AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,64

sur 87 notes
5
6 avis
4
14 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
3 avis
Où l'on apprend que ce bon vieux Banania vient de fort loin, que des dieux veillent jalousement sur sa recette, qu'il fut une bénédiction pour la 48ième compagnie pendant la première guerre mondiale, qu'il attisa toutes les convoitises et fit la gloire et la déchéance de son inventeur.

Quelle aventure que ce roman trépidant!
D'abord peu convaincue par la première partie sud-américaine dans laquelle Victor, journaliste qui se retrouve perdu au fin fond de la jungle, découvre le brevet miracle qui va lui sauver la vie, j'ai adoré la suite qui nous conte son retour en Europe et l'épopée industrielle liée au succès phénoménal de la boisson déshydratée à base de banane, d'orge et de chocolat dans le Paris des années folles.

Tout n'est pas entièrement convaincant dans le roman, à commencer par le style qui n'est pas ma tasse de thé (ou chocolat!) ou encore la malédiction qui suit le breuvage auquel j'ai eu du mal à croire. Toujours est-il qu'on ne s'ennuie pas une seconde tant les rebondissements sont nombreux, et que la profusion de détails sur le quotidien des années 1910-1920 plonge le lecteur dans une réalité fictionnelle plus vraie que nature.
Très sympa!


Commenter  J’apprécie          330
Victor est un journaliste spécialisé en art lyrique. Il se rend en Argentine pour couvrir l'inauguration d'un nouvel opéra où tous les plus grand(e)s artistes lyriques se produisent.

Mais voilà, ce séjour agréable va vite se transformer en enfer. La révolution gronde, Zapata et Pacho Villa sévissent.

Victor va devoir partir vite. Grâce à des contacts et à l'aide d'un chauffeur, il parvient à quitter ce pays en ébullition. Mais son voyage sera interrompu et il devra passer quelque temps dans une tribu descendant des Aztèques où le Dieu vénéré est notamment Quetzalcoatl. C'est là qu'il va découvrir une mixture stupéfiante. Il survivra d'ailleurs grâce à cette potion magique. Il n'aura de cesse d'en découvrir les secrets et repartira avec des échantillons.

De retour en France, après bien des pérégrinations, son journal périclitant, il décide de se lancer dans la production du célèbre « Banania ».

Et l'aventure de cette célèbre marque commence. Tout va pour le mieux. Vraiment ?

Thierry MONTORIOL raconte la vie incroyable de son arrière-grand-père, Pierre François LARDET, qui fut digne d'un roman d'aventure, d'après les carnets qu'il a retrouvés de celui-ci,. Grande épopée qui entraîne le lecteur sur trois continents, deux civilisations et le Paris de la guerre et des années folles.

Histoire romancée, certes, mais vraiment prenante, palpitante. Si il y a un roman à découvrir actuellement, c'est bien celui-ci.
Commenter  J’apprécie          190
Roman d'aventure, d'amour, de passion... Divisé en 3 parties, ce roman se lit d'une traite. La première partie se déroule en 1910, Pierre victor Lardet est journaliste et doit embarquer sur un paquebot en direction de l'Amérique du sud. Il doit assister à l'inauguration de l'Opéra de Buenos-Aires en Argentine. Son bateau s'arretant au Mexique, Victor a encore un long chemin à suivre avant d'arriver à destination. Au cours de se périple il rencontre des personnages multi facettes qui le fascine et vont l'aider à rentrer à Paris. C'est au cours du voyage de retour qu'il va découvrir une boisson chocolatée revigorante. Il s'en servira donc pour créer le fameux Banania. C'est ce que nous racontera la deuxième partie toute aussi intéressante.
Thierry Montoriol nous conduit habilement tout au long de cette histoire. Une écriture efficace et entrainante. Un vrai coup de coeur pour ce roman haletant.
Commenter  J’apprécie          140
Y'a bon Banania !
Non je ne me suis pas transformée en page de pub, il est bien question de livre.
Vous vous souvenez sans doute de ce slogan. Ou alors vous vous souvenez de l'image d'un tirailleur sénégalais buvant sa tasse de chocolat. Ou au pire - genre si vous êtes un jeunot - vous n'avez pas oublié cette boîte jaune qui trône sur nombre de tables de petits-déjeuners.

Thierry Montoriol nous raconte l'histoire de son aïeul, le fondateur de Banania ou plutôt le découvreur de la recette qui a révolutionné nos repas du matin.
Une histoire incroyable qui amène le lecteur dans une épopée à travers deux continents.

En 1910, Victor est journaliste pour un quotidien parisien. Il est envoyé en Amérique du Sud pour parler des nouveaux opéras qui viennent d'être construits. Rien ne se passera comme prévu: révolution mexicaine, trafic d'armes, histoire d'amour, Aztèques et chocolat vont considérablement modifier ses plans.
De retour à Paris, changement de décor: la guerre éclate, puis les années folles débutent, le monde de la finance prend racine...

Je ne vous en dit pas plus, à vous de découvrir ce formidable roman d'aventures qui ne se lâche pas une fois commencé. Un parcours exotique et rocambolesque pour raconter l'histoire d'une marque et surtout d'un homme qui va vivre dix vies en une seule, dix vies menées tambour battant. On y croise Zapata, Isadora Duncan, Jean Renoir et bien d'autres.
La plume de Thierry Montoriol est de plus particulièrement agréable, à la fois classique et vive, donnant à ce livre un petit côté rétro que j'ai adoré.

Très loin de ce que l'on lit actuellement, ce récit fait autant de bien qu'un grand bol de chocolat chaud un après-midi d'hiver.
Commenter  J’apprécie          122
Vrai coup de coeur! Je me suis plongée avec plaisir dans ce livre qui nous raconte les origines et l'histoire de la création du fameux Banania. Ce livre fait voyager: on se retrouve au milieu de la guerre du Mexique et l'histoire est très prenante. Les personnages sont haut en couleur, très attachants et le récit est très fluide du fait notamment du découpage à la façon d'un carnet de voyage. J'ai appris énormément de choses à travers ce récit et je me suis souvent retrouvée à faire des recherches sur des éléments du livre pour pousser plus loin la compréhension. Je recommande vivement!
Commenter  J’apprécie          90
Remarquablement bien écrit, ce récit d'aventures rocambolesques d'un journaliste français parti en Amérique latine et qui en reviendra pour inventer le "Banania" suivant la recette locale est palpitant jusqu'à l'arrivée en Argentine. "Moi ya dit: Ya bon!". Mais après, les personnages se multiplient, les anecdotes inutiles aussi et le récit, qui part dans toutes les directions, perd de son intérêt: "Moi, ya dit: Ya pas bon!" (simple opinion)
Commenter  J’apprécie          70
Lecture abandonnée. Je n'aime pas trop faire ça mais je suis arrivée péniblement à la fin de la première partie sans avoir l'envie d'attaquer la suivante. Pourtant, le thème de ce livre est séduisant. Il reprend l'épopée de la grande marque Banania et nous suivons le fondateur au travers les pays et les âges. Ce qui m'a complètement rebutée c'est le style d'écriture. J'ai trouvé le récit ennuyeux. J'ai également eu beaucoup de mal à situer historiquement et géographiquement les pérégrinations de Victor, le 'héros'. Peut être que quelques illustrations, cartes géographiques ou échelles du temps auraient évité que je perde complètement pieds. Dommage.
Commenter  J’apprécie          70
Que vous aimiez ou pas le chocolat lisez ce livre
Sur fond historique j ai appris beaucoup de choses tout en étant captivee par les aventures de notre héros que ce soit dans la foret américaine ou les rues parisiennes
Vous saurez tout sur "banania"
"Y a bon banania" je dirai"y a bon lire ce livre"
Commenter  J’apprécie          50
Une aventure et une fresque qui nous entraîne à la suite d'un homme qui a inventé une marque que tout le monde connaît obligatoirement, que ce soit visuellement avec les fameuses boîtes jaunes qui recueillent aujourd'hui nos ustensiles de cuisine ou tout simplement parce que tremper ses tartines de pain beurrées dans un chocolat chaud Banania éveille tout un tas de souvenirs dans notre mémoire...
Une vie incroyable qui a abouti à cette poudre chocolatée et surtout l'histoire d'un homme d'une volonté de fer et d'une énergie incroyable, ascendant de l'auteur.
Un petit morceau de notre histoire nationale, de notre mémoire collective, très bien écrite, décrite, enlevée et extrêmement plaisante à lire. On découvre les aventures rocambolesques que cet aïeul a dû traverser, homme mondain mais qui a su garder des valeurs sociales, proche du paternalisme de l'époque évidemment mais qu'il a quand même pu et su mettre à profit de son entourage et de ses employés.
Très bon roman qui n'en ait pas tout à fait un puisqu'il s'appuie sur les archives de journaux, les carnets de Victor et les souvenirs familiaux de sa descendance mais qui nous emmène complètement dans cette aventure, aussi bien au coeur de la Révolution mexicaine de Zapata, que pendant la Grande Guerre , les années Folles pour se terminer au début de la Seconde Guerre Mondiale.
Excellent!
Commenter  J’apprécie          50
Si je vous dis : Bacao, Bana-Cacao, Bananette, Banacao-Phosphate, Banarica et Bananose… Je vous sens sur la piste... Mais oui, vous y êtes ! Ce sont les premiers noms qui ont été déposés pour désigner ce mélange de chocolat, banane, orge et sucre qui a finalement pris le nom de BANANIA, marque adoptée le 31 août 1914 ! Eh oui, souvenez-vous de ce fameux emballage (on dirait « packaging » maintenant) représentant un tirailleur sénégalais bien content de trouver un peu de réconfort dans cette boisson énergisante. Eh bien, sachez que l'histoire que nous raconte ici Thierry Montoriol est celle de son arrière-grand-père et qu'il a fallu plusieurs années à l'auteur pour découvrir la vie plus que tumultueuse de son ancêtre, à travers notamment des petits carnets qu'il avait noircis au cours de ses incroyables péripéties.
Qui fut Pierre Victor Lardet ? Alors là, croyez-moi, en commençant ce roman, vous allez être entraîné dans des aventures époustouflantes dignes des plus grands romans du XIXe, une vraie odyssée absolument inimaginable racontée dans un style délicieux (quelle écriture savoureuse!) En quatre mots: vous allez vous régaler !
Ce Victor, nous le découvrons en 1910 embarquant à Saint-Nazaire à bord du transatlantique le Provence : en tant que journaliste à La Libre Parole, il est envoyé en mission à Buenos Aires en Argentine où un magnifique opéra, le Colón, vient d'être inauguré sur l'Avenida 9 de Julio.
Spécialiste de l'art lyrique, c'est à lui qu'on a confié ce reportage et Victor n'aurait cédé sa place pour rien au monde d'autant que, il ne le sait pas encore au moment où il se dirige vers le quai des douanes, le hasard va le mettre sur la route d'une belle brune aux yeux noirs, une certaine Jacuba Malintzin-Cortés qui a réservé une suite en première classe.
Comment Victor de sa cabine 62 pont B parviendra à rejoindre cette mystérieuse femme et à déguster avec elle un modeste Chambertin premier cru Clos du Chapitre ? (Vous me direz, une traversée d'une vingtaine de jours laisse largement le temps de faire connaissance!) Qui est cette richissime Jacuba qui lui confiera... un semi-automatique pour qu'il se protège d'une révolution mexicaine imminente et dont il risque d'être une pauvre victime innocente ? Je ne vous dirai pas non plus (belle prétérition) de quelle façon, à Veracruz, tandis que le Mexique s'embrase et qu'il faut absolument éviter les insurgés armés jusqu'aux dents ou des federales prêts à en découdre, on lui propose de prendre le bateau jusqu'à Buenos Aires (deux semaines en mer avec d'horribles bruits de moteur et d'inquiétants grincements de cale) puis de suivre l'itinéraire suivant (une vraie promenade de santé!) : Buenos Aires/Valparaiso (1500 km), Valparaiso/La Paz (2500 km), La Paz /Lima (1500 km), Lima/Quito (1850 km), Quito/Bogota (1000 km) puis Panama et Veracruz à bord d'une… CADILLAC RUNABOUT & TONNEAU (50 km/heure sur route plate - à diviser par deux donc sur un sol quelque peu bosselé !) et avec ça, des réserves d'essence pour 600 km (au mieux!) : « on l'entend à un kilomètre, on la flaire à deux et on voit son sillage de poussière à cinq » L'idéal donc pour passer inaperçu !!! Et le pauvre Victor qui garde encore un mauvais souvenir de son dernier Paris-Angoulême !!!
Sachez que, contrairement à ce que vous pensez, JE NE VOUS AI RIEN MAIS RIEN RACONTÉ DU TOUT car notre Victor est LOIN, très LOIN d'être au bout de ses peines ! Dites-vous bien aussi que je ne vous ai pas parlé des iguanes marinés farcis aux oeufs de fourmis qu'il devra avaler, ni de sa rencontre avec un étrange Émile qui cumule un nombre incalculable de professions (quel personnage!), ni d'un certain Oaxca qu'il ne s'agira en aucun cas de vexer, ni d'un homme-jaguar, puissante divinité païenne qui peut porter bonheur ou … MALHEUR.
Et ce n'est que le début, le tout début d'une expédition INOUÏE qui se terminera dans le Paris des Années Folles… (UN RÉGAL!!!)
C'est bien simple, ce roman a enchanté mes vacances ! Un pur bonheur de lecture, un VRAI roman palpitant, plein de suspense, magnifiquement écrit… Franchement, un GRAND COUP DE COEUR de cette rentrée littéraire !
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (183) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3194 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}