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3,89

sur 3355 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Mon impression, au long des trois tomes, aura été assez uniforme : une lecture certes divertissante, une organisation assez dynamique, c'est-à-dire suffisamment captivante pour poursuivre, mais « sans plus ». Je n'ai pas totalement adhéré à l'intrigue, comme ç'avait pu être le cas dans d'autres romans du même auteur, bien que les personnages soient attachants. J'ai trouvé l'ensemble lent et l'aboutissement un peu décevant.
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Ce 3ème opus, tout comme les 2 premiers est lent.
Par chance, l'intervention d'un troisième personnage, qui va traquer nos deux héros, rend l'histoire plus intéressante.
Aomamé et Tengo jouent toujours au chat et à la souris sans savoir qu'ils vivent très près l'un de l'autre. Et, à chaque fois, j'ai été déçue car qu'ils étaient sur le point de se rencontrer et ils se "rataient" à un cheveu.
Pour les personnes qui souhaiteraient lire cette trilogie de Haruki Murakami, je ne dévoilerai pas si ils finissent pas se trouver ou pas...
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Ca y est, la fameuse trilogie 1Q84 est finie avec ce troisième tome. On retrouve Tengo et Aomamé, mais aussi un nouveau personnage: Ushikawa. Ce personnage avait été introduit dans le tome précédent. Son ajout apporte vraiment une vitalité à ce dernier tome. En effet, Aomamé et Tengo avancent très lentement dans l'histoire, non sans provoquer une certaine frustration. Ushikawa permet de décrire et d'expliquer certaines parties de l'histoire qu'il aurait été difficile, voir impossible à aborder avec nos deux anciens personnages. C'est donc avec plaisir que j'ai lu les aventures d'Ushikawa. Là encore, Murakami nous dévoile un personnage totalement inhabituel, d'une laideur éprouvante mais d'une intelligence bien présente. Malgré tout, j'ai ressenti des moments de longueur avec Ushikawa, car il répète souvent les mêmes propos, et la description du personnage est maintes fois évoquée.
Néanmoins, ce dernier tome clos parfaitement la trilogie, tout en laissant une part de nouvelles possibilités. C'est pour moi le moins intéressant des trois, mais cela reste un plaisir à lire. Murakami s'affiche désormais comme un de mes auteurs préférés, tant sa lecture est captivante et agréable.
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Outre l'univers captivant de Murakami, bravo aux comédiens de ces audiolibs Maïa Baran et Emmanuel Dekoninck d'avoir su valoriser cette histoire de ~ 50 heures par leur incarnation SI PARFAITE de Aomamé et de Tengo.
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Aomamé n'a pas appuyé sur la gâchette. L'espoir de retrouver Tengo a été plus fort que le désir d'en finir définitivement avec le monde de 1Q84. Elle est retournée dans l'appartement où elle se terre depuis qu'elle a tué le Leader des Précurseurs et, tous les soirs, elle s'assoit sur le balcon pour guetter le toboggan où elle avait aperçu l'homme qu'elle aime. L'attente est longue mais la jeune femme n'est plus seule. Dans son ventre croît une Petite Chose, fruit de la rencontre de deux coeurs lors d'une nuit d'orage.
Mais Tengo, qui ne pense lui aussi qu'à retrouver Aomamé, a quitté Tokyo. Il est reparti pour la Ville des chats où son père attend la mort, plongé dans un profond coma. C'est là que la jeune femme lui est apparue, recroquevillée dans une chrysalide de l'air. Depuis, sous prétexte de veiller le mourant, il passe ses journées à l'hôpital en espérant la revoir.
Mais ces retrouvailles tant attendues sont compromises. Les Précurseurs ont lancé l'inquiétant Ushikawa aux trousses d'Aomamé. Petit et difforme, l'homme ne paie de mine mais il est intelligent et malin. A force de fouiner, de fouiller, de réfléchir, il est le seul à avoir fait le lien entre le professeur de mathématiques écrivain et l'instructrice sportive. Sûr de lui, il sait qu'en surveillant Tengo sans relâche, il finira par mettre la main sur Aomamé pour la livrer à ses commanditaires.

Tengo et Aomamé pourront-ils joindre leurs mains et les serrer très fort comme ils l'ont fait, il y a vingt ans de cela, dans une salle de classe de l'école primaire d'Ichikawa ? Telle est la question posée dès le livre 1 de 1Q84 et qui trouvera une réponse à la toute fin de ce livre 3.
Cependant, Murakami n'est pas homme à livrer rapidement tous ses secrets. Avant de réunir, ou pas, ces deux coeurs solitaires, il nous promène encore dans ce monde étrange où deux lunes illuminent le ciel nocturne. A la voix de Tengo et Aomamé, il ajoute celle d'Ushikawa, un individu peu recommandable qui pourtant est le plus à même de comprendre ceux qu'il piste, partageant avec eux les blessures des êtres qui ont vécu sans amour. En cette année 1Q84, ces trois-là se rapprochent, s'éloignent, se frôlent, se cherchent jusqu'à un dénouement forcément ouvert. On ne saura rien de la Petite Chose qui grandit dans le ventre d'Aomamé, de son rôle éventuel dans la secte des Précurseurs. de ceux-ci on ne saura rien non plus. Les Voix se feront-elles entendre à eux à nouveau ?
Et surtout, on ne saura pas s'il existe un chemin qui mène de 1Q84 à 1984 ou s'il y a un troisième monde, différent tout en étant si semblable. Mais c'est là toute la magie de cette fin qui n'en est pas une ! le retour au monde sans mystère de 1984 est possible, au même titre qu'une troisième voie, un monde sans soucis, sans épreuves, un monde où peut-être Aomamé retrouverait son amie policière toujours vibrante de vie et d'amour...
Le talent d'Haruki Murakami est au-delà des mots. Il sait comme personne nous tenir par la main pour nous montrer son univers étrange, et puis, il nous lâche, avec dans le coeur et dans la tête, des personnages, des images, des sentiments qui y resteront longtemps...
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J'ai enfin sauté le pas pour enfin terminer le dernier volume de cette série si étrange et si particulière. Les réponses, on en aura quelques unes mais devant le nombre d'interrogations soulevées par les deux premiers ouvrages elles sont presque décevantes. le texte est assez lent, les références et les allusions de l'auteur sont nombreuses et variées mais presque trop foisonnantes pour que l'on puisse suivre toutes les pistes qui nous sont ouvertes.
Ce ne sera pas et de loin l'ouvrage de Murakami que j'aurais préféré, je n' y ai pas retrouvé autant de magie et de subtilité que dans La course au mouton sauvage, Kafka sur le rivage ou encore dans Les Chroniques de l'oiseau à ressort.
C'est dommage l'approche et les thèmes de réflexion abordés par cette série étaient intéressants et prometteurs mais les traits sont trop gros, les pistes exploités paraissent au final trop facile.
Une semi-déception.
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L'année 1Q84 est un monde d'échos.

(Je reprends ici l'essentiel d'une critique rédigée il y a 3 ans, à l'issue de ma lecture. Détaillée et grandiloquente, je vous en fait l'économie et essaie de rapporter ce que j'en ai alors pensé.)

Pour moi le charme de ce roman ne réside pas dans son intrigue qui connaît des répétitions, s'appuie sur des ressorts parfois maladroits et aboutit à un dénouement attendu. Néanmoins il a quand même réussi à maintenir mon attention. Pourquoi?

Ce sont peut-être ses citations qui lui donnent une résonance attachante. le roman est comme rythmé par des hommages de Murakami à ses pères et pairs écrivains et artistes. Ses références s'intègrent avec harmonie et installent une familiarité entre nous, l'auteur et son récit. Une impression d'être réunis, qui rejoint l'esprit du roman. Plaisant à la fin.
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C'est un monde dans lequel Murakami nous entraîne, un monde qui n'est sans doute pas fait pour tous les lecteurs de ce monde-ci. Il faut en accepter la langueur, le rythme, les échappées, la poésie aussi.
Je n'ai pas mis 5 étoiles parce que j'ai perçu que peut-être l'auteur aurait pu nous éviter certaines répétitions mais j'ai hésité, me disant qu'aussi bien ces répétitions, nombreuses, participaient du rythme justement, de la poésie des 3 volumes. Mais je les ai ressenties parfois inutiles, donc...
Beaucoup de pages, beaucoup de mots mais je ne me suis pas lassé, je n'ai pas laissé tomber le troisième volume, c'est une oeuvre qui vous entraîne dans son monde et vous laisse à la fin sur un rivage ouvert et paisible ou l'amour triomphe.
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Toujours en quête du tome 3 en poche d’occasion et en vieille édition (celle avec le visage en couverture), je me suis tellement plains du risque de tout oublier avant de lire la fin, qu'une amie a emprunté le dernier tome pour moi ! Grâce à elle, j’ai pu terminer cette saga qui m’a accompagnée pendant une année entière.
Ce fut encore un plaisir de retrouver Aomamé et Tengo. L’apparition du troisième narrateur a rendu le texte plus riche, j’ai apprécié cet étrange personnage dont l’histoire est aussi étonnante que l’apparence. Mon seul regret est qu’il aurait pu être davantage exploité, son récit m’a laissé un gout d’inachevé.
Ce troisième tome n’est pas un tournant dans la saga mais une plongée plus profonde encore dans l’univers de Murakami. Si des lecteurs n’ont pas apprécié son style et ne se sont pas pris au jeu dans les tomes précédents, c’est trop tard! Ce volume risque de les dégoutter définitivement de l’auteur. Cependant, si comme moi vous éprouvez un grand plaisir à vous laisser emporter par la plume de Murakami, vous trouverez ce tome très agréable. Le texte est lent et alambiqué,l’auteur nous entraîne dans les méandres de ses réflexions, la contemplation et la poésie sont omniprésentes, les niveaux de lecture sont multiples.
Ce volume a répondu à mes attentes, j’ai su, ce que je voulais savoir, j’ai vu ce que je voulais y voir. Cependant, la fin du livre est évasive les interprétations sont multiples, il n’y a pas de point final. Je n’en attendais pas moins de l’auteur, mais cela peut frustrer le lecteur.
J’ai adoré ce voyage et je suis un peu triste de dire au revoir aux personnages. Je conseille cette saga à des lecteurs ayant déjà lu (et aimé) un autre roman de Murakami.
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1Q84 : plutôt "bon public, bon lecteur" et pas rebuté par le principe des 2 mondes parallèles... bien accroché et aimé ces 3 saisons.... et persuadé qu'il y en avait une 4° ( la fin de la 3° saison pouvait laisser entrevoir une suite...) je me suis précipité à la bibliothèque municipale pour emprunter la 4° saison Janvier -Mars... Et bien je me suis mis le doigt d'ans l'encrier jusqu'au pupitre car il n'en existe que 3... Après Kafka sur le rivage et l'autoportrait.. je pense replonger dans l'univers d'Haruki Murakami un de ces 4 matins... à défaut de la 4° saison
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