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3,57

sur 666 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Mais... que se passe-t-il ? Cette lecture m'ennuie !
J'ai du faire une erreur et emprunter le livre d'un homonyme, ce n'est pas possible autrement.
Je vais vérifier immédiatement.
Mais non, il s'agit bien de l'auteur de " Kafka sur le rivage ", de " 1Q84 ", de
" L'éléphant s'évapore " !
Ben, mince alors.
Ce style, ces nouvelles , je n'aime pas du tout.
Ouste, passons à autre chose.
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Le premier roman de Murakami auquel je n'ai pas accroché pas ! Une fois n'est pas coutume, aucune de ces nouvelles ne m'a plue ! Je me suis demandé si ce n'était pas un question de culture ou de traduction. Peut-être la relation entre hommes et femmes au Japon n'est-elle pas totalement transposable à mon esprit occidentale ? Peut-être n'ai pas réussi à comprendre là où l'auteur voulait en venir ? Comme bien souvent avec cet auteur la réalité côtoie le mystérieux dans ces courtes histoires. Toutes renferment une certaine mélancolie à laquelle peut-être n'étais-je pas perméable au moment de ma lecture ? Tout ça pour dire que, voici le tout premier livre de Murakami qui me déplait.
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Sept nouvelles, dont deux ont le nom d'une chanson des Beatles. Les sept font allusion à la musique du XXème siècle, jazz « ancien », pop ou « musique d'ascenseur ». Cela fait-il partie de la bonhomie, ou de la démagogie narquoise qui transpire dans le recueil ? La première nouvelle, « Drive my car » est sérieuse, technique, construite en abyme. C'est le dialogue d'un homme et d'une femme, rassemblés par le hasard, qui se confient après deux mois ; l'homme raconte les confidences partagées avec un autre homme, amant de son épouse, confidences obtenues par une amitié feinte ; et rien ne se passe. Les six autres nouvelles, écrites à la première ou à la troisième personne, sont des récits narrés de sorte qu'on ne perde pas de vue que ce sont « des histoires » : le style est simple, pédagogique, orné de détails véristes, avec un parti pris de bon sens et de lenteur. L'auteur décrit les réactions de ses personnages, puis il les explique par le menu, dans une pédagogie désarmante, sans doute délibérée (?). Au fil du livre apparaît de l'ironie : « On a beau dire, mais les enfants, c'est quelque chose de magnifique ! clamaient ses amis d'une même voix. Ces arguments de vente n'avaient aucune chance de lui inspirer confiance » (p 111). « Le docteur Tokai pensait que toutes les femmes naissaient avec une sorte d'organe indépendant, un organe spécial affecté au mensonge » (p 148). Puis vient un érotisme cru, froid, technique (voir « Shéhérazade » ou « Samsa amoureux »). Enfin apparaît du mystère : Pourquoi Habara est-il confiné chez lui ? Pourquoi Kamita protège-t-il Kino, et qui le menace ? Qui est Gregor Samsa, dans Prague occupée de soldats, dans un pastiche de la métamorphose ? le locuteur (ou Kafuku, ou Habara, etc) se posent bien des questions, mais le leitmotiv est qu'il est (ou qu'ils sont) incapables d'y répondre.

J'ai aimé Kawabata et Mishima, et d'autres japonais. Je n'aime pas Murakami. C'est un auteur habile mais je ne trouve dans ses fictions ni sincérité, ni nécessité, et cela me laisse perplexe. Et pourtant je m'applique parce que des critiques experts le disent nobélisable. Je ne crois pas que j'achèterai d'autre livre.
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