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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lors de la dernière masse critique Babelio, j'ai sélectionné plusieurs titres et j'ai eu la chance d'être retenue pour découvrir La Crécerelle de Patrick Moran, un titre qui me faisait de l'oeil depuis sa sortie, notamment grâce à sa magnifique couverture.

La Crécerelle est une femme du Sud qui pratique la magie. Elle a fui sa terre et vit désormais dans le Nord, une région où les arts magiques sont mal vus. La Crécerelle tue. Son nom fait trembler. Mais qui est-elle ? Une tueuse en série ? Une tueuse à gage ? Ou la vérité est-elle plus terrible encore ?

Malgré tout le potentiel de cette histoire, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette lecture. Il faut dire que la Crécerelle est un personnage assez détestable dans son genre : froide, égoïste et égocentrique, elle veut se libérer peu en importe le prix. Même après avoir découvert son histoire et vu comment elle en arrive où elle est, je n'ai pas éprouvé la moindre pitié, ni le moindre attachement pour elle. La Tetragyne, autre personnage, n'a fait que renforcé mon malaise tant sa relation avec la Crécerelle est tordue.

Mon autre gros souci avec ce roman a été la profusion de termes techniques hyper complexes, que je ne connaissais pas et dont je devais chercher le sens pour continuer. J'aime découvrir de nouveaux mots mais avec un minimum de contexte pour en saisir le sens, c'est toujours mieux.

L'intrigue consiste à suivre la Crécerelle qui cherche à réparer les conséquences de ses actes depuis le jour où elle a fui le Sud. Pas mal de rebondissements sont venus relancer l'histoire et mon intérêt pour celle-ci. L'univers créé par l'auteur, tout ce qui tourne autour de la magie et de son utilisation est m'a énormément plu.

Vous l'aurez compris, ce roman a été assez compliquer à lire. L'intrigue et l'univers sont intéressants mais l'héroïne imbuvable et le vocabulaire parfois hyper-technique ont rendu ma lecture de la Crécerelle assez fastidieuse malheureusement.
Lien : https://tassedeculture.com/2..
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Quand on lit beaucoup de fantasy, il arrive un moment où tout finit par se ressembler, il devient difficile de trouver la perle rare qui fera vibrer votre petit coeur de lectrice. Et de la fantasy, j'en ai lu, beaucoup. J'en lis encore d'ailleurs, et quand on me parle de renouveau, je suis naïve, j'y crois. C'est dans ce cadre-là que je me suis intéressée à La Crécerelle, de Patrick Moran, alléchée par des critiques dithyrambiques sur les réseaux sociaux. Quand Babelio l'a récemment proposé en Masse Critique, je n'ai pas résisté à l'envie de le découvrir. Bon, la note parle d'elle-même, je suis complètement passée à côté.

La Crécerelle est une jeune femme qui a pactisé avec une entité maléfique. Elle est désormais liée à cette créature, qui l'oblige à lui apporter son quota de sang et de mort, et bien évidemment, elle va chercher à s'en débarrasser. Jusque-là, c'est plutôt alléchant, d'autant plus que le quatrième de couverture annonce d'emblée la couleur : en tentant de se libérer, la Crécerelle va déclencher une série d'événements d'ampleur cataclysmique. J'ai trouvé le personnage assez intéressant. Elle est précédée par une légende, celle d'être une femme aimant tuer et le goût du sang, mais elle s'avère assez différente de ce portrait. Elle ne fait pas dans la dentelle, c'est certain, mais tous ces meurtres commencent à lui peser, et d'une certaine manière, elle aimerait trouver l'absolution.

Malheureusement, et c'est là que cela commence à se gâter, je n'ai pas vraiment ressenti d'empathie pour elle, pas le plus petit début de sentiment. L'univers lui-même m'a laissée de glace pendant plus de la moitié du livre, on passe d'un endroit à un autre, tous plus glauques les uns que les autres, et même si on sent bien que l'auteur a fait des efforts pour leur donner une âme, une organisation, une société, je ne me suis pas sentie concernée. J'ai lu pas mal de chroniques qui parlent de références à H.P. Lovecraft ou Clark Ashton Smith, mais en ce qui me concerne, je suis vraiment passée à côté. Peut-être aussi à cause de la plume de l'auteur qui manque de fluidité à mon goût. Au final, j'ai trouvé cette lecture lourde, laborieuse, je n'ai pas réussi à m'immerger dans le récit, trop occupée à essayer de comprendre ce qu'il avait en tête.

J'attendais certes de l'originalité, mais j'ai trouvé cette histoire inutilement compliquée et confuse, comme si l'auteur faisait dans la surenchère et j'ai dû me forcer à la terminer. Avec une intrigue somme toute assez classique, un style et un univers qui ne m'apparaissent clairement pas faits pour moi et deux héroïnes qui auraient pu être attachantes mais auxquelles il manque un petit supplément d'âme, ce roman ne m'apparaît au final que comme une grosse déception. Dommage...
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
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Tant de promesses et de publicités mensongères sur ce roman, entre la couverture magnifique, la quatrième de couverture donnant envie et Mnémos qui désigne ce livre de "pépite", pour qu'à la fin, je lise un brouhaha sans nom, que je considère malgré les qualités intellectuelles de l'auteur, écrit avec les pieds!

L'écriture n'est absolument pas fluide, car déjà, nous avons une mauvaise utilisation du présent. En effet, l'auteur l'a utilisé comme si il écrivait au passé, ce qui qui donne une écriture saccadée, qui me sort totalement de l'action.
Quand on ne maîtrise pas ce genre d'écriture, on écrit au passé. Surtout pour ce type d'histoire Dark Fantasy....

Autres problèmes:
-je n'arrive pas à me situer dans les lieux de l'histoire.
-je n'arrive pas à accrocher aux personnages, car manque d'empathie ou d'intérêt.
-je n'arrive pas à m'intéresser au scénario.
-les descriptions des choses importantes de l'histoire, sont chaotiques, voir vite expédiées ou inexistante.
-les descriptions des choses inutiles à la trame, sont anormalement longues.
-le style soutenu et l'utilisation de trop nombreux mots peu courants, cassent le rythme et n'aident en rien à la lecture.
-le style de magie est intéressant, mais gâché par des pavé de descriptions métaphysiques totalement inutiles.

La Crécerelle est le premier roman de Patrick Moran et ça se ressent grandement, de part tous les points énumérés au dessus.
L'histoire n'est pas dénuée de qualités, sans toute fois être transcendante, mais l'écriture ne va pas du tout. Faire compliqué exprès pour se donner un genre, voulant peut-être plaire à une certaine élite de lecteurs ou croyant simplement, que c'est comme ça que l'on doit écrire ce genre littéraire, m'a refroidit au plus haut point.

Pourtant, on voit un très gros potentiel dans cet ouvrage, entre ce personnage aux énormes pouvoirs, laissant morts, boyaux et désolation sur son passage, mais sa lecture fut un calvaire et non un plaisir.
Il mériterait, à mon sens, une réécriture totale!
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