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Bon!
Je me suis moins ennuyée dans ce deuxième opus que dans le premier. Mais : l'histoire est pleine de descriptions qui se répètent, ce qui donne une impression d'immobilisme, qui est aussi le trait de personnalité principal du "héros". A la japonaise quoi. On en montre le moins possible, on est dans la maîtrise, de tout, des mots, des gestes, des comportements... Et quand il se passe enfin quelque chose, quelque chose qui fait sens avec ce qu'on a lu précédemment, ça se transforme assez vite en Alice au pays des merveilles ou le magicien d'Oz, le sens se perd, les "épreuves" perdent leur métaphore, on dirait que le "trajet", le chemin du héros a été grossièrement esquissé par l'auteur et qu'il s'est empressé d'écrire le livre sans avoir creusé son intrigue davantage.
Qu'il y ait des questions qui restent sans réponse, cela me semble normal et même inhérent à ce style d'écriture : Marié est-elle la fille de Mensiki? La fille de Yuzu est-elle le fruit de la fécondation nocturne et imaginaire du héros? Et la fosse? qui est-elle vraiment, qui l'a construite?
Par contre, il en a d'autres qui ne font pas sens, et là se pose le problème Murakami, je veux dire que le Murakami que je lisais il y a quelques années, tout faisait sens dans ses romans, tout était vivant, palpable, y compris et surtout dans la métaphore. le Murakami de ces 3-4 dernières années, c'est de l'inachevé. Exemple : La disparition de Marié coïncide avec celle du héros : ce dernier doit remporter certaines "épreuves" pour parvenir à libérer Marié de sa prison. La suite de ses épreuves met en scène les différents personnages du tableau du meurtre du commandeur, ceci sans queue ni tête, pour le décor, comme une liste, un catalogue : l'auteur essaie bien de "faire sens" dans les épreuves (comme ce passage dans le tunnel qui va lui permettre de revivre un épisode vécu avec sa soeur... mais pas lui permettre autre chose, ni d'accepter enfin sa mort, ni d'avoir un échange métaphorique avec elle, quelque chose qui lui ouvrirait sa vie et lui permettrait d'avancer) mais c'est sans résultat (oui je sais, je suis dure!!!)
Bref, l'histoire se finit un peu en queue de boudin, sans surprise, l'homme à la subaru, l'auteur a fini par s'en débarrasser juste en se disant que c'était nos démons intérieurs, dommage, c'était intéressant, et puis cette fosse aussi était super intéressante, dommage que l'auteur n'en fasse finalement pas grand chose, parce que l'arrivée du héros après sa disparition directement dans la fosse, bien sûr on s'y attendait et j'ai trouvé ça bien joué, mais quelle déception quand je me suis rendue compte que Marié n'y avait pas mis les pieds (ce qu'on nous faisait croire, avec le pingouin en plastique de Marié découvert au fond de la fosse)
Bon, je suis déçue, c'est tout, je peux me tromper mais l'impression que ça me laisse, c'est que Muarkami écrit trop vite sans laisser à ses derniers romans le temps de s'épanouir, de grandir, d'arriver à son terme. On a des romans gâchés, inachevés, qui passent à côté d'eux-mêmes...
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Autant le livre 1 m'est apparu comme très intéressant pour décortiquer la vie d'un homme, peintre de portraits reconnu, qui erre à travers le Japon et tente de reconstruire un sens à sa vie, autant ce livre 2 ne m'a pas convaincu. La part de fantastique y est trop brève et trop discursive. Certes il y poursuit sa quête intérieure mais je n'y ai pas retrouvé le charme de ses autres livres où le fantastique éclaire davantage le réel à mon sens.
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Voici le volume 2, mais la critique sur mon blog concerne les deux volumes, bien sûr!
Dans le premier tome, nous faisons connaissance du narrateur dont nous ne connaîtrons jamais le nom et qui est un peintre spécialisé dans le portrait. Sa femme vient de lui apprendre qu'elle veut divorcer. Il entame alors une errance en voiture avant de se fixer dans la demeure d'un très grand peintre spécialisé dans une technique japonaise traditionnelle. Dans le grenier de cette demeure isolée en pleine montagne, le peintre en panne d'inspiration trouve un tableau étrange doté d'une puissante force d'évocation intitulé le meurtre du Commandeur.
Nous nous trouvons dans un univers où tout se mélange : la peinture traditionnelle japonaise et la musique classique occidentale, la façon dont l'art permet de conjurer la mort et le temps qui passe, les représentations symboliques de la mort… Il faut ajouter à ce catalogue déjà très riche les Idées platoniciennes évidentes dès le sous-titre du premier tome, et reprises sous forme de métaphore dans le tome 2. Seulement ici, l'Idée dont il est question est représentée par le petit personnage en bas du tableau, un individu truculent de 60 centimètres de haut à l'étrange parler.
Lien : http://nicole-giroud.fr/meur..
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