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3,35

sur 167 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Jessica Moor s'est incontestablement inspirée de son quotidien de travailleuse sociale auprès des femmes victimes de violences conjugales pour rédiger son premier roman. Celui- ci se déroule dans la banlieue de Manchester et débute à la manière d'un roman policier : le corps de Katie, une jeune femme travaillant dans une résidence sécurisée réservées aux femmes battues, vient d'être retrouvé. Si tout laisse à penser qu'il s'agit d'un suicide, le lieutenant Whitworth, lui, est persuadé qu'une autre vérité se cache derrière le passé et l'entourage de la victime.

« Il n'avait jamais personnellement eu affaire à Valerie Redwood, la directrice du refuge pour femmes où avait travaillé Katie jusqu'à sa mort, mais tout le commissariat la savait aussi coopérative qu'un sac de ciment. » C'est une sorte de sanctuaire, ce refuge. Les femmes qui y sont accueillies ont perdu toute confiance en la gent masculine. La directrice, surprotectrice, veille à ce qu'aucun homme ne vienne troubler la tranquillité de son refuge. Mais voilà ; l'équipe policière chargée d'enquêter sur le potentiel meurtre de Katie est essentiellement masculine…

L'auteure joue sur deux temporalité, « Avant » et « Maintenant ». Dans la première, nous remontons le fil de l'histoire d'amour qu'a vécu Katie avec un certain Jamie. Dans la seconde, nous sommes au coeur de l'enquête policière, découvrant par bribes le passé violent et douloureux des pensionnaires de Redwood.

Malheureusement, je n'ai accroché ni à l'une ni à l'autre. Les personnages m'ont semblé superficiels, même au niveau de la description physique puisque j'ai vraiment eu du mal à me les représenter. La relation qui se noue entre Katie et Jamie est plate, les sentiments ne sont pas exprimés et à vrai dire, j'ai eu l'impression d'avoir deux pantins que l'on approchait l'un de l'autre en démonstration d'une théorie. L'enquête est inintéressante au possible (on peut dire qu'il ne se passe rien), au point que j'ai arrêté de lire ce roman avant la fin, ignorant le fin mot de l'histoire, m'en fichant totalement…

Bref, une immense déception.
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Dans une petite ville près de Manchester, il y a une maison pour femmes battues, et une des employées est retrouvée morte dans une rivière, en contrebas d'un pont. La police et le légiste concluent à un suicide.
Deux inspecteurs de police font l'enquête, interrogeant chaque personne ayant vu Katie avant sa mort. Les "pensionnaires" du foyer, la directrice, le petit ami...

On comprend peu à peu ce que les femmes fuient : un homme jaloux, un frère décidé à faire un "crime d'honneur" etc.
Chaque histoire de chaque femme est racontée du début de son couple, on comprend comment la mécanique de l'emprise se met en place, jusqu'à nier l'existence de la vie d'une femme, d'une compagne. Jusqu'au déclic qui les font partir, se sauver, rejoindre un refuge sécurisé.
De ce côté-là c'est plutôt intéressant, de comprendre ces histoires d'emprise, il y en a de toutes sortes.
Pourtant je n'ai pas aimé ce bouquin. du tout. Il m'a fallu me forcer pour aller jusqu'à la page 90 pour commencer à y comprendre quelque chose : le début des histoires de chaque "pensionnaire". Par contre, les enquêteurs... ennuyeux au possible.Depuis le tout début du livre, tout est flou. Voilà le seul mot que j'en retiens : "flou". Tout est gris, rien n'émerge, rien d'intéressant. Pour parfaire ce flou on dit dès le debut que Katie rencontre son amoureux en boite de nuit dans la banlieue de Londres. Puis la 4e de couverture dit que le refuge est à Widringham, près de Manchester..... (il faut aller à la fin pour y comprendre quelque chose, mais du coup ce hiatus parasite la lecture du livre.)
Autre gros souci, qui parasite aussi la lecture : les flics concluent à un suicide, pour la mort de Katie. le légiste conclut à un suicide également. Bon ! Alors pourquoi se mettent-ils en route pour faire une enquête ??? Visiblement pour homicide, mais ??? Et les chapitres sont titrés "avant" "après", et même dans les chapitres "après" on raconte des choses du passé. C'est emmêlant. de plus, aucune description. À part les jupes. Les jupes sont bizarrement toutes décrites. Mais aucun décor qu'on puisse se représenter, aucune bonne description des personnages, sinon des différences de taille, ou d'embonpoint. Pour apprécier un livre, il faut pouvoir se faire une image mentale des lieux, des personnages ? Là, vous n'avez rien. du tout.
Je sais bien que l'auteure travaille avec des femmes battues et sous emprise et a décidé d'en faire un roman, c'est bien gentil de sa part, mais lorsqu'on est obligé de lire ce pensum au lieu d'être emportée par un thriller qu'on ne peut lâcher (j'adooore les thrillers) on en a vite marre. On se force. On se désespère. On compte les heures à jamais perdues alors qu'on aurait pu juste laisser ce bouquin de côté. Et prendre un bon thriller dans sa PAL, à la place. On apprécie un peu le twist final. Sans plus. J'en ai lu, des thrillers ratés, mais ennuyeux à ce point, c'est rare ! Mais voilà, la seule personne qui est morte à la fin du bouquin, c'est moi.
J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération Masse Critique Babelio en partenariat avec les éditions Belfond Noir.
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Je reçois un mail spécial de Babelio pour vanter ce livre, je lis les 30 pages (plutôt 10...) en accès libre . Comment peut on lire et surtout écrire une telle daube ? des adjectifs à profusions, une langue ou une traduction vulgaire, des personnages sans épaisseurs. Un régal pour les stages d'écriture comme modèle sur ce qu'il ne faut pas faire..
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Je n'ai pas été captivé par l'histoire de ces femmes qui pourtant me touchent. C'est peut être la façon de présenter les rapports entre elles
Mais je vous invite à le lire et vous aurez peut être une bonne surprise sachant que l'auteur est très au faite de ces victimes
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Plusieurs semaines que je voyais ce livre passer sur les réseaux avec de bons avis. Je l'ai donc ouvert plutôt confiante.
Je le referme, non terminé, perplexe.

Je me suis ennuyée sur près de 215 pages. La lecture est difficile, on passe d'une temporalité à une autre, d'un personnage à un autre rapidement et à force tout se mélange.

J'ai eu beaucoup de mal avec l'inspecteur principal que je ne trouvais ni charismatique ni sympathique.
Je lis beaucoup de thriller et là je peine à comprendre comment l'enquête se déroule et,surtout, pourquoi ? Alors que les enquêteurs et le légiste s'accordent sur un suicide.

J'ai vraiment essayé d'avancer ma lecture, et ne sachant pas trop quoi faire, je suis allée faire un tour sur les commentaires Babelio dont une grande partie relève les mêmes points que moi. Cela m'a confortée dans mon envie de le refermer définitivement sans regret.
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