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3,35

sur 168 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un livre poignant sur les violences conjugales et la vie des femmes qui ont eu le courage d'aller dans des refuges pour femmes battus avec ou sans enfants.

Au travers différents profils de femmes, nous allons être touché et être spectateur des scènes violentes tant psychologiquement que physiquement avec la plume de l'autrice qui est sans filtre. En parallèle de ça, nous aurons le déroulement d'une enquête sur le suicide présumé d'une femme qui travaillait au refuges et dont la résolution m'a laissé sans voix. Mais aussi un retour en arrière sur la vie de cette jeune femme par alternance de chapitres.
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💛

Beaucoup aimé la construction du récit
Des flashback comme j'aime pour comprendre
Autrice que je découvre et à suivre
Un bon moment de lecture
Des les 1er pages on sent la psychologie tordue d'un perso
Merci @katia_et_ses_livres ❤
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Le cadavre de Katie Straw est retrouvé sous un pont à Widringham dans la banlieue de Manchester. Elle se serait noyée. Pour déterminer s'il s'agit d'un suicide ou d'un meurtre, le lieutenant Whitworth est chargé de l'enquête.

Cette jeune femme travaillait dans un refuge sécurisé de la banlieue de Manchester réservé aux femmes maltraitées et dirigé par Valérie Redwood. Et lorsque Withworth et son assistant l'inspecteur Brookes tentent d'interroger la responsable et ses pensionnaires, ils se heurtent à la loi du silence, ces femmes ayant de bonnes raisons de ne plus faire confiance ni à la police ni aux hommes.

Le récit alterne entre l'enquête (Maintenant) et la vie de Katie avant son embauche dans ce refuge (Avant). Elle avait rencontré Jamie, un garçon charmant, attentionné et bien comme il faut…

Si l'enquête ne m'a pas passionnée et traîne par moments en longueur, la partie « Avant » se révèle extrêmement bien construite et intéressante. Elle nous révèle la manière insidieuse et particulièrement intelligente de l'emprise croissante de Jamie sur sa victime.

J'ai aussi apprécié tout ce que révèle le récit sur la vie de ces femmes maltraitées issues de différents horizons, et dont l'autrice décrit toutes les nuances de l'emprise qu'exercent encore leur ex compagnons, même après l'éloignement.

Plus qu'un polar, c'est un thriller psychologique dont on ne sort pas indemne et qui réserve un final particulièrement surprenant. Comment deviner qui sont ces hommes qui assènent avec tant de violence des coups au corps et/ou des coups a l'âme ?
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Dans ce roman qui alterne passé et présent on craint les hommes avec ces femmes qui ont tant subi, certaines pendant des décennies. On apprend à connaître Katie et on voit son drame se profiler.

✨L'intrigue est bien ficelée avec une fin surprenante alors qu'on pensait l'histoire cousue de fil blanc. Malgré une plume agréable, un thème poignant, une atmosphère stressante, il manque malgré tout un petit quelque chose à ma lecture. Il me manque de l'émotion et de l'empathie et là ça aurait été parfait, on a vraiment l'impression de suivre l'histoire de loin tant ça manque d'humanisme ! C'est pourtant un très bon roman, féministe et puissant ! Et important à lire.

✨C'est un sujet important, c'est un roman important ! Qui nous rappelle qu'on ne sait jamais vraiment ce qu'il se passe chez les gens, c'est un roman qui nous dit que les violences ne sont pas seulement physiques mais aussi psychologiques, c'est un roman qui rappel que si la femme reste, ça ne fait pas d'elle la coupable, dans tous les cas elle est une victime.
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On suit en parallèle une enquête sur un suicide/meurtre (c'est là toute la question) et une partie “avant” avec Katie et son petit ami, qui est la partie que j'ai préféré. Je n'ai pas aimé l'enquête malheureusement, je n'ai pas réussi à m'investir, à être autant captivée que j'aurais souhaité.
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Après avoir lu les deux livres de la sélection française du Prix Nouvelles voix du polar 2022 des Editions Pocket, je me suis plongée dans la sélection étrangère en commençant par Les femmes qui craignaient les hommes de Jessica Moor, publié en grand format aux Editions Belfond.

Dans Les femmes qui craignaient les hommes, nous suivons l'enquête de police suite à la mort de Katie Straw, dont le corps est retrouvé au pied d'un vieux pont à Widringham, dans la banlieue de Manchester. Suicide ? Meurtre ? C'est ce que le lieutenant Daniel Whitworth doit découvrir.
Katie travaillait dans une résidence qui accueille les femmes victimes de maltraitances, qui ont fuit le domicile conjugal ou familial. Elle était d'ailleurs très appréciée des pensionnaires. L'enquête de police ne s'annonce pas évidente car ces femmes ne sont pas très loquaces et se méfient des hommes.

Les femmes qui craignaient les hommes alterne les chapitres « Avant », qui permettent de découvrir la vie de Katie Straw dès sa rencontre avec Jamie, une jeune homme bien sous toutes les coutures (mais avec qui le « trop beau pour être honnête » prend tout son sens) ; et les chapitres « Après » qui permettent de suivre l'enquête de police. Entre ces chapitres, nous trouvons également des chapitres intercalés qui présentent les différentes pensionnaires de la résidence où travaillait Katie.

Cette construction du roman est un peu perturbante car les chapitres sont courts, on passe vite du passé au présent, du présent au passé, en revenant sur les pensionnaires, le tout sans réelle transition. J'ai trouvé que le roman de Jessica Moor s'apparentait davantage à un roman social sur fond d'enquête de police que de réel polar.

Néanmoins, la plume de Jessica Moor est agréable à lire et si l'enquête policière piétine beaucoup et n'avance pas suffisamment à mon goût, j'ai aimé la manière dont elle a traité la psychologie des différents personnages. Jessica Moor décrit parfaitement le calvaire des femmes maltraitées, leurs silences, leur méfiance.

Si le début du roman a été un peu laborieuse, le milieu inégal, la fin de Les femmes qui craignaient les hommes m'a totalement retournée.
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Ce récit oscille entre le genre policier et le thriller  psychologique.
Une jeune femme Katie est retrouvée noyée dans une rivière, dans la banlieue de Manchester près du lieu où elle travaille, une résidence sécurisée qui accueille les femmes battues.
L'inspecteur Whitworth et son acolyte vont mener l'enquête pour déterminer s'il s'agit d'un suicide ou d'un homicide. Ils interrogeront ainsi les femmes qui se sont réfugiées dans ce foyer isolé, loin des hommes qui les ont détruites.

On alterne entre 2 temporalités dans ce récit.
Dans le passé, nous découvrons Katie avant son arrivée dans le foyer, lors de sa rencontre avec Jamie, l'homme qui va partager sa vie et qui subrepticement va l'isoler de ses amies et exercer sur elle une emprise psychologique nocive.
Dans le présent, nous découvrons le quotidien de ses femmes, qui ont été victimes de leur compagnon, à travers l'enquête menée par l'inspecteur.

C'est une lecture qui a été en demie teinte pour ma part.
La plume est fluide, et la double temporalité permet de garder un certain rythme.
Forcément, le sujet fait réagir.
J'ai été révoltée, j'ai eu la gorge serrée, j'ai ressenti de la colère face au traitement de ces femmes/mères qui ont besoin de se reconstruire sereinement mais qui ne disposent pas des moyens nécessaires pour y parvenir
Cependant il m'a manqué l'attachement aux personnages. J'ai trouvé qu'ils n'étaient pas assez développés. J'aurai aimé en savoir plus sur le vécu de ces femmes, sur leurs sentiments. Leur situation est mise en avant, mais pas leur psychologie. On ne les connaît pas. Elles sont placées là dans l'histoire, telles des ombres qui vite se terrent dans leur chambre...
Je n'ai parfois pas compris les agissements de certaines.
Et c'est franchement dommage de ne pas avoir influé dans ce récit plus de vie, et donné plus d'épaisseur et de relief à ces femmes victimes.
Reste un twist final que je n'ai pas vu venir, mais ça ne rattrape pas la platitude et la distance que j'ai ressenti.
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Une femme est retrouvée noyée en aval de Widringham, dans la banlieue de Manchester. Son corps a été emporté par le courant car la police suppose qu'elle a sauté d'un pont. Elle travaillait dans un foyer qui recueille les femmes battues.
Alors, suicide ou meurtre ?
Ça aurait pu être une histoire qui dénonce la maltraitance des femmes et le féminicide à travers une enquête policière palpitante. Si l'auteure détaille parfaitement les traumatismes de ces femmes, leur attitude paradoxale face à leur bourreau et le caractère de pervers narcissiques de ces derniers, ce n'est qu'un ersatz de mauvais roman policier dont l'intrigue arrive à peine à mobiliser l'intérêt du lecteur atteint régulièrement de somnolence. Heureusement, le dernier tiers de ce roman le sauve de l'écueil.
La première partie est maladroite, confuse, mal construite. Elle nous égare par le manque d'organisation dans le déroulement de l'action et il y manque les détails ressorts de l'enquête qui devraient nous captiver.
Il est regrettable que l'auteur ne se soit pas plus attachée à développer le profil psychologique de ces femmes-victimes, leurs blessures physiques ou morales et le travail énorme de reconstruction qu'elles doivent faire pour essayer de passer à autre chose, d'oublier ce qu'un hommes indigne du genre leur a infligé. Les personnages de Jessica Moor manquent de caractères, de relief.
A la place, Jessica Moor nous ballade de banalité en banalité, de cliché en cliché, tout cela ponctué de dialogues qui sonnent creux.
Ce n'est que dans le dernier tiers de cette histoire que le lecteur trouvera son comptant.
« Les femmes qui craignaient les hommes » est un roman en deçà des attentes que l'on peut avoir d'un bon polar et dont le texte battu par les quatre vents du néant n'aboutit souvent sur rien. Aucune idée remarquable sur ce sujet d'actualité qui mérite toute notre attention n'est développée. Par contre, l'auteur décrit remarquablement bien le personnage ignoble de Jamie, ex petit ami de Katie, la femme retrouvée noyée, l'ascendance qu'il a sur elle, le pouvoir qu'il exerce en la rabaissant, tant et si bien qu'elle ne s'appartient plus.
Ce n'est pas l'écriture scolaire de l'auteur qui va relever le niveau mais on attends rarement une grande qualité littéraire dans ce genre d'ouvrage, tout au plus une récréation.
L'intention était louable, le résultat est moyen, la fin plus que surprenante. Vite lu, vite oublié….
Traduction d'Alexandre Prouvèze.
Editions Belfond, Pocket, 415 pages.
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La lecture de ce thriller psychologique s'inscrit dans le cadre de la sélection « Nouvelles voix du polar » des éditions Pocket, en tant que finaliste étranger.

L'autrice Jessica Moor s'est malheureusement inspirée de son expérience professionnelle dans le milieu social pour écrire ce roman sur « la criminalité ordinaire, la prédation et l'emprise ». Avec des chapitres qui alternent entre « Avant » et « Maintenant », l'histoire d'une certaine Katie se dévoile… Conseillère dévouée pour une résidence qui vise à protéger les femmes victimes de violence, son corps est retrouvé dans la rivière et l'inspecteur Whitworth chargé de l'affaire, hésite entre suicide et homicide et décide ainsi de se heurter à ses femmes au passé difficile qui n'osent être approchées mais qui détiennent peut-être la vérité.

Difficile de retenir la colère que provoque ce roman, non pas par ses défauts qui sont réels mais si dérisoires à côté de la violence relatée. Une violence encore présente dans notre société qui bouleverse mon coeur de femme, de soeur et de maman d'une petite fille et qui me frustre autant que la fin de « Les Femmes qui craignaient les hommes ». Ce livre est le reflet d'une réalité mais ne m'a pas apporté plus que de la compassion pour le destin de ces âmes meurtries et cette haine pour ces criminels cachés derrière des visages parfois si doux. le dénouement ainsi que des éléments qui sont restés trop flous pour moi, le laisseront s'oublier malgré l'importance de son sujet.
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Toutes, elles ont échappé de peu à la mort. Au cauchemar des coups, des abus, au quotidien de
l'emprise... Dans ce refuge sécurisé de la banlieue de Manchester, elles ont réappris à vivre. Ensemble. Alors que Katie, leur conseillère et amie, a été retrouvée morte, noyée sous un pont, un autre défi les attend. Meurtre ou suicide ? La police aimerait bien le savoir – ou plutôt deux policiers, inspecteurs bourrus et sans tact. Comment faire confiance, à nouveau, à la gente masculine ? Comment, à leurs mauvaises questions, donner de bonnes réponses ? Et d'ailleurs, sont-ils capables de les entendre... ?

Seconde lecture pour le prix Les nouvelles voix du Polar aux éditions Pocket. Dans ce thriller psychologique, Jessica Moor aborde la violence faite aux femmes. Entre un "avant" et un "maintenant", l'auteure retrace le parcours de Katie, une jeune femme qui travaille dans un refuge pour femme battue. Cette dernière est retrouvée morte et même si tout indique au départ un suicide, les choses ne sont pas ce qu'elles paraissent. Cette seconde lecture a été beaucoup plus plaisante que Memory. Les chapitres sont courts et alternent avec la vie de la victime et l'enquête dans le présent. Ce premier roman est plutôt réussi, même si selon moi, certains passages auraient dû être affinés. le rythme est parfois cassé par des longueurs, mais en soi, ce n'est pas dévalorisant. L'enquête est plus psychologique que policière et j'avoue que certains passages sont choquants et glaçant. le développement des violences verbales et physiques sont bien présente, mais un peu trop caricatural. Ce n'est pas un coup de coeur, car ce roman manque de profondeur et les personnages méritaient plus de travail. Mais il reste agréable à lire sans prise de tête.
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