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J'en suis rendu p.125 et je dois dire que je suis très sensible au style de l'auteur que je qualifierais d'un peu baroque et de très riche. Je trouve que c'est un bon roman d'aventures, que l'on s'attache facilement au destin de Victor, notre protagoniste principale, qui vit des événements plutôt extraordinaires en Amérique du Sud. Nous redécouvrons la civilisation Aztèque également, ses us et coutumes particuliers. Les moments très sensuels voire érotiques dans ce livre sont merveilleusement rendus par la plume de l'auteur.

Je ferai une chronique plus structurée je l'espère quand j'aurai terminé le livre.



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Victor, journaliste, est envoyé au début du XXème siècle par son journal an Argentine pour couvrir l'inauguration d'un opéra. Mais en chemin, après bien des aventures liées à la révolution mexicaine et aux différentes factions armées qui s'affrontent, il va trouver refuge dans un village peuplé des derniers descendants des Aztèques. Là, il va goûter un mystérieux breuvage à base de cacao, de sucre et de bananes, dont il va rapporter la recette en France. Une recette qui fera sa gloire, mais qui pourrait bien également causer sa perte…

Thierry Montoriol nous propose le récit de la vie de son aïeul, créateur du fameux Banania, en se basant sur les carnets qu'il a pu retrouver. Et le moins que l'on puisse dire c'est que Victor n'a pas eu le temps de s'ennuyer. Sa vie constitue tour à tour un roman d'aventure au coeur des révolutions qui ont embrasé le continent américain au début du XXème siècle, un roman d'amour et une chronique sociale de l'ascension puis de la chute d'un industriel idéaliste au moment de la première guerre mondiale et des années folles qui l'ont suivie. Et malgré quelques longueurs, on se laisse happer par cette épopée à travers le temps et l'histoire. Je crois que je regarderai différemment les boîtes de Banania maintenant !
Lien : https://instragram.com/Mange..
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De l'amour, du mystère, des légendes, de l'histoire, du voyage... Tant de choses composent ce roman sorti lors de la rentrée littéraire d'il n'y a je ne sais combien d'années... Après avoir lu Alma de Timothée de Fontbelle j'ai repensé à ce roman que j'avais vu passer et bien m'en a pris, j'ai adoré, autant l'un que l'autre. C'est drôle, intelligent, bien raconté, et malgré le côté historique on est immédiatement embarqué par cette histoire invraisemblable de malédiction... Une petite pépite pour moi !
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Un roman d'aventures que je souhaitais lire car il recèle la recette du premier et vrai Banania, celui avec les bananes.

Malheureusement, dès le début du roman, je n'ai pas adhéré au personnage de Victor ni à celui d'Emile, un peu trop mystérieux.

Une fois trouvé les ingrédients de la recette, je n'ai plus été intéressée par l'intrigue.

Tant pis.
Lien : https://alexmotamots.fr/tomb..
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Ce roman retrace l'histoire de Victor, journaliste artistique, spécialiste de l'art lyrique, à La libre Parole, parti de Saint-Nazaire en 1910, en Amérique du Sud pour couvrir l'inauguration de l'opéra Colon à Buenos Aires en Argentine à bord du transatlantique le Provence .

Alors qu'il s'apprête à embarquer, il va rencontrer une surprenante belle brune sud-américaine voyageant en 1ere classe prénommée Jacuba Malintzin Cortés, et Emile, homme aux multiples casquettes et au parcours plutôt flou qui croiseront à nouveau son chemin .En débarquant à Veracruz, se retrouvant au milieu de la révolution mexicaine et de trafics d'armes, il voit le programme de ses déplacements modifié . S'ensuit un périple à travers l'Amérique Latine.

Au cours de ce périple, il échoue dans un village habité par les autochtones descendants des aztèques où il faire des découvertes culinaires : de l'iguane farci, des sauterelles grillées et la boisson du Dieu Quetzacoalt : du cacao pilé agrémenté de bananes et de sucre de canne.

De retour en France, il se lance dans la production de ce breuvage et c'est sa fille que donnera son nom à ce produit qui a conquis les européens.

Grâce à des carnets de voyages, Thierry Montoriol a pu retracer l'histoire de son aieul et nous la raconte sous forme d'épopée à travers trois continents, deux civilisations et le Paris de la guerre et des années folles.

J'ai beaucoup apprécié le style d'écriture qui fait de cette histoire un roman d'aventures palpitant où l'on découvre une succession de petites histoires au coeur de la grande Histoire, c'est comme si le héros avait vécu plusieurs vies en une et les mésaventures de Victor, si aujourd'hui nous paraissent improbables rencontrent notre indulgence car le héros a un côté très touchant.

Si ce roman semble léger, il apporte certains éclaircissements sur des événements un peu lointains et évoquent aussi sur le rapport entre les humains qui démontrent que l'être humain reste toujours son propre « prédateur » ne sachant refréner son besoin de domination ni changer son regard pour celui qui est différent.

c'est un beau roman à découvrir et à faire découvrir
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Quel agréable roman d'aventures que nous offre l'auteur sur la vie fantastique de son arrière grand-père, Pierre Victor Lardet, suite à la découverte de carnets de voyage !
Ce récit qui court sur une vingtaine d'années, nous conte les pérégrinations de Victor, reporter, parti à l'origine pour inaugurer un opéra en Argentine. Nous y rencontrerons Emile - homme à tout faire - la belle et mystérieuse Jacuba, des indiens chez qui il trouvera refuge, épousera trois femmes (faute d'avoir choisi une des trois …) et surtout, surtout, découvrira une boisson merveilleuse, à base de cacao, de banane et de sucre !
De retour à Paris auprès de Blanche, son épouse et de ses enfants, il concoctera une recette additionnée de lait, le “chocobanane”, et c'est dans la bouche de sa fille Gabrielle que sera prononcé pour la première fois le nom du Banania, (qui fera d'ailleurs la joie de certains soldats de la Grande Guerre qui auront la chance d'y goûter …)
Durant ce voyage sud américain, Victor croisera le chemin d'un bon nombre de célébrités. Un très joli livre basé sur des faits réels (probablement édulcorés) l'histoire d'une boisson chocolatée qui a fait partie de notre enfance !
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Une belle aventure romancée... du moins, probablement romancée ;-)
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J'étais persuadée que j'allais adorer ce roman car il semblait mêler plusieurs ingrédients que j'aime: anecdote historique méconnue, véracité, aventures. En fait, dès le départ j'ai détesté. On dirait la copie d'un élève sérieux qui n'aurait pas compris les attendus en matière de style: c'est lourd !!! Les personnages n'ont aucune consistance, les "aventures" ne sont qu'une liste de déplacements. Et puis les clichés et les tics d'écriture, mon Dieu ! Même chez Harlequin ça n'existe plus. Alors on a tout: l'aristocrate belle et rebelle qui prend fait et cause pour des guérilleros munis de gros pistolets, les sauvages qui mangent des fourmis, un "pauvre homme" marié de force à 3 jeunes beautés exotiques dont même Michel Sardou n'aurait pas osé vanter leurs "yeux d'obsidienne" ou "le sillon ambré de leur dos". Au secours ! J'ai abandonné à 29%.
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1910, le paquebot "Le Provence" quitte le port de Saint-Nazaire avec à son bord Pierre-Victor Lardet, l'arrière-grand-père de l'auteur, futur découvreur du Banania, mais pour l'heure jeune journaliste à "La Libre Parole" envoyé à Buenos Aires pour écrire un papier sur l'ouverture du nouvel opéra. A bord, Victor ne manquera pas de s'éprendre de la mystérieuse Jacuba Cortés de Malintzin, une Mexicaine aussi belle qu'insaisissable. Justement son bateau s'arrête au Mexique, donc Victor, accompagné d'un fidèle homme à tout faire, Emile, va devoir traverser l'Amérique centrale et latine avec une Cadillac qui ne dépasse par les 50km/h...!, un continent déchiré par le trafic d'armes et hérissé de tribus d'Indiens farouches et de rebelles armés jusqu'aux dents.
Dans une écriture riche et métaphorique, drôle et enlevée, sensuelle et poétique, le digne arrière-petit-fils du héros nous régale au sens propre comme au figuré d'événements rocambolesques qu'historiques, aussi cocasses qu'épiques : perdu en pleine jungle, frôlant la mort à plusieurs reprises, marié à 3 femmes autochtones faute d'avoir fait un choix, notre héros national est guéri des oeufs d'iguane farcis aux fourmis qu'il a dû ingérer par le breuvage miraculeux du dieu Quetzacoalt, qui veille jalousement sur sa recette, un savant mélange de cacao, orge, poudre de banane et sucre...
Le roman s'étalant sur 20 ans, la 2e partie est consacrée à la commercialisation du Banania en France, dans le Paris insouciant des Années folles où tout est possible mais aussi à la contribution de Victor à l'effort de guerre, puisqu'il fera acheminer 14 wagons remplis de Banania pour ravitailler les soldats de 14-18 sur le front, opération qui sera à l'origine de l'immortalisation du tirailleur sénégalais souriant sur la boîte de Banania jaune... Mais je suis loin d'avoir tout dit, alors si ce n'est pas déjà fait, jetez-vous sur ce roman d'aventures comme on n'en écrit plus avec un bol de chocolat chaud, vous allez vous régaler !
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Un peu déçue je dois l'avouer par ce livre de la rentrée littéraire que j'attendais avec impatience. de grosses lourdeurs narratives viennent appesantir le récit. J'ai parfois dû lire 1 ligne sur 5 pour ne pas m'endormir, chose que je ne fais jamais !

Je n'ai finalement aimé qu'un seul tiers du roman. La partie dans la tribu indienne et celle de son retour à Paris où il élabore sa recette et côtoie le Tout Paris est captivante.

Un sujet très intéressant en somme qui promettait moultes aventures et anecdotes mais dont le récit se perd trop souvent en descriptions et autres digressions. Je suis néanmoins contente de connaître l'origine du Banania.
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