Ce roman jeunesse est très facile à aborder. Peut-être un peu trop : il n'y a guère de surprise dans le scénario, les personnages sont très stéréotypés. le principal intérêt de ce livre réside dans la découverte qu'il peut permettre du monde des mineurs et de leur conditions de vie très difficiles, y compris pour les enfants qui partaient travailler très jeune au fond du trou. Tout le lexique de la mine est là, du coron au terril en passant par la berline et le coup de grisou, et bien d'autres. Il est intéressant de voir aussi à quel point il est difficile de s'extraire de son milieu même avec la meilleure volonté, mais qu'au final, ça reste possible.
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En 1888, Léon aîné d'une famille de mineurs du Nord est passionné par la construction de la Tour Eiffel qu'il suit grâce aux journaux que lui fournit son instituteur. Excellent élève, Léon rêverait après son certificat d'intégrer les ateliers Eiffel à Levallois près de Paris. Mais sa famille a besoin de son salaire et Léon devra descendre à la mine. Heureusement Cachou, sa jument et Marie son amie le réconfortent. le jour du certificat, dictée et rédaction portent sur la Tour Eiffel et Léon se surpasse. Malheureusement, son destin s'inscrit au fond de la mine. Seule la ténacité de son instituteur pourrait inverser le cours de sa vie...
Roman historique jeunesse évoquant la rue vie des mineurs : pauvreté, danger, santé précaire mais solidarité et la difficulté d'échapper à sa classe sociale.
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Un roman très didactique sur le travail dans la mine, sa difficulté, la nécessité de son salaire face aux aspirations des jeunes qui sont scolarisés et passent le certificat d'études et pourraient s'en sortir.
Didactique ne veut pas dire que c'est mauvais, d'autant que l'auteur a réussi à trouver de l'originalité dans la construction de son roman. Pourtant, il m'a manqué un je ne sais quoi. Sans doute mon âme d'enfant pour me laisser emmener sans réfléchir !
La couverture met en place les principaux enjeux du roman (garçon de la mine, cheval et tour Eiffel) créant cependant une légère ambiguïté : j'avais vraiment l'impression que Léon allait débarquer avec son cheval à Paris pour rencontrer Gustave ;)
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