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Citations sur L'Amour aux temps du choléra (341)

Il était encore trop jeune pour savoir que la mémoire du cœur efface les mauvais souvenirs et embellit les bons, et que c'est grâce à cet artifice que l'on parvient à accepter le passé.
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"Il disait : "Le problème du mariage, c'est qu'il meurt toutes les nuits après l'amour et qu'il faut le reconstruire tous les matins avant le petit-déjeuner."

"il est plus facile de contourner les grandes catastrophes conjugales que les minuscules misères de tous les jours"

"cet après-midi-là, il se demanda, avec son infinie capacité de rêve, si une indifférence aussi acharnée n'était pas un subterfuge pour dissimuler le tourment de l'amour."
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Il eut l'intime conviction que les êtres humains ne naissent pas une fois pour toutes à l'heure où leur mère leur donne le jour, mais que la vie les oblige de nouveau et bien souvent à accoucher d'eux-mêmes.
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Il devait lui apprendre à considérer l'amour comme un état de grâce qui n'était pas un moyen mais une fin en soi.
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Elle lui rappela que les faibles jamais n’entreraient au royaume de l’amour , qui est un royaume inclément et mesquin, et que les femmes ne se donnent qu’aux hommes de caractère car il leur communiquent la sécurité dont elles ont tant besoin pour affronter la vie.
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C'était un mari parfait : il ne ramassait jamais rien, n'éteignait jamais la lumière, ne fermait jamais une porte. Le matin, dans l'obscurité, lorsqu'un bouton manquait à ses vêtements, elle l'entendait dire : "Un homme aurait besoin de deux femmes : une pour l'aimer, l'autre pour lui coudre ses boutons." Tous les jours, à la première gorgée de café, il poussait un hurlement déchirant qui n'effrayait plus personne, et lâchait ce qu'il avait sur le coeur : "Le jour où je ficherai le camp de cette maison, tout le monde saura que c'est parce que j'en ai assez de me brûler la langue."
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C'était un mari parfait : il ne ramassait rien, n'éteignait jamais la lumière, ne fermait jamais une porte. Le matin, dans l'obscurité, lorsqu'un bouton manquait à ses vêtements, elle l'entendait dire : "Un homme aurait besoin de deux femmes : une pour l'aimer, l'autre pour lui coudre ses boutons." Tous les jours, à la première gorgée de café, il poussait un hurlement déchirant qui n'effrayait plus personne, et lâchait ce qu'il avait sur le coeur : "Le jour où je ficherai le camp de cette maison, tout le monde saura que c'est parce que j'en ai assez de toujours me brûler la langue." Il disait aussi qu'on ne préparait jamais de déjeuners aussi appétissants et variés que les jours où il ne pouvait rien manger parce qu'il s'était purgé, et il était à ce point convaincu de la perfidie de son épouse qu'il finit par ne plus prendre de purgatifs si elle n'en prenait aussi.
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Telle fut l'innocente façon dont Florentino Ariza inaugura sa vie mystérieuse de chasseur solitaire. Dès sept heures du matin, il s'asseyait seul sur le banc le moins visible du parc, feignant de lire un livre de poèmes à l'ombre des amandiers, et attendait de voir passer la jeune et inaccessible demoiselle avec son uniforme à rayures bleues, ses chaussettes montant jusqu'aux genoux, ses bottines à lacets de garçon et, dans le dos, attachée au bout par un ruban, une natte épaisse qui lui descendait jusqu'à la taille. Elle marchait avec une arrogance naturelle, la tête haute, le regard immobile, le pas rapide, le nez effilé, son cartable serré contre sa poitrine entre ses bras croisés, et sa démarche de biche semblait la libérer de toute pesanteur. A son côté, allongeant le pas à grand-peine, la tante, avec son habit de franciscaine, ne laissait pas le moindre interstice qui permît de s'approcher d'elle. Florentino Ariza les voyait passer quatre fois par jour, à l'aller et au retour, et une fois le dimanche à la sortie de la grand-messe, et la vue de la jeune fille lui suffisait. Peu à peu il se mit à l'idéaliser, à lui attribuer des vertus improbables, des sentiments imaginaires, et au bout de deux semaines il ne pensait plus qu'à elle.
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Ils vivaient en silence comme deux vieux époux échaudés par la vie, au-delà des fièvres de la passion, au-delà des mensonges barbares du rêve et des mirages de la déception, au-delà de l'amour. Car ils avaient vécu ensemble assez de temps pour comprendre que l'amour est l'amour, en tout temps et en tout lieu, et qu'il est d'autant plus intense qu'il s'approche de la mort.
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Tout roman est une devinette du monde.
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