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Emprunté au rayon jeunesse de ma bibliothèque, ce livre est pour moi un coup de coeur ! Je l'ai commencé à 15h et l'ai terminé après plusieurs coupures (maman j'ai soif, maman qu'est ce qu'on mange ? non c'est mon jouet...! et j'en passe) vers 21h. Je n'arrivais pas et surtout ne voulais pas décoller de l'histoire (mais quand on n'a pas le choix c'est énervant !).
Je tenais à savoir ce qu'il adviendrait de cette famille Morlevent.

Ici beaucoup de sujets sont traités : abandon d'un père, suicide de la mère, adoption-garde d'une fratrie, lutte contre une maladie grave, enfants précoces, orphelinat, homosexualité, femme battue.
Tous des sujets importants qui pourraient faire fuir un lecteur (brut de pommes comme çà , çà peut faire peur, à priori l'histoire ne parait pas très réjouissante !) Mais c'est sans compter sur la plume de l'auteur, tout est tellement bien écrit, tout y est légèreté, humour, dérision , un peu (tout petit peu) de sérieux et tout passe bien.

On passe du rire à la stupeur avec des ohhhh !, aux larmichettes qui se logent dans le coin de l'oeil.

Merci à Marion42 qui de part sa critique m'a donné envie de le lire et je ne suis pas déçue ! Roman qui convient autant aux ados qu'aux adultes !
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Siméon, Morgane et Venise deviennent orphelins après le suicide de leur mère. Leur père s'étant envolé dans la nature, les services sociaux, en relation avec la juge des tutelles, sont chargés de leur trouver une « famille ». Siméon est surdoué ; il a 14 ans et est déjà en terminale, Morgane a 8 ans et veut marcher dans les pas de son frère, elle est discrète. Quant à Venise, 5 ans, c'est une belle petite fille espiègle et affectueuse. Les trois enfants se sont promis de n'être jamais séparés : « les Morlevent ou la mort », telle est leur devise.
Leur situation va se compliquer lorsque Josiane, l'ophtalmo austère mariée sans enfant, et Barthélémy, l'homo irresponsable et fainéant, vont se disputer la tutelle des enfants. Ce dernier, à l'image de ses loufoqueries, va prendre une place grandissante au fil des chapitres… La complication suivante réside dans le fait que Siméon va tomber gravement malade et va devoir être hospitalisé…

J'ai sincèrement été touchée par le caractère des personnages, je me suis beaucoup attachée à eux et je dois avouer que c'est assez rare à ce point-là. J'ai ri malgré la gravité des situations qui se succèdent : la maladie, les violences conjugales, l'homosexualité, la mort, ce qui est encore plus rare. J'ai tremblé avec les médecins et la famille, comme si j'en étais. Bravo Mme Murail ! Et merci pour ce roman que je conseille à tous.
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Après l'abandon de leur père et le suicide de leur mère, Siméon, quatorze ans, Morgane huit ans et Venise cinq ans se retrouvent orphelins, ils se font le serment de ne jamais être séparés, mais leur sort n'est pas entre leurs mains. Une assistante sociale et la juge des tutelles cherchent une solution, les enfants n'ont aucune famille proche et ils sont placés dans un foyer en attendant mieux. Les deux femmes se rendent compte que leur père a eu d'autres enfants avant eux, Josiane, une fille adoptive devenue ophtalmologue dans les beaux quartiers et Barthélémy, un jeune homme homosexuel qui ne pense qu'à s'amuser. Tous deux se jalousent et sont en concurrence depuis leur enfance. Ni l'un ni l'autre ne désire s'occuper de leurs petits frère et soeurs, mais leur rivalité les poussera à le faire peu à peu. Venise est une adorable fillette qui fait craquer tout le monde et Josiane, qui rêve d'avoir un enfant veut bien s'en occuper, mais d'elle seule. Finalement Bart s'investit aussi dans la prise en charge des petits, et crée un lien particulier avec Siméon. Nous suivons cette fratrie frappée par le malheur durant un an.

Je n'ai pas du tout aimé ce livre, non qu'il fût mal écrit, mais ce n'était sans doute pas le bon moment pour moi. Malgré le courage et l'optimisme de ces enfants, j'ai trouvé leur histoire trop lourde. Je ne connaissais pas du tout Marie-Aude Murail, auteure du mois sur notre forum. Je lis toujours au moins un livre issu de notre thème mensuel, sans lire de critiques préalables pour ne pas avoir de préjugés. Je savais seulement que cette auteure écrit des polars jeunesse. Donc en fait, j'ai très mal choisi le livre, je ne savais pas à quoi m'attendre et cette thématique ne me convient pas du tout en ce moment. J'avais envie d'un polar jeunesse et pas du tout de cette triste histoire, même si elle finit bien, au moins provisoirement, car Siméon n'est qu'en rémission.

Les deux personnages principaux sont Siméon le jeune surdoué et Bart, une sorte d'adolescent attardé qui ne songe qu'à s'amuser, instable au travail et dans sa vie de couple. Il assume pleinement son homosexualité et ne craint pas le ridicule. Josiane le rejette à cause de son choix et trouve inconcevable qu'on confie des enfants à un homosexuel, c'est ce qui la motivera finalement à s'occuper de ses deux petites soeurs. Les cadets de la famille sont très unis alors que les deux ainés sont rivaux depuis toujours car ils ont été profondément blessés par l'abandon de leur père, dont ils se sentent secrètement responsables. Leur cadets sauront les rapprocher et guérir ces blessures. On voit aussi Bart grandir tout au long du livre, c'est le personnage le plus intéressant.

Ce livre aborde de nombreux thèmes actuels : la famille, l'homosexualité, le rôle du père, la maladie d'un enfant, l'adoption, la violence conjugale. Même si ces thématiques sont abordées avec une vision positive et optimiste, j'ai quand même trouvé ce livre très triste et lourd, mais sans doute parce que je ne m'attendais pas du tout à cela et que cette lecture ne me convient pas en ce moment.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Ce roman est une pépite de la littérature jeunesse.
Les personnages sont pour la plupart très attachants... Si bien que je n'ai pu lâcher ce livre de la journée !
L'auteure aborde avec justesse et avec ce qu'il faut d'humour pour alléger des sujets aussi graves que : l'abandon d'enfants, le suicide parental, le placement d'enfants, l'homosexualité, la violence conjugale et la maladie grave chez un enfant !
J'avais déjà lu un livre de cette auteure... J'ai bien l'intention d'en découvrir d'autres !
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C'est avec tristesse que je referme Oh, boy ! de Marie-Aude Murail, auteure de romans jeunesses que j'apprécie énormément.
Je serais bien rester plus longtemps en compagnie des Morlevent.
Nous avons Siméon (14 ans), Morgane (huit ans) et Venise (cinq ans), trois enfants devenus orphelins de mère depuis peu, et dont le père est parti sans laisser d'adresse il y a un moment.
Tous trois sans famille, ils doivent trouver une famille d'accueil (ou un foyer). Mais ils se sont jurés que jamais personne ne les séparerait !
Heureusement, il leur ai découvert un demi frère ainsi qu'un demie soeur ;mais rien n'est facile dans le monde des adultes vu que ceux ci ne s'apprécient pas et que chacun pense avant tout à son propre intérêt avant celui des enfants.
Tout ce petite monde va t'il réussir à s'entendre ?
C'est bien écrit, bien trouvé, et nous avons là un joli livre jeunesse qui m'a charmé de la première à la dernière page.
Je mets avec plaisir 5 étoiles :)
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Siméon, Morgane et Venise, les trois enfants Morlevent, se retrouvent orphelins: leur mère vient de se suicider et leur père a quitté le domicile conjugual quelques années plus tôt. La fratrie se retrouve donc en foyer d'accueil, le temps pour la juge des tutelles de retrouver le demi-frère et la demi-soeur des enfants.
Mais Josiane, la demi-soeur, ne se montre pas très enthousiaste. Et Barthélémy, le demi-frère, est totalement irresponsable. Pas facile, dans ces conditions, de trouver la solution idéale pour Siméon, Morgane et Venise.

Dans ce court roman pour grands enfants ou jeunes ados, Marie-Aude Murail aborde des sujets difficiles: homosexualité, maladie, deuil. Et l'auteure n'édulcore jamais la situation, elle dit (ou plutôt écrit) les choses comme elles sont. Mais malgré cela, le récit ne choque pas; bien au contraire.
Idéal pour aborder des situations difficiles avec les jeunes: elle leur montre que, si la vie n'est pas toujours rose et ne se passe pas toujours comme on l'aurait voulu, il y a néanmoins toujours moyen de s'en sortir.
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Un joli coup de coeur pour ce livre généreux mêlant des scènes de comédie désopilantes et des passages très émouvants qui ne manquent pas de faire monter les larmes aux yeux.
Pourtant l'auteure ne sombre jamais dans le pathos et la facilité. Elle multiplie avec intelligence les thèmes abordés (le deuil, la différence physique, intellectuelle ou sexuelle, la maladie, la stérilité, les femmes battues) sans jamais se perdre dans son récit sur des détails inutiles et en gardant toujours une petite pointe d'humour qui fait mouche à tous les coups, même dans les passages les plus sombres du roman.
On se laisse embarquer par le récit et par ces trois adorables gamins. Mais les personnages adultes sont tout aussi passionnants et jamais trop caricaturaux. Même si certains passages auraient mérités d'être un peu plus approfondis (le cas du voisin du dessus est expédié un peu trop facilement et rapidement), ça reste malgré tout une excellente lecture pour toute la famille.
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Perte des parents (suicide et abandon), leucémie, homosexualité, femme battue, difficulté sociale de l'enfant surdoué, infertilité et désir d'enfant : un roman jeunesse (adolescence) qui y va fort et qui... fait rire ! Si, si. Pleurer, aussi. Mais sourire et vibrer de tendresse. Parce que Siméon, l'ado qui passe son bac à 14 ans, Morgane, la fille du milieu, 8 ans, intelligente et moche, Venise, la petite de 5 ans adorable, Barthélémy, le jeune homme irresponsable qui se découvre grand-frère, sont des personnages terriblement attachants et drôles. Et parce que Marie-Aude Murail manie l'art de la réplique percutante et de l'histoire à la fois improbable et réelle, qu'on imagine en film en lisant.
Un de ces livres jeunesse qui s'adressent tout autant aux adolescents devenus adultes dont je fais partie.
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Je ne suis pas toujours fanatique de la littérature pour la jeunesse, sauf quand les adultes risquant un oeil sont séduits et intéressés par le propos d'un ouvrage. C'est bien le cas ici. Marie-Aude Murail a le grand talent de faire de l'humour sur des sujets sérieux, et de prendre au sérieux les écueils de la vie rencontrés par les enfants ou les ados.
L'écriture est agréablement inspirée par la langue et l'imaginaire de l'enfance, avec des racourcis qui valent bien des études psychologiques. La famille Morlevent, par son originalité, sa cohésion, sa bravoure et sa poésie rappelle la tribu Malaussène de Pennac. Créativité, solidarité et respect de l'identité de chacun: voilà un beau message auquel je ne résiste pas.
Ce livre offert à un enfant a également trouvé sa place dans mes rayons. Enfin on peut signaler qu'il peut constituer. une illustration intéressante de la notion de résilience
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Je suis pratiquement persuadée d'avoir déjà lu ce titre lorsque j'étais au collège car je connais cette illustration de couverture (ces Barbies installées sur le coin de la baignoire) depuis des années et je suis convaincue de l'avoir découverte aux alentours de 12 ou 13 ans… mais je ne me rappelais absolument plus de l'intrigue ! J'ai profité de la lecture commune organisée par Luthien sur Livraddict pour me replonger dans cette histoire. Oh, boy ! a beau être une relecture, comme je n'avais aucun souvenir de ma première découverte, j'ai tourné les pages avec un oeil complètement neuf, sans aucun a priori et sans aucune attente particulière.
J'ai commencé ma lecture dans le TGV mais j'ai préféré la stopper avant la dernière partie du texte (pleurer dans un lieu public c'est quand même assez gênant…), dernière partie que j'ai parcourue un peu plus tard, dans l'intimité de mon appartement. Je suis très rarement émue par mes lectures mais Marie-Aude Murail a réussi avec Oh, boy ! à me serrer le coeur plus d'une fois ! Alors même si un ou deux éléments m'ont chagrinée, je retiens avant tout l'émotion ressentie pendant cette lecture…

Ce qui m'a peut-être le plus gênée, c'est sans doute le côté assez caricatural/stéréotypé des personnages ; Barthélémy en premier. Marie-Aude Murail accentue à outrance son côté efféminé (il est gay), notamment dans sa façon de s'exprimer. C'est un peu… trop. de même avec Josiane, la demi-soeur de celui-ci, prête à tout pour adopter la petite Venise. C'est une vraie peau de vache qu'on déteste, du début à la fin. C'est dommage, j'aurais aimé qu'elle soit un peu plus que la « méchante » de l'histoire.
Côté fratrie Morlevent, Venise (5 ans) et Morgane (8 ans) ne m'ont pas particulièrement charmée. Ni la plus jeune avec ses boucles blondes, ses yeux pervenches et son franc-parler ; ni l'ainée avec ses oreilles décollées, sa précocité et sa réserve n'ont su me convaincre. Des trois enfants, c'est Siméon, 14 ans et surdoué, qui m'a le plus touchée. Evidemment, le drame qui le touche est encore plus « fort » que celui de ses deux soeurs, ce qui explique qu'il est plus mis en avant et donc peut-être plus émouvant… J'ai aimé son histoire, son courage et son évolution.
En parlant d'évolution, celle de Barthélemy est évidemment la plus marquée (contrairement à Josiane qui ne bouge pas d'un pouce) et voir ce jeune homme irresponsable et je-m'en-foutiste prendre les choses en main pour soutenir son demi-frère parachuté dans sa vie du jour au lendemain… c'est évidemment émouvant et marquant !
Un petit mot sur deux personnages secondaires que j'ai beaucoup aimés : Aimée, la voisine du dessus battue par son mari et le Docteur Mauvoisin, qui, malgré les apparences, s'attache à la fratrie Morlevent. Alors oui, ce sont deux personnages secondaires qu'on voit moins que les principaux (logique) mais qui marquent malgré tout (plus que la juge, à mon goût).

Dans Oh, boy !, Marie-Aude Murail rassemble de nombreux thèmes graves que les jeunes lecteurs n'affronteront peut-être pas dans leur vie (et tant mieux) mais qu'il est important de leur rappeler : la mort ou l'abandon des parents, le devenir des enfants orphelins ballotés de foyer en foyer ou d'un membre de la famille à un autre (souvent source de batailles juridiques), l'homosexualité et les réactions des gens à ce propos (un homosexuel peut-il avoir la garde de ses petits frères et soeurs ou est-il un mauvais exemple ?!), les femmes battues, la maladie (ici la leucémie) et tout ce qu'elle implique pour le malade et son entourage… Les thèmes sont graves, vous pouvez le constater par vous-mêmes et amènent souvent une petite larme, mais l'auteure parvient à ne pas faire sombrer son lecteur dans la déprime en plaçant quelques notes d'espoir de-ci de-là et un petit vent de fraîcheur bienvenu.
Malgré tout, tout n'est pas « tout est bien qui finit bien » comme on peut le regretter dans la plupart des romans jeunesses. En effet, la vie n'est pas rose et Marie-Aude Murail le souligne avec le titre de son seizième et dernier chapitre : « Où la maison Morlevent trouve un toit et où le lecteur doit admettre que la vie, c'est comme ça ». Ne pas tomber dans la facilité du « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants) est vraiment un point à souligner ici. Même s'il s'agit d'une fiction, ce dénouement très « réaliste » accentue le fait que cette histoire pourrait être le témoignage de n'importe qui.

Je n'ai pas parlé de la plume de Marie-Aude Murail, destinée aux plus jeunes mais également très agréable pour les adultes. A l'aide d'un point de vue omniscient, l'auteure passe d'un personnage et d'une scène à l'autre, offrant tous les détails à ses lecteurs. Elle ajoute également une dose d'humour et de passages très émouvants, rendant le récit riche et fluide.
Dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé, même si les répliques de Barthélemy m'ont parfois semblé un peu « too much » (c'est d'ailleurs à lui que l'on doit le « Oh, boy ! » utilisé pour le titre de l'ouvrage) !


Pour conclure. Voilà un court texte (un peu plus de 200 pages) qui revient sur des sujets graves de notre vie contemporaine. Malgré le côté dramatique de l'intrigue, Marie-Aude Murail parvient à insuffler un peu d'humour et de fraîcheur. Un beau témoignage de ce que peut être la vie : difficile, avec son lot de drames, mais aussi belle grâce à l'espoir, l'amour, la famille…
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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