspirations et les petites aventures qu'elle vit au fil des différents chapitres. On retrouve également avec plaisir les différents membres de la famille Blythe (j'adore la gouvernante, Susan !!!), leurs amis, leurs voisins... On a l'impression de faire nous aussi partie de cette communauté et de retrouver des amis, c'est très agréable !
Étant donné que l'intrigue se déroule durant la Première guerre mondiale, on alterne entre moments de joie et moments de tristesse, certains entre les deux : certains passages sont très émouvants mais le roman n'est jamais déprimant grâce à cette touche "Anne Shirley", cette capacité à essayer de garder le moral et de voir la beauté même dans les moments les plus durs. Cela fait de Rilla, ma Rilla un roman vraiment très beau sur cette période sombre de l'histoire.

Dernier gros atout de ce roman (et qui le rend d'ailleurs très différent du reste de la saga) : le contexte historique. Rilla, ma Rilla se déroule en effet pendant les quatre années du premier conflit mondial et j'ai vraiment trouvé très intéressant ce que l'autrice nous révèle ici de la manière dont les Canadiens ont vécu ces événements : malgré le fait que le conflit se déroule sur un autre continent, on les sent très impliqués et surtout leur vie s'en retrouve modifiée car, outre le départ des hommes au front, ils doivent composer avec les restrictions alimentaires, la participation aux oeuvres de la Croix-Rouge... Il y a aussi beaucoup d'informations sur le front de l'Est et sur le conflit dans les Balkans : pour nous qui sommes essentiellement familiers des opérations qui ont pris place en France et / ou en Belgique, c'est intéressant de se rappeler (ou de découvrir) que bien d'autres pays d'Europe ont été touchés par ce conflit.

On referme Rilla, ma Rilla avec un mélange de joie (devant le plaisir qu'on a eu à lire ce roman) et de tristesse, à l'idée que les aventures d'Anne Shirley et de ses enfants soient vraiment finies... Mais la tristesse est de courte durée car j'ai dans ma PàL Les Chroniques d'Avonlea parues tout récemment donc je vais vite retrouver Anne et son univers !!!
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''Anne...Rilla d'Ingleside''est un très bon roman un peu plus dramatique que les autres livres de la saga, car il se passe entre 1914 et 1918. le seul défaut que je lui trouve, c'est qu'il y a des conversations ennuyantes. J'avoue que je les ai lus en diagonale, parfois. À part ça, je l'ai ADORÉ!!!!!!
Lien : https://www.google.com/searc..
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Entre les pages enchanteresses de "Rilla, ma Rilla" de Lucy Maud Montgomery, j'ai découvert un univers empreint de grâce et d'émotion qui a transcendé le temps et m'a transporté dans une époque où l'amour, la guerre et la résilience s'entremêlent dans une danse envoûtante.

Ce roman, ultime bijou d'une série déjà précieuse, m'a envoûté comme une mélodie douce et mélancolique. L'histoire de Rilla, la benjamine de la famille d'Anne Shirley et Gilbert Blythe, est une symphonie d'apprentissage et de courage. Elle rêvait d'une existence faite de robes élégantes et de baisers sucrés, mais le destin en a décidé autrement avec l'ombre funeste de la Grande Guerre qui plane sur Glen St. Mary.

Ce qui rend ce livre exceptionnel, c'est la façon dont Lucy Maud Montgomery tisse les fils de l'espoir au milieu de la noirceur de la guerre. Rilla, ma Rilla, est le portrait d'une jeune femme qui grandit sous nos yeux, qui apprend à affronter les responsabilités, les douleurs et les peurs avec une grâce rare.

L'auteure nous offre une prose enchanteresse qui capture les émotions brutes et complexes de cette période tourmentée. Chaque mot semble être soigneusement choisi, chaque phrase est comme une peinture qui évoque des images vivantes et des sentiments profonds.
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Magnifique lecture pour célébrer l'arrivée du printemps!
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Nous suivons ici Rilla, la dernière fille d'Anne.
J'avoue avoir bien apprécié suivre un seul personnage, contrairement au tome précédent (La Vallée arc-en-ciel). Evidemment, Rilla n'est pas Anne et je n'ai pas retrouvé en elle ce que j'adore chez sa maman.
Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce tome, c'est que l'histoire se déroule entre 1914 et 1918, pendant la première guerre mondiale donc. Nous découvrons le point de vue du Canada sur ces évènements. C'est la première fois que je lis un roman écrit de ce point de vue. J'ai trouvé cela très intéressant et enrichissant. Triste aussi, il faut bien le dire. C'est peut-être le plus triste de tous les tomes...
Malgré ces évènements traumatisants, la lecture était plaisante. J'aime le style de l'autrice, bien que désuet.
Ce que je déplore, par contre, c'est la place d'Anne dans l'histoire. Elle est présente, mais est complètement insipide. Je ne retrouve plus du tout la personnalité que j'ai tant aimée. On sent qu'elle tient un rôle secondaire et ne sert qu'à donner la réplique aux autres personnages. C'est dommage.
A part cela, j'ai trouvé ce récit très chouette.
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La saga Anne de Green Gables est sans aucun doute l'un de mes plus gros coups de coeur littéraire de ces dernières années. Difficile de dire au revoir aux merveilleux personnages de Lucy Maud Montgomery : je me suis beaucoup attachée à Anne au fil des tomes et, bien qu'il fût déconcertant de la voir mise en retrait au profit de ses enfants dans les derniers volumes, la saga reste un vrai doudou qui fait du bien à l'âme.

Cependant, cet ultime tome est un peu différent des autres pour des raisons évidentes : notre famille se retrouve en plein coeur des évènements de la première guerre mondiale. Il faut donc s'attendre à un ton plus sombre et dramatique que celui plus léger et lumineux auquel la saga nous avait habitué.

J'ai retrouvé avec grand plaisir la plume merveilleuse de Lucy Maud Montgomery et ses incroyables descriptions de paysages qui donnent envie de faire ses bagages et partir pour l'île du Prince Edouard. La Guerre occupe une place centrale dans ce volume, ce qui parfois vient un peu plomber le récit. Mais on peut dans ce cas parler d'une immersion parfaitement réussie : avec les habitants d'Ingleside, on est plongés dans cette longue attente insoutenable et douloureuse à attendre avec appréhension l'arrivée du courrier chaque matin. On partage avec eux les quelques moments de joie à l'annonce de bonnes nouvelles mais aussi d'immenses chagrins (mon coeur s'est brisé).

Au milieu de ce cauchemar, on va apprendre à faire la connaissance de Rilla, la plus jeune fille de Anne. On assiste tout au long du roman à la transformation de cette jeune adolescente frivole et choyée depuis l'enfance en une jeune femme des plus admirables. J'ai eu un peu mal avec elle au départ mais bien qu'elle soit très différente de sa mère, j'ai quand même fini par m'attacher à elle aussi.

C'est avec un gros pincement au coeur que j'ai quitté la famille Blythe à la fin de ce volume, j'aurais préféré leur dire au revoir en des circonstances plus légères et joyeuses. Rilla, ma Rilla est sans aucun doute le volume que j'aurais eu le plus de mal à lire de toute la saga. L'omniprésence de la guerre (et cette attente interminable, bien que réaliste) y est grandement pour quelque chose. J'avoue avoir eu du mal à arriver jusqu'au bout.

Cela reste malgré tout un autre joyau de l'autrice qui conclut une saga familiale attachante et lumineuse dont je me souviendrai sans doute longtemps.
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Citation
« - Je me demande, dit Gertrude d'un air rêveur, si un grand bienfait, assez grand pour le prix que nous aurons payé viendra récompenser nos souffrances ? L'agonie actuelle du monde annonce-t-elle la naissance d'une nouvelle ère extraordinaire?
Ou est-ce simplement un futile combat de fourmis sous les rayons d'un million de millions de soleils?" »

L'action se déroule en pleine Première Guerre mondiale, ce qui donne un épisode triste et parfois pessimiste loin des précédents écrits plus rêveurs et optimistes. Et pourtant, j'ai adoré ma lecture pour la multitude d'émotions émanant des situations tragiques de l'histoire, tout en conservant une la naïveté et l'insouciance parfois caractéristique de l'oeuvre de l'autrice (et aussi l'humour). Ce roman initiatique se veut plus grave et plus réel, mais reste toutefois une ode à l'espoir.

Rilla, héroïne principale, dernière fille chérie d'Anne et Gilbert, a 15 ans et ne se soucie de rien. Elle envisage de vivre tout simplement, de devenir « la femme de » et de ne pas entamer d'études comme le reste de la fratrie. Pourtant, elle est attachante et aide son prochain et selon mon avis ressemble beaucoup à sa mère dans son comportement. Les événements de guerre vont la faire évoluer dans le sens contraire de ses attentes ; elle va s'occuper d'un « bébé de guerre » et devenir responsable d'un centre de la Croix Rouge à Glen St-Mary. La rendant forte, courageuse et indépendante.
Anne, dans la cinquantaine d'années, avec sa tendresse et sa résilience, sera le roc où tout le monde peut s'accrocher pour les moments difficiles.

En conclusion, malgré qu'il soit plus dramatique, j'ai encore une fois adoré me plonger dans le dernier chapitre de cette belle série. Lucy Maud a cette capacité par son écriture de vous donner l'envie de lire. Et aussi de découvrir l'Histoire, le Canada et de mieux appréhender les relations humaines.
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Ce fut un choc lorsque les habitants d'Ingleside ont appris que le Canada, alors territoire britannique, entrait dans la Grande Guerre. Dans cette petite ville tranquille de l'Ile-du-Prince-Edouard il ne se passe habituellement pas grand chose. Tandis que les hommes en capacité et âge de s'engager partent, les femmes participent également à l'effort de guerre comme elles le peuvent. Certaines vont apprendre le tricot pour confectionner des vêtements de première nécessité, d'autres vont faire des gâteaux pour le front et d'autres encore, comme Anne, vont créer un Comité de la Croix-Rouge. Un soutien entre ces femmes qui ont vu s'en aller un fiancé, un fils ou un frère et qui doivent continuer à garder l'espoir de leur retour sains et saufs. Rilla a bien compris tout ça et même si jusque-à ses rêves portaient plutôt sur une belle histoire d'amour comme dans les romans ou sur le choix de sa prochaine robe à porter, elle décide elle aussi de mettre la main à la pâte en se montrant adulte et responsable !



Je ne vous dis pas ce qu'elle va faire exactement ni qui elle est par rapport à Anne et aux autres personnages puisque c'est tout le sujet de ce dernier tome, mais je peux vous dire que je l'ai adoré. C'es même mon deuxième préféré de la saga après le premier. Ce conflit mondial qui les dépasse va être l'occasion pour eux de découvrir un monde au-delà de leur île chérie et de s'intéresser à des choses qui les dépassaient jusque-là comme la politique. J'ai "aimé" les voir découvrir la géographie européenne et notamment celle de la France et les voir tenter de prononcer nos noms de villes. L'autrice nous partage des scènes d'entraide et de solidarité incroyables. Chacun apporte sa pierre à l'édifice dans l'attente des lettres du front et c'était vraiment très émouvant car on sent la crainte de ceux qui sont restés et qui ont peur pour leurs proches partis. Une angoisse renforcée par l'arrivée du courrier et des télégrammes rarement annonciateurs de bonnes nouvelles. Ce tome plus sombre a tout de même sa part de lumière et je vous rassure on rit aussi, notamment lorsque chacun y va de son opinion sur la stratégie militaire idéale alors qu'ils n'y connaissent rien. Une fin de saga étonnante puisque Anne n'est plus personnage central, mais à la fois une belle fin puisqu'elle laisse sa place à une nouvelle génération au travers du personnage de Rilla. J'ai évidement un petit pincement au coeur mais je sais que je relirai cette saga un jour et en attendant je me procurerai "Les chroniques d'Avonlea" qui est un recueil de textes autour de la saga et dans lequel on retrouve à priori Anne jeune 🙂
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Les enfants Blythe ont bien grandi ! Rilla, la cadette, demeure une des dernières à Ingleside, la maison familiale.

Quand démarre la 1ère guerre mondiale et que l'Angleterre lance un appel aux volontaires canadiens, la vie de Rilla et de tous ceux restés au pays va se retrouver complètement bouleversée...

Ce tome est clairement plus dur que les précédents. La plume poétique de l'auteure ne suffit pas à effacer les horreurs de la guerre, et les pertes... Rilla va devoir grandir plus vite et elle va le faire merveilleusement bien, malgré les difficultés auxquelles elle va devoir faire face.

J'ai beaucoup aimé ce tome, comme les précédents, même si les envolées lyriques semblent loin. Il est plus mature, j'ai senti un vrai décalage avec les autres. Rilla va d'ailleurs en surprendre plus d'un !

Elle tient beaucoup d'Anne et c'est un plaisir de la suivre de près.
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