L'éléphant s'évapore

- Lu en anglais -

Cela me déchire le coeur à chaque fois, cela me donne l'impression d'un mini échec, d'une petite mort personnelle, mais j'ai arrêté ce livre avant la fin. J'ai lu deux nouvelles et demie.
La raison de cet abandon, je n'ai pas compris ce que j'ai lu. Mais vraiment, rien
J'ai compris les mots, leur sens, mais ce que l'auteur voulait nous dire par ces mots, m'est malheureusement passé très très au dessus.
J'ai fait des effort surhumains pour tenter de comprendre les métaphores, les sens cachés, la symbolique de ces histoires, mais à un moment donné tout m'a paru ridicule et comme une perte de temps...
C'est très frustrant, j'ai l'impression que Murakami écrit pour une élite, un petit club très fermé de personnes capables de comprendre son univers, et de s'en émerveiller.
Moi, il m'a laissée sur le pas de la porte.

Comment dire ?...Etrange, bizarre, je l'aurais lu en japonais je pense que ça m'aurait laissé la même impression... A part une nouvelle où j'ai bien accroché... Et encore la fin de cette nouvelle, j'ai pas saisi le dénouement... C'est comme du "Nothomb" pour moi, je n'y ai pris aucun plaisir... Je ne sais même pas pourquoi je ne l'ai pas abandonné... Ce livre me laisserait à jamais un mauvais souvenir car je l'ai lu dans une période traumatisante de ma vie...

j'ai lu quelques unes des nouvelles de ce volume et je ne sais pas si je vais continuer.
il paraît que cet auteur pourrait être prix Nobel de littérature, et cela me fait m'interroger sur ma qualité de lectrice. qu'est-ce qui fait, sur le seul plan littéraire, qu'un auteur est prix Nobel?
parce que là, j'ai l'impression de lire un tas d'élucubrations dont je ne vois pas où elles m'emmènent.
il y a comme chez beaucoup d'auteurs japonais que j'ai pu lire ce "goût" du détail, comme "j'ai commencé de boire mon café à 7h12", mais ce n'est pas tant ça qui me gêne.
décidément je ne parviens pas à lire Hurakami en sachant ce que je lis.

Je fus déçue par cette lecture.