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Citations sur Mike contre-attaque ! Bienvenue aux Etats Stupides d'.. (4)

Nous vivons dans une société qui honore et récompense les délinquants en col blanc - tous ces dirigeants d'entreprise qui saccagent directement ou indirectement les ressources naturelles et ne s'intéressent avant tout qu'à la rentabilité financière -tout en soumettant les pauvres à une « justice » répressive et complètement aléatoire.
Mais l'opinion est en train de se rendre compte de la perversité de ce système.
Il est temps de réformer notre société de telle sorte que l'existence de chaque individu en son sein y soit perçue comme précieuse et sacrée et que, par ailleurs, AUCUN CITOYEN ne puisse échapper à la loi, quel que soit le nombre de candidats aux élections qu'il est capable d'acheter. Tant que nous ne serons pas parvenus à ce but, nous ne saurions prononcer la devise « liberté et justice pour tous » sans frémir de honte.
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Bien sûr, il y a un tas de profs qui déconnent et qui feraient mieux de faire du démarchage téléphonique pour vendre des produits de beauté. Mais la vaste majorité des enseignants sont des éducateurs consciencieux qui gagnent moins d'argent par mois que ce que certains de leurs propres élèves empochent en vendant de l'ecstasy, et nous nous permettons de critiquer leur extrême dévouement. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais, personnellement, je préférerais que les personnes qui s'occupent de ma progéniture pendant la majeure partie de la journée, en tout cas plus longtemps que moi, soient traitées avec un peu plus d'affection et de sympathie. Après tout, c'est l'avenir de mes gosses qui est entre leurs mains, alors pourquoi leur chercher systématiquement des poux dans la tête ?
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Les plus fortunés font tout ce qu'ils peuvent pour vous convaincre de ne pas réclamer votre dû en prétextant que, tout
d'un coup, c'est la crise, c'est la débâcle ! Tous les soirs, par la voix des médias qui leur appartiennent, on vous martèle que tout va mal, on vous fait pleurer avec l'histoire de la dernière start-up qui a fait faillite, du dernier fonds de pension qui a tout perdu, de l'investisseur du Nasdaq qui n'a plus que sa chemise sur le dos. Aujourd'hui, le Dow Jones a perdu plus de 300 points. La firme Lucent Technologies a annoncé quinze mille nouveaux licenciements, United et US Airways ont renoncé à fusionner, Général Motors se débarrasse d'Oldsmobile
et même votre brave petit plan de retraite est en péril. Il y a de
quoi flipper, non ?
Alors bien sûr, tout ça, c'est vrai. Ils iraient quand même pas vous raconter des mensonges. En tout cas, pas sur ces petites histoires qui servent à manipuler vos angoisses.
Le mensonge se situe à un autre niveau. Dans l'idée que tout va mal au niveau de l'économie mondiale. Évidemment, sous un certain aspect, ça a l'air plausible. Si vous faites partie des classes moyennes ou des couches populaires, vous avez toutes les raisons d'être inquiets. Pourquoi ? Parce qu'au sommet de la pyramide ils ont encore plus les jetons que vous. Ils pani­quent complètement à l'idée que vous ayez envie de vous invi­ter à leur fête. Ils ont la trouille que vous leur disiez : « OK, vous avez votre yacht, votre villa dans le sud de la France, mais moi, à quoi j'ai droit ? J'aimerais bien avoir une petite rallonge pour remplacer la porte de mon garage. » La seule chose qui dépasse leur appréhension, c'est leur stupéfaction de constater qu'aucun d'entre vous n'a exigé une augmentation, des congés payés, le remboursement partiel d'une visite chez le dentiste, ni la moindre miette de la surabondance de richesse qui a été engendrée au cours des dix dernières années. À croire que vous êtes vraiment satisfaits de passer quatre soirées par semaine à regarder le programme « Qui veut gagner des millions ? » sans jamais oser répondre « MOI » ! Les nababs s'attendraient plutôt à vous voir mendier.
Eh oui, ces types-là savent bien qu'un jour vous allez récla­mer votre part, c'est inévitable. Et comme il est absolument hors de question de vous l'accorder, ils ont le doigt sur la gâchette et ils ont décidé de lancer une frappe préventive dans l'espoir qu'il ne vous vienne même pas à (idée de lorgner sur leur magot.
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On se demande parfois si ces gens connaissent une limite à l'indécence. (p19)
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