AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,23

sur 132 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Qu'est ce que j'ai eu du mal avec ce roman. Impossible pour moi d'accrocher et de rentrer dans l'histoire. Et pourtant le résumé laissait présager du bon , du sanglant comme j'aime.

Je n'ai absolument pas adhéré aux personnages pour lesquels je n'ai eu aucune sympathie.
Sans doute du a une écriture froide, crue et distante.
C'est un roman déjanté, dans tous les sens du termes, aussi bien pour le contenu, les personnages , l'intrigue… et puis le final qui arrive un peu comme ça , sans véritable liaison. Une fin un peu abrupte.
Mais pour moi quand un roman joue sur le déjanté il faut de l'humour et là pas un poil.

Bref j'ai fini ce roman parce que je me devais de le lire puisque offert généreusement par Babelio et les éditions Albin Michel, que je remercie au passage,dans le cadre d'une masse critique privilégiée
Commenter  J’apprécie          780
Les premiers chapitres du livre se déroulent dans Strip Club glauque décrit par une jeune comédienne de 24 ans dans un style parlé vulgaire , et au deuxième chapitre ça empire quant au troisième ca s'arrange encore moins .....J'ai essayé de visualiser et j'ai vu un truc des années 90, caméra à l'épaule sueur et sperme et lumière stroboscopique.... un remake version minieur de ce qu'ont pu écrire James Ellroy ou Bret Easton Ellis.... c'est bon je connais les originaux, difficile de s'embaler pour les ersatz....

Il y a des livres qui sont peut-être bourrés de bonnes idées, issues d'une imagination débordante, écrit de façon directe et vice et Taches Rousses en fait assurément partie ......mais hélas, avec un style, pour le lecteur que je suis, parfaitement rédhibitoire...
C'est ce qui m'arrive malheureusement avec “Taches Rousses”, difficile des lors d'aller plus loin que les 5 premiers chapitres.
L'écriture à la première personne doit ,il me semble,créer une forme d' empathie avec le lecteur ou au moins une curiosité saine ou morbide , ce qui arrrive avec un monstre comme Patrick Bateman “d'American Psycho” par exemple.
C'est souvent, il est vrai, une manière efficace de piéger le lecteur et de malicieusement le manipuler.
Hélas Beck et Wes les deux protagonistes de l'histoire de “Taches Rousses” n'ont eu besoin que de quelques chapitres chacun pour me laisser sur le chemin. Je ne les aime pas, je n'aime pas le milieu dans lequel ils évoluent, je me fiche donc de ce qui leur arrive. Je ne sais pas si “Taches Rousses” est un bon roman noir puisque je n'ai pas pu dépasser les 50 premières pages, la seule chose que je sais c'est qu'il n'est pas pour moi.... Désolé pour albin Michel et Babelio qui nous l'ont proposé dans le masse critique privilégiée du moment.... Gageons que le livre saura plaire à un lectorat moins sectaire !
Commenter  J’apprécie          243
Premier roman d'une autrice, auteuse, auteur ou auteure ? ma foi, je ne sais pas.
Après tout, on dit bien un bonheur ou un malheur, mais aussi une ardeur, une chaleur, une lueur, une peur, une soeur, ... sans y coller un "e" prétendument féminisant !
Je continuerai donc à dire l'auteur, qu'il soit mâle ou femelle !

Donc, le premier roman de cet auteur, Morgane Montoriol, une femme en l'occurrence, m' a été remis dans le cadre d'une masse critique privilégiée et j'en remercie Babelio et les éditions Albin Michel.

Cet ouvrage, c'est principalement une partie de ping-pong entre deux êtres Beck et Wes tous deux ayant fui un bled sinistre de l'Amérique profonde, Muskogee, pour s'installer à Los Angeles, la ville de toutes les folies et des faux semblants. Mais que diable fichent-ils tous les deux dans la cité des anges ? On se demande pourquoi ils y sont !
Elle, traîne son ennui parmi les riches amis de son vieil amant, qu'elle n'aime pas, dont on se demande pourquoi elle reste avec lui, passe des castings pour des spectacles où elle n'a pas envie de jouer et ne pense qu'à sa soeur Léah mystérieusement disparue 9 ans plus tôt. En plus, elle est littéralement obsédée par ses taches de rousseur qu'elle exècre par dessus-tout, mais pourquoi donc ? c'est une des seules questions que le lecteur se pose tout au long de l'ouvrage !


Lui, c'est un peintre de génie, mais il se cache. Ses toiles glauques, morbides et sinistres ont fait de lui un artiste adulé, que nul ne connaît car il fuit la société.

Tous deux sont asociaux, voire sociopathes, antipathiques à souhait et en recherche d'on ne sait quoi, et ce on ne sait quoi l'auteur nous l'assénera brutalement à la fin du roman sans trop de subtilité.

Quel secret lie ces deux êtres ? vous le saurez si vous avez la patience de lire les 366 pages de cette histoire qui ne s'embarrasse pas de logique avec parfois des envolées dignes d'un charretier très mal embouché, sans que cela paraisse nécessaire au bon déroulement de l'intrigue et le tout parsemé de descriptions oiseuses et sans intérêt du genre " j'ai la robe remontée jusqu'au dessus des fesses, je la tiens de chaque côté de ma taille, elle est sans doute atrocement froissée".
ou encore "... je ne me suis pas réveillée avant Ashley pour lui préparer son omelette à la con. Et il ne m'a pas réveillée pour que je le fasse. Ce n'est pas son genre. Il faut vouloir les casser ses oeufs pour que cela lui plaise. Si on est contraint de casser ces putains d'oeufs, qu'on ne le fait pas sourire aux lèvres et joie au coeur, le geste de l'intéresse plus. Pourtant, je ne l'ai jamais fait sourire aux lèvres et joie au coeur. Je faisais sa putain d'omelette, narines fumantes, rage au bide, lèvres tordues en demi-lune, puis entrais dans la chambre avec un sourire hollywoodien"

Bref des digressions qui n'apportent strictement rien à l'histoire et ne sont, à mon sens, que du remplissage, que l'auteur utilise sans modération.
Il y a bien quelques cadavres abominablement mutilés abandonnés ça et là pas très loin de l'héroïne, ce qui n'a pas l'air de la déranger outre mesure au demeurant, mais enfin rien pour insuffler au lecteur le désir forcené de tourner les pages jusqu'à la fin de cette poussive et morbide histoire.
Commenter  J’apprécie          112
Beck est comédienne à Hollywood. Elle vit avec Ashley, un homme très riche de quarante ans son ainé, qu'elle méprise, et vit la vie qu'aurait voulue Leah, sa soeur adorée, qui a disparu neuf ans plus tôt.
Un peintre célèbre et dérangé fait fortune en vendant des tableaux de femmes torturées dont un série a le visage de Beck.
Un tueur en série dispose partout dans la ville le corps épouvantablement torturé de ses victimes (toutes des femmes), jusque dans la benne de Beck, qui le soupçonne de la suivre.
Une bonne histoire a priori.
Sauf que.
Les personnages sont sans nuances, lisses, mêmes dans leur folie ou psychopathie. Par ailleurs, on ne dégage pas de style: une succession de scènes atroces et super détaillées ne font pas un style, et la multiplication des virgules à tout bout de champ coupent totalement le rythme. J'ai du me forcer à finir pour savoir, mais je n'y ai pris aucun plaisir.
Comme quoi, une bonne histoire ne fait pas un bon livre.
Commenter  J’apprécie          100
J'étais intriguée par l'histoire et un polar chez un de mes éditeurs chouchous, pourquoi pas ? Je l'ai reçu grâce à l'opération Masse Critique. Me voilà de retour aux USA, en Californie, à Hollywood même!

Leah Westbrook avait quatorze ans quand elle a disparu dans une petite ville de l'Oklahoma, il y a neuf ans. Sa soeur cadette, Beck, a quitté sa famille pour aller vivre à Los Angeles. Elle est actrice, le rêve de sa soeur. Mais elle n'aime pas son métier. Elle vit avec un agent célèbre qui lui obtient des auditions qui peuvent lancer sa carrière. Mais Beck n'aime pas son visage, constellé de taches de rousseur. Elles lui rappellent la violence de son père. Une enfance ponctuée de violences. Un jour, le corps d'une jeune femme atrocement mutilé est retrouvée dans le jardin de sa tante. Puis un autre.. L'oeuvre d'un tueur en série sans aucun doute. Beck remarque bientôt qu'un homme la suit partout… Elle découvre bientôt qu'un artiste est obsédé par elle et par sa soeur…

Premier roman, l'idée semble convenue mais la forme narratrice choisie était intelligente. Puisque pendant les trois-quart du récit, nous sommes accompagnés par deux voix : celle de Beck et celle de l'homme qui la traque. Les deux partagent leurs pensées, souvent très sombres. Leurs obsessions, leur colère, leur haine.. et peu à peu, ils se rapprochent. Tout cela était très prometteur, et la tension montait ….

Malheureusement la tension est très vite retombée. Je vais être honnête : j'ai trouvé le style d'écriture très léger. Et si ce n'était que cela… Beck m'a énervée dés le départ. Elle a 24 ans, mais s'exprime comme une adolescente de quatorze ans. Elle déteste tout le monde. Elle passe son temps le dire. Elle vit avec un homme sexagénaire et le déteste. Elle est obsédée par le physique des gens et passe son temps à décrire la décrépitude du corps de son amant. Une fois? Non à chaque fois qu'elle le mentionne (la peau ridée, flasque).

Elle déteste son métier de comédienne et on se lasse très vite de ses essais pour ce rôle, j'avoue d'ailleurs que j'ai passé en lecture rapide les chapitres suivants dédiés à ce rôle. J'en ai eu très vite ras-le-bol de sa logorrhée haineuse. J'ai largement préféré suivre l'autre personnage.

Les flics sont de véritables idiots. Moi qui vient de regarder la série Unbelievable, j'ai vu le travail des vrais flics américains et là l'auteure les fait passer pour des idiots patentés. Ils se pointent sans mandat chez un millionnaire, et veulent lui fourrer un coton-tige dans la bouche pour un test ADN ! Ridicule et ils lui demandent direct s'il prend tel médicament. Aucun flic ne partagerait ses preuves avec le suspect principal.

Je n'ai pas reçu la version corrigée mais j'ai été aussi surprise par les erreurs “temporelles” – Leah avait quatorze ans et sa soeur se souvient de ses “petites jambes potelées” et parle d'elle comme d'une “petite fille” lors de sa disparition. Bon désolée mais les petites jambes potelées disparaissent souvent avant l'âge de dix ans et une petite fille pour décrire une adolescente ?

Alors oui, j'ai bien aimé les cinquante premières pages mais après je suis passée en mode lecture rapide. Mon avis est un des très rares négatifs (à ce point) – sur les autre sites, les avis sont très positifs, j'ai vu des cinq étoiles, donc je vous encourage à vous faire votre propre opinion. Eva a plus apprécié que moi.
Lien : http://www.lanuitjemens.com/..
Commenter  J’apprécie          50
Taches rousses est l'histoire de deux trajectoires. Beck rêve de mener une carrière de comédienne à Los Angeles. Elle vit le rêve de sa soeur Leah, disparue alors qu'elle n'avait que quinze ans. En couple avec un producteur d'une soixantaine d'années, Beck écume les castings. Dans cette grande maison froide et impersonnelle d'Hollywood, Beck s'ennuie finalement dans sa vie et ressasse le passé.

Wes Barret est artiste peintre. Ses toiles ont conquis le monde. Elle mettent en scène des femmes violentées, torturées. Wes vit comme un misanthrope, essayant sans cesse de capter dans ses toiles, ce moment où la vie quitte le corps de ses victimes picturales.

Et puis il y a ces meurtres sordides, d'une violence inouïe. Ces corps de femmes retrouvés mutilés, torturés, abîmés dans tout Los Angeles…..

Taches rousses est un roman noir dans lequel je me serai pas mal ennuyée. le début du livre est lent. Certes, il y a ces meurtres terribles en toile de fond mais l'histoire piétine. On suit de manière alternée Wes et Beck. Beck est un personnage froid, calculateur, insupportable dès le départ. Wes est du même acabit. Ils sont tous deux blasés par la vie et en deviennent presque déprimants. Seuls les chapitres consacrés à l'enfance de Beck sont vraiment intéressants. On y découvre une fillette maltraitée par un père ultra-violent. Leah et Beck sont alliées dans la douleur quotidienne.

Le dernier tiers du roman est vraiment intéressant avec une enquête qui s'accélère et les pièces du puzzle qui se mettent en place. C'est vraiment dommage car j'ai trouvé que la fin était vraiment bien amenée, travaillée (même si elle reste assez conforme aux attentes du lecteur). Elle a le mérite de donner lieu à une réflexion sur le pouvoir du mal, l'hérédité, l'atavisme.

La langue de Morgane Montoriol reste crue avec des scènes de sexe ou de violence qui, selon moi, n'apportent pas grand chose aux propos de l'auteure. Elle donne l'impression de se donner un genre et de vouloir, à tout prix, choquer le lecteur. Je n'ai pas du tout adhéré à cette prose sans finesse.

« Taches rousses » est une déception pour moi. Bien que la fin ait été à la hauteur de mes attentes, je me suis ennuyée dans une intrigue étirée, longuette, sans réel rythme.
Lien : https://carolivre.wordpress...
Commenter  J’apprécie          40
Je n'avais jamais entendu parler de ce livre alors je l'ai commencé sans a priori. Tout d'abord j'ai eu du mal avec le personnage de Beck. Très singulière, froide, je l'ai trouvé désagréable. Au point que je ne fus pas touché par son histoire. J'ai trouvé le début long et monotone, et quand vient l'intrigue elle n'a rien de spécial. Au final la fin m'a agréablement surpris mais le mal était fait. C'est un roman noir, malsain, plutôt violent et auquel je n'ai pas trouvé d'intérêt. Je comprends que des personnes aiment les romans noirs mais pour ma part je préfère largement les policiers avec des belles enquêtes. Pour rester positif, j'imagine que ce livre est bien écrit en terme de sentiments ressentis et de transcription d'émotions.
Commenter  J’apprécie          30
Grosse déception ! J'ai trouvé trop vulgaire, trop long, trop répétitif. Il ne se passe rien si ce n'est le jeu du chat et de la souris entre Beck et Wes. Trop de bla bla, pas assez d'action ! L'histoire en elle même n'est pas mauvaise, c'est juste la manière de la raconter qui n'a pas pris avec moi !
Commenter  J’apprécie          20

Mon avis :
Premier roman pour moi de l'autrice qui était depuis un moment dans ma pal.
Un thriller pour cette fois qui n'a pas percuté et ne m'a pas assez embarquée.
Je n'ai pas adhéré à l'écriture aux mots crus et vulgaires.
Trop long à se mettre en place et long également sur toute l'histoire.
Des personnages Beck et Wes qui m'ont été antipathiques et m'ont énervés.
Une fin arrivée à mon goût trop subitement et de façon rapide.
L'autrice donne beaucoup de descriptions pour moi longues et peu utiles.
Au final une lecture pour moi qui n'a pas smatchee et dont je ne garderai pas un grand souvenir.

#passionlecture #accroauxlivres #bookstagram #babelio #booknode #rhonesalpes #hautesavoie #tachesrousses #morganemontoriol #albinmichel
Commenter  J’apprécie          10
Alors dès le début j𠆚i senti que cette histoire elle allait tourner au vinaigre, j𠆚i eu beaucoup de mal à entrer dans le livre, j𠆚i pas voulu abandonner et on voit ou ça m𠆚 mené.
L’histoire est assez plate. Je n𠆚i pas senti mon intérêt s’émousser comme je l𠆚ttends lors d’un thriller ou d’un policier. On s𠆚ttend à être tenu en haleine, à enchaîner les pages pour se perdre dans l’histoire. Là je me suis perdue mais toute seule hein parce que l’histoire bah j𠆚i pas grand chose à en dire et le final je l𠆚i vu venir à des kilomètres. Les personnages ne m’ont pas transcendé.
Je ne comprends pas trop pourquoi ça n𠆚 pas pris entre Taches Rousses et moi mais c𠆞st comme ça et quelques fois il faut pas chercher à en savoir plus.
Commenter  J’apprécie          10

Autres livres de Morgane Montoriol (1) Voir plus

Lecteurs (269) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2874 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}