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Citations sur L'Inconnue de la Seine (79)

Citation que j'ai aimé "mon père et moi avons ça en commun : nous sommes des raisonnables déraisonnables. Des mesurés de la démesure. Nous frequentons la folie et le chaos sans nous y fondre tout à fait. Une faim de vie finit toujours par nous ramener vers la lumière."
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Génial rien à redire j'ai passé un super moment je mets 5 étoiles et je remercie Guillaume Musso de me faire passer le bel après-midi allongé sur mon transat en train de lire ces fabuleuses histoires n'en déplaise aux lecteurs qui se permettre de mettre deux ou trois étoiles misérablement
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Mon père et moi avons ça en commun : nous sommes des raisonnables déraisonnables. Des mesurés de la démesure. Nous fréquentons la folie et le chaos sans nous y fondre tout à fait. Une faim de vie finit toujours par nous ramener vers la lumière.
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— Comment tu t’es retrouvée en possession des traces génétiques de cette femme ? demanda Botsaris.
À son ton, Roxane comprit qu’il sentait venir le coup foireux. Elle choisit de lui dire la vérité.
— Elle a été repêchée il y a deux jours dans la Seine par la Brigade fluviale.
— Quoi ?
— Sans doute une suicidaire. On l’a conduite à l’I3P, mais ensuite elle s’est fait la malle lors de son transfert.
— Ça m’étonnerait beaucoup que ce soit elle, affirma le flic.
— Pourquoi ?
Botsaris laissa passer quelques secondes, puis :
— Parce que Milena Bergman est morte il y a un an.
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- Je peux au moins savoir où vous m'emmener ?
- Vous mettre au vert.
L'expression l'aurait presque fait sourire. elle évoquer la campagne verdoyante, la douce brise, les champs à perte de vue, le blé mûr sous le soleil, le tintement des cloches de vaches. bien loin de la réalité parisienne : une ville metastasé ah, sale et apathique, enduit d'une couche de pollution et de tristesse sans fin.
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Sur les Grands Boulevards, le culte de Noël battait son plein. La foule se pressait, nombreuse, mais sans joie. Des silhouettes fatiguées, communiant dans la même corvée, victimes de l’injonction d’adhérer à un esprit de Noël depuis longtemps dévoyé. Les rues étaient enlaidies de dégueulis de guirlandes lumineuses et de sapins en plastoc recyclé. Même les vitrines des grands magasins, croulant sous des décors enneigés qui ressemblaient à des meringues, ne suscitaient qu’indifférence ou exclamations surjouées.
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Dehors, le jour se levait. Bleu, pâle, presque onirique. Une brume légère et glacée ondulait sur le jardin figé dans la froideur du petit matin. La ramure noire et dépouillée des arbres dentelait un ciel dans lequel s'éteignaient les étoiles.
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« Elle soupira, ferma les yeux et s’abandonna à la chaleur de son lit improvisé en écoutant le bruit de la pluie qui fouettait les vitres de son beffroi. Il n’était pas encore 18 heures. On était l’avant-veille de Noël, elle avait été virée de son job, sa vie sentimentale était un désert, elle indisposait tout le monde et tout le monde l’indisposait. Elle ne supportait plus cette ville, ce pays, cette époque, ces gens, ce dégueulis de bêtises qu’on entendait en ouvrant la radio, les journaux, les réseaux. Cette grande victoire de la médiocrité. Tout le temps. Partout.
« Je suis triste, et je voudrais m’éteindre . […] N’écris pas. N’apprenons qu’à mourir à nous-mêmes » … Les mots de Marceline Desbordes-Valmore lui trottaient dans la tête. Voilà, c’était ça, elle avait envie de s’éteindre . La flamme qui l’animait autrefois avait faibli et vacillait chaque jour davantage. Plus rien en elle n’était capable de briller, d’éclairer, de réchauffer. Sa flamme se contentait d’attendre le souffle qui viendrait définitivement l’étouffer. »
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J'aime cette anecdote. Elle témoigne de la puissance de la fiction : parvenir à créer un univers qui se substitue parfois à la réalité.
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Dehors le jour se levait. Bleu, pâle, presque onirique. Une brume légère et glacée ondulait sur le jardin figé dans la froideur du petit matin. La ramure noire et dépouillée des arbres dentelait un ciel dans lequel s’éteignaient les étoiles.
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