La Grande Odalisque, tome 2 : Olympia

Il y a autant d'incohérences dans Olympia que dans les bons vieux James Bond.
Le talentueux trio Vivès, Mulot et Ruppert joue avec les codes du genre film d'action.
Comme les trois pétroleuses de l'album, ces trois auteurs ce sont bien trouvés dans le décalage et la dérision.
Ce n'est pas un album que je retiendrai, mais il faut reconnaître aux auteurs cette capacité à s'aventurer avec succès dans un univers dans lequel je ne les attendais pas.

Bon c'est l'histoire d'un échec pour moi.

Cela a déjà été dit, la mise en page ne laisse pas pensé qu'il s'agit d'un second tome. du coup je n'étais pas au courant... J'ai donc lu ce Olympia comme un one shot et ça c'est plutôt bien passé quand même. On peut quand même noter ça, on est pas perdu et on peu le lire comme un one shot. Par contre, j'ai tendance à être plus regardant sur les oeuvres de Vivès (dont j'ai apprécié et j'apprécie toujours une partie de l'oeuvre) et ça me gène un peu cette sur hypersexualisation des personnages principaux... Oui je suis un peu prude... Et puis bon le scénario c'est pas non plus une oeuvre d'art... J'exagère, je n'ai pas non plus été dégouté, mais cette lecture ne me marquera pas.

Je lirais peut-être la grande odalisque parce que j'aime bien m'infliger des déconvenues et que je me dis que ça peu rendre plus intéressant ce deuxième tome...

« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. »
Carole, l'âme du trio, a disparu après le dernier braquage apocalyptique du Louvre. Alex et Sam, qui la croient morte, errent comme des âmes en peine. Alex renoue avec ses habitudes de bringueuse invétérée et fraie son chemin parmi la jeunesse désoeuvrée du gratin parisien. Sam, plus sombre que jamais, fait de la moto et soigne les gueules de bois d'Alex.
Leur contact habituel leur demande de voler pour le compte d'un client un casque datant de la Renaissance au musée des armées, à Paris. Les deux amies s'y collent avec bien des difficultés, et parviennent à commettre leur forfait avec au passage quelques extravagances, et de très larges accrocs sur le plan préparé avec soin…
C'est après que tout part en vrille, car ces dames ont le don de se mettre à dos toutes les mafias de la planète. Un caïd genre Corleone et féru d'art, histoire de les punir de leur insolence, les condamne à mourir ou à voler trois tableaux (la Vénus endormie de Giorgione, la Vénus d'Urbin du Titien et Olympia de Manet) exposés au Petit Palais. Elles seront chaperonnées par un tueur du nom de Tino, chargé secrètement de les assassiner après le cambriolage.
Pauvre Tino ! On le plaindrait presque au milieu de ces furies, de ces feu-follets incontrôlables qui partent dans tous les sens. En tous cas, ses mésaventures m'ont bien fait rire.
Je ne vous dirai pas tout de ce récit échevelé, même pas l'essentiel, sinon que les trois Vénus ont fini par être chipées. Avec les dommages collatéraux habituels. Dans le premier tome, Le Louvre était mitraillé. Dans le deuxième, le petit Palais est inondé…
Mêmes couleurs pastel, mêmes sourires et situations frapadingues. La vivacité et les délires des héroïnes nous entrainent, tout comme elles entraînent le pauvre Tino.
Et cette question : Tino va-t-il au bout du compte les tuer ?
Je vous laisse lire les deux tomes, puis on en reparle après.

Suite à la disparition de Carole, il n'y a plus que Alex et Sam qui peinent un peu dans leurs missions. La dernière part en vrille jusqu'à ce qu'elles soient sauvées par… Carole, enceinte. Mais prises au piège par un de leurs commissionnaires, elles doivent aller au Petit Palais voler trois tableaux très semblables, la Vénus endormie de Giorgione, la Vénus d'Urbin de Titien et Olympia de Manet, tout ça sous la surveillance d'un tueur professionnel, Tonio. Forcené, tout ne va pas comme prévu. Comme le premier tome, cet opus est drôle et les dessins, surtout des personnages, sont doux et fluides. Une belle bande dessinée.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..

Le scénario peut sembler bricolé, mais la sauce prend et on se retrouve vite à se laisser charmer par ce trio de voleuses un peu foutraques, Alex, Carole et Sam.

Une histoire à la Ocean onze, douze ou que sais-je à la française et au féminin

Une bande dessinée aux graphismes et couleurs de haut niveau pour un bon petit thriller bien tendu à la fin qui dégomme tout ! Ou pas ?
Lien : https://www.noid.ch/olympia/

J'ai préféré ce deuxième tome au premier. L'histoire est un peu plus solide, cohérente, un peu moins délirante (quoi que...), les auteurs respectent un peu plus les codes classiques. Non que je recherche la conformité, mais le lecteur lambda que je suis a besoin d'un minimum de repères pour s'y retrouver. La forme ne fait pas tout.

Le dessin est réaliste, traits nets, aplats clairs et lumineux, au service d'une histoire de cambrioleuses sexy et féminines, spécialisées dans le vol d'oeuvres d'art célèbres. le récit est plein de peps, épique, avec des retournements de situation, de l'action et du suspens, des personnages petillants. J'ai pris beaucoup de plaisir avec cette aventure bien menée, au ton cinématographique (j'ai pensé à Haute Voltige ou à la trilogie Ocean), qui me donne envie de découvrir le premier volet de cette aventure “La grande Odalisque”. À noter que de commencer par ce second tome ne m'a pas vraiment dérangé, l'histoire constitue un tout cohérent et bien ficelé.

La suite directe du premier tome met en scène Alex et Sam. Carole a souhaité prendre du recul, et s'est discrètement retirée durant la dernière affaire.

Mais Alex est inconsolable, et fait bêtise sur bêtise. Cela devient infernal, et Carole est appelée à la rescousse par le commanditaire du vol. le trio est reconstitué : il devient même un quatuor, avec Antonio, le tueur qui est chargé de les surveiller pendant leur prochain vol.

On retrouve les mêmes qualités et les mêmes défauts pour ce second tome : un dessin banal, du rythme à revendre.

On peut noter un superbe happy-ending.

je n'ai pas lu le tome 1 (mais l'histoire ne le nécessite pas sauf pour connaitre toute la vie de ses 3 drôles de dames). Savoureuses cambrioleuses qui rencontrent un tueur et qui, grâce à lui, pourront peut être vivre leur vie tranquillement...quoi que? C'est frais, les langues déliées et c'est rythmé...bref on en redemande! Je cours me procurer le tome 1

Alex, Sam et Carole sont trois amies plantureuses et professionnelles. Elles sont pros dans les braquages haut de gamme, n'ont pas froid aux yeux et sont assez bien organisées. Carole leur fait un peu faux bond, mais elle devra les rejoindre puisqu'une nouvelle commande vient de tomber, sous la menace : voler les 3 odalisques du Petit Palais à Paris : l'Olympia de Manet, La Vénus d'Urbin du Titien, et la Vénus endormie de Giorgione, rien que ça !

Le récit est mené tambour battant et jamais le rythme ne faiblit tout au long de ces 120 pages. C'est un vrai divertissement, égayé par les dialogues vifs des filles, et le suspense lié aux opérations périlleuses. On lit avec ce trio le fantasme féminin des auteurs masculins. Et puis il y a aussi leurs vies, la drague, leurs commanditaires, les sorties, leurs pitreries et la grossesse de Carole.

Une vrai BD d'aventures, au féminin et au second degré !
Lien : http://chezlorraine.blogspot..