Elles ne parlent pas beaucoup aux humains. Elles ont un langage à elles, bien qu'elles se parlent rarement, sauf pour s'insulter. La plupart ne s'abaissent jamais à utiliser le langage humain. Elles se considèrent au-dessus de tout. Les fées sont des créatures vaniteuses et égoïstes.
Redouter la tombée de la nuit ne l'empêche pas d'arriver.
Redouter la tombée de la nuit ne l'empêche pas d'arriver.
Les gens intelligents tirent profit de leurs erreurs, mais ceux qui le sont encore plus apprennent de celles des autres. (p.151)
Mais les plaisirs, les joies de la vie ont un prix : la douleur, la maladie, le déclin de l'âge, la perte de ceux qu'on aime... (p.146)
Dans leur jeunesse, les mortels se comportent davantage comme des nymphes. L'âge adulte paraît très loin, et plus encore la vieillesse. Mais pesamment, inévitablement, l'âge vous rattrape. (p.145)
La malédiction de la mortalité. Vous passez la première partie de votre vie à apprendre, à devenir plus fort, plus capable. Et puis, même si vous n'y êtes pour rien, votre corps commence à vous manquer. Vous régressez, les membres solides s'affaiblissent, les sens aiguisés s'émoussent, les constitutions robustes se détériorent. La beauté se fane. Les organes vous lâchent. Vous vous rappelez ce que vous étiez dans votre jeunesse et vous vous demandez où est passée cette personne. Alors que votre sagesse et votre expérience sont à leur apogée, votre corps, ce traître, devient une prison. (p.145)
Je me demande souvent si les mensonges sont vraiment une protection. (p.93)
La pluie tambourinait sans arrêt sur le toit. Kendra n'avait jamais entendu une averse aussi bruyante. Mais après tout, elle ne s'était jamais retrouvée dans un grenier sous des trombes d'eau. Il y avait quelque chose de relaxant dans ce bruit régulier, si constant qu'on finissait pas ne plus l'entendre. (p.51)
Un homme à la langue bien pendue devrait être capable d'autant de courage dans ses actes que dans ses paroles. (p.43)