Simple attrapa monsieur Pinpin et gagna la sortie en courant. La vérité se faisait jour en pleine nuit : ce n'étaient pas les lapins que les gens n'aimaient pas. C'était lui.
Une voix s’éleva en lui : « Laisse Simple allumer la lumière ! » Et il se revit, lui, le cadet, cédant à l’aîné le privilège d’enflammer la bougie. Car le petit était le grand et le grand était le petit. (p. 192)
Béatrice et Zahra entrèrent ensemble. La première s’était trouvé un haut très haut qui lui permettait d’exhiber son piercing au nombril. « Un peu pouf », se dit Kléber. La seconde avait une robe noire asymétrique qui lui dénudait une épaule. « Un peu pétasse », songea Kléber qui voulait passionnément leur plaire, mais tenait à garder son indépendance d’esprit.
Trop petits pour les grands, assez grands pour la vie ...
- La fille qui danse avec lui...
- Tu veux parler de celle qui est collée à lui comme une ventouse ?
- Oui. Elle a quatorze ans.
- Ah ? fit Enzo, tout de même surpris.
Mais il se reprit :
- T'en fais pas, Kléber. Corentin, c'est pas un rapide. Quand il se décidera, elle sera majeure.