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EAN : 9782253248811
512 pages
Le Livre de Poche (02/11/2023)
  Existe en édition audio
3.29/5   2614 notes
Résumé :
Par une nuit brumeuse de décembre, une jeune femme est repêchée dans la Seine au niveau du Pont-Neuf. Nue, amnésique, mais vivante.
Très agitée, elle est conduite à l’infirmerie de la préfecture de police de Paris… d’où elle s’échappe au bout de quelques heures.

Les analyses ADN et les photos révèlent son identité : il s’agit de la célèbre pianiste Milena Bergman. Mais c’est impossible, car Milena est morte dans un crash d’avion, il y a plus d’... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (305) Voir plus Ajouter une critique
3,29

sur 2614 notes

Attention ! Archive confidentielle
Enregistrement audio # 2743 de la Brigade des Affaires Non Conventionnelles.
Conversation interceptée entre Michel Bussi et Guillaume Musso le 18 juin 2020.

- Allô, Michel, c'est Guillaume.
- Salut Guillaume, pourquoi tu chuchotes comme ça ?
- Au cas où on serait sur écoute, je ne veux surtout pas être reconnu.
- Arrête ta parano et parle distinctement ! Alors comment tu vas ? En train d'écrire sûrement ? Ou tu es sur le tournage de la jeune fille et la nuit ?
- Rien de tout ça hélas. J'ai le syndrome de la page blanche et mon éditrice Fantine de Vilette commence à être vraiment menaçante. J'ai reçu une mise en demeure ce midi et je risque d'avoir les huissiers au cul si je ne rends rien d'ici quelques jours.
- Et tu attends quoi de moi exactement ?
( Hésitation de Guillaume Musso )
- Euh, comme on est des potes, les deux auteurs les plus vendus en France, j'ai pensé que peut-être tu pourrais me donner un tuyau. Je ne te demande pas grand chose, juste une bonne idée de départ et après j'enroberai. C'est important de s'entraider dans ce milieu.
- Mais pourquoi tu ne demandes pas à ton frère Valentin plutôt ? Il a de très bonnes idées.
- J'y ai déjà pensé tu vois mais il est pas dans le même trip que moi. Je comprends rien de ce qu'il me raconte.
- Ecoute mon Guillaume, je suis franchement désolé mais moi aussi mes neurones me font défaut. J'ai une vague idée mais rien ne s'articule autour et Les presses de la cité m'appellent tous les jours ou presque. Ils ont kidnappé ma femme et mes enfants et si je ne leur ponds pas quelques chapitres valables d'ici la fin août ils vont les filmer en train d'avaler chacun de mes romans page par page. Et ça sera diffusé en direct sur onnesefichepasdesonediteur.com.
- C'est atroce. Mais si on revenait à mon problème ?
( silence )
- Tu es là Michel ? Je crois que je viens d'avoir une idée !
- Dis toujours ...
- Raconte moi le début de ton histoire, je te file un coup de main. Et je la réadapte à ma façon ni vu ni connu.
- Remarque, c'est vrai que si on s'y prend bien nos lecteurs n'y verront que du feu !
- Faudra quand même qu'il y ait quelques mois qui séparent nos publications si on ne veut pas éveiller les soupçons.
- Ca je vais gérer Michel, je vais demander à Calmann Levy de patienter en publiant mon introuvable premier roman, Skidamarink. Ca me fera gagner pas mal de mois je pense.
- Excellente idée, moi je n'ai plus rien dans mes fonds de tiroir hélas.
- Bon alors c'est quoi cette idée de départ, tu m'intrigues là !
- Reste bien assis mon Guillaume, tu ne vas pas en revenir. Imagine une mère dont le fils meurt noyé le jour de ses dix ans. Elle revient dix ans plus tard sur les lieux du drame et qu'est-ce qu'elle voit ?
( hésitation )
- Une brouette ?
- Euh ... réfléchis encore ?
( on entend presque les rouages de l'engrenage en branle chez Musso qui réfléchit )
- Elle reconnaît son fils dix ans plus tard ?
- Mieux que ça encore ! Elle le reconnaît en effet mais comme si le temps n'avait eu aucune emprise sur lui. Il a toujours dix ans.
- Mais comment c'est possible ? Tu as pu faire des recherches ADN ?
- Je te parle de mon roman là Guillaume. Je sais que je tiens un bon pitch bien accrocheur mais c'est là que j'ai besoin que tu me donnes le déclic pour la suite.
- Et ça va se dérouler où ton histoire ?
- Pays basque et Auvergne si je ne change pas d'avis. Il y a pas mal de légendes à emprunter du côté de Mürol ou du lac Pavin pour étoffer mon scénario.
- Ok Michel, je te remercie pour toutes tes infos.
- Mais tu vas m'aider hein ? C'est ce qu'on a convenu.
- Bah je vais déjà voir ce que je peux en retirer et par quelle pirouette je peux m'en sortir et si j'ai des idées difficilement exploitables je te rappelle comme promis. Mon cerveau est déjà comme une marmite brûlante pour ne pas qu'on puisse faire le moindre rapprochement entre nos romans, faut pas trop m'en demander d'un coup non plus !
- Mais attends, je fais quoi moi ?
- Continue à réfléchir, tu as de l'imagination à revendre ! Merci en tout cas, tu m'as bien aidé !
CLING

Fin de l'enregistrement # 2743


Musso s'était bien rattrapé avec ses deux derniers romans, et je n'ai pas honte de dire qu'ils m'avaient réconciliés avec l'auteur.
Celui-là, c'est du grand n'importe quoi.
Il donne l'impression d'avoir été torché dans l'urgence par un écrivain qui ne s'est même pas relu.
Il rappelle les auto éditions maladroites d'auteurs qui n'ont pas du tout su exploiter leur idée de départ, et si ça avait été écrit par Toto Dupond le bide aurait été total.

Alors oui, on a en effet cette intrigue qui ferre rapidement le lecteur.
Une inconnue amnésique repêchée dans la Seine dont les traits et surtout l'ADN sont similaires à ceux de Milena Bergman, pianiste de prestige morte un an plus tôt dans un crash d'avion.
Qui plus est, cette inconnue de la Seine est enceinte comme l'était Milena Bergman, comme si celle-ci était passée au travers d'une faille temporelle.
Oui, bien sûr, on a envie de savoir en lisant la quatrième de couverture. Mais ce point de départ est une copie conforme du livre Rien de t'efface de Michel Bussi, et qui en comparaison faisait figure de travail d'orfèvre.
Et je n'accuse pas Musso de plagiat puisque je pense qu'il y a déjà eu bien des variantes autour de ce thème dans la littérature, malgré tout j'ai la désagréable impression qu'il a déplacé l'intrigue à Paris ( la seule ville qu'il connaisse avec New York ) et les légendes provençales par la mythologie grecque dans une approche impie.
Mais peu importe ces nombreuses ressemblances, je dirais même heureusement qu'elles sont là pour donner du rythme et du suspense au récit, toutes proportions gardées.

Beaucoup d'auteurs de romans policiers ou de thrillers consacrent du temps à rechercher et décrire les procédures, les liens entre les services, parfois ça peut même devenir indigeste. Musso lui c'est exactement le contraire. Roxane, son héroïne qui enquête sur cette subite réapparition de la pianiste vient d'être mise au placard par sa hiérarchie suite à une faute grave qu'elle a commise. Laquelle ? J'aurais bien aimé le savoir mais l'auteur n'a pas du juger que c'était utile d'en parler. Bref, en quelques heures à peine elle est mise au placard au sommet d'une horloge ( n'importe quoi ) et elle se retrouve avec cette affaire sur les bras. Tout le monde est super sympa avec elle et lui donne toujours toutes les informations dont elle a besoin pour continuer d'enquêter petit à petit pour recomposer toute l'histoire. Personne ne respecte la voie hiérarchique, le protocole, et même ceux qui n'ont pas envie de lui parler finissent par la rappeler.
Trop forte Roxane pour une flic qui vient d'être mise sur la touche.
Y a Valentine aussi, qui fait sa thèse sur la base des affaires non conventionnelles, qui va l'aider à plusieurs reprises et qui disparaîtra du livre brusquement, sans qu'on sache trop pourquoi.
Changement de ton dans la dernière partie où Musso se transforme en véritable auteur de romans noirs. Enfin il essaie, mais on sent bien l'usurpation d'identité, le manque de maîtrise.
On frôle le ridicule à de nombreuses reprises, de nombreuses questions restent sans réponse, en un mot comme en cent c'est bâclé.

Les points positifs ? Il y en a toujours quelques uns.
On ne s'ennuie pas malgré tout, la lecture est facile et rapide, ce n'est qu'à certains moments et surtout à la fin qu'intervient la frustration.
J'ai eu parfois l'impression par le passé que Musso étalait sa culture comme de la confiture mais je change d'avis de romans en romans. Il sait désormais utiliser les bonnes citations aux bons moments, sans en faire... des tartines. Et je pense qu'il est réellement un homme instruit et cultivé, avec lequel j'apprends toujours de petites choses.
Ici par exemple j'ignorais que le mot Tragédie voulait littéralement dire chant du bouc.
Ou que la ville d'Illiers en Eure-et-Loire était devenue en 1971 Illiers-Combray parce que Combray était le nom que Marcel Proust lui avait donnée dans ses oeuvres.
Et il faut quand même bien admettre que c'est original d'avoir placé de nombreuses illustrations pour rendre l'histoire plus crédible : photos, articles de presse, fiches Wikipedia, photo de l'auteur en rabat de couverture : Bel effort pour immerger le lecteur dans l'ambiance du roman et rendre ses énigmes bien réelles.

Mais c'est comme ranger sa chambre en planquant tout sous son lit.

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Comme souvent avec Guillaume Musso, je ressors de ma lecture pas totalement satisfaite.

Le début du roman m'a pourtant bien plu, avec cette femme amnésique qui apparaît dans des circonstances troubles et qui est bientôt identifiée grâce à L ADN comme une artiste morte dans un crash aérien un an plus tôt (et le corps avait été retrouvé et enterré, donc pas d'erreur possible sur le décès). J'ai bien aimé voir l'enquête avancer tant bien que mal vu que la policière qui s'est accaparée l'affaire vient d'être mise au placard jusqu'à apporter une réponse rationnelle et pas si surprenante finalement.

Et c'est à partir de là que l'intrigue dérape, à mon avis. On est toujours dans une enquête, mais les enjeux ne sont plus du tout les mêmes, avec plusieurs meurtres liés au théâtre "radical" et au culte de Dyonisos.

Roxane, la policière qui était l'héroïne, occupe un rôle plus secondaire. C'est d'ailleurs là que je me suis rendue compte qu'on ne sait presque rien d'elle. L'auteur n'évoque quasiment pas son passé et le roman se termine sans qu'on sache ce qu'elle devient, ce qui est frustrant.

Le dénouement non plus ne m'a pas trop plu : les "méchants" qui ont le dernier mot, ce n'est pas satisfaisant pour l'adepte des happy-end que je suis...
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Alors je ne suis pas du tout convaincue par ce roman.

Si l'écriture de l'auteure est agréable. Tout le monde sait que Musso se lit bien.
J'ai eu beaucoup de mal avec le scénario.
J'ai trouvé pas mal de scènes tirées par les cheveux. Une fois encore le trop est l'ennemi du bien.

Certaines scènes sont franchement peu crédibles. Je n'ai pas apprécié les personnages plus que ça.
Et puis on sait parfois du coq à l'âne, en fait on change le narrateur comme ça d'un claquement de doigts, sans raison, sans enchaînement logique.

Enfin un roman a lire , mais qui n'a rien d'exceptionnel. J'ai déjà trouvé Musso bien meilleur
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Ah, enfin, j'ai pu lire l'avant-dernier livre de Guillaume Musso que j'avais dans ma bibliothèque depuis un bon moment déjà mais avant cela, étant donné que j'avais toujours quelque chose en cours, j'ai du attendre que mes parents le lisent (oui, oui, c'est un comble car cela relevait d'une cadeaux de leur part mais vu que ni l'un ni l'autre n'avait plus rien à lire, alors que moi j'ai toujours quelque chose sous le coude), eh bien j'ai patiemment attendu et je ne suis pas déçue !

Roxane Montchrestien est une bonne flic et son supérieur le sait. Aussi, lorsqu'il la met sur la touche en lui ordonnant de se mettre au vert pour quelque temps (il la mute dans une section que plus personne ne connait aujourd'hui ou presque et qui ne compte qu'un seul membre à son actif), c'est à contrecoeur et pour elle une véritable torture mais elle ne peut pas s'empêcher de rester inactive trop longtemps. En reprenant le poste de Marc Batailley, un très bon flic lui aussi mais hospitalisé depuis peu, elle ne s'imaginait pas, d'une part, reprendre à titre perso, l'enquête sur laquelle ce dernier se penchait récemment, et d'autre part, y découvrir un véritable noeud de vipères. En effet, tout commença par le sauvetage d'une jeune femme dans la Seine. Apparemment, celle-ci n'aurait gardé aucun souvenir de son identité ni du pourquoi elle se retrouvait nue dans la Seine. Ce sont les analyses ADN qui vont parler pour elle en la révélant sous le nom de Milena Bergman. le fait que celle-ci fut l'ancienne compagne du fils de Marc Batailley aurait-il quelque chose à voir là-dedans ? Cela ne peut pas être un hasard, d'autant plus que cela s'avère totalement impossible car celle-ci est censées être morte dans un terrible accident d'avion l'années précédente.

Roxane ne va pas pouvoir ne rien faire et, passant outre les interdictions de son supérieur hiérarchique lui ayant conseillé de se faire oublier quelque temps, elle va se retrouver, bien malgré elle, en plein sous les projecteurs médiatiques, révélant des faits qui dérangent mais aussi en résolvant une part du mystère Bergman / Batailley (fils, Raphaël de son prénom et qui n'est autre qu'écrivain de par sa profession).

Un roman complexe à suivre parfois il est vrai tant il y a d'éléments qui s'imbriquent les uns dans les autres et des histoires parallèles qui se déroulent au même moment (c'est aussi ce qui fait le charme de Musso) mais qui nous emporte dans des époques d'un autre temps, tout en nous permettant de nous évader et de réviser quelque peu nos cours de mythologie grecque (ah, ah, je vous intrigue ? tant mieux !). Un roman agréable à lire et que je ne peux que vous recommander !
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Roxane Monchrestien, policière à Paris, se voit mise à l'écart pour des dangers qu'elle a fait courir à ses collègues. Elle se sent elle-même dans le brouillard.
Son patron la conduit à son futur poste au centre de Paris dans la tour occupée par le BANC : Bureau des Affaires Non Conventionnelles. Elle y remplace pour quelques mois le commissaire Batailley tombé dans les escaliers de la tour où les bureaux sont installés.Il est dans le coma à l'hôpital.
Elle consulte ses papiers et se retrouve dans une affaire très intéressante. Une jeune dame a été repêchée dans la Seine, vivante mais amnésique. Son ADN révèle qu'il s'agit d'une jeune pianiste disparue dans un accident d'avion et déclarée morte il y a un an.
C'est là le début d'une enquête passionnante passant par la vie personnelle et dramatique du commissaire qu'elle remplace, de son fils, par l'étrange destin de cette personne repêchée dans la Seine.
Tout s'éclaircit à la fin même si l'auteur nous laisse interpréter le message et les faits ultimes que nous livre le fils.
Depuis "Central Park" Guillaume Musso reste bien dans la réalité même s'il semble s'envoler vers l'irréel. Pas du tout, c'est pour mieux nous appâter.
J'apprécie beaucoup la plume l'auteur, l'ambiance qu'il crée dans les rues de Paris, les documents qu'il a insérés entre les chapitres et toujours ses citations très en relation avec le texte qui suit.
Comme souvent, on retrouve un romancier au centre de l'intrigue. Ici, le fils du commissaire Batailley.
Mis à part les instigateurs des crimes, les personnages principaux et ceux qui gravitent autour sont très attachants.
J'ai lu le roman en Livre de Poche avec une écriture très aérée, un papier bien lisse et une couverture cartonnée avec rabats : une belle édition.

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critiques presse (2)
LeFigaro
19 janvier 2022
En exergue de son nouveau roman, Guillaume Musso cite Camus, Simenon ou Gary, pour tenter de faire oublier son talent d’Achille. C’est quoi, le talent d’Achille? C’est de ne pas en avoir. Et pourtant il suffirait d’une phrase. On n’en demande pas beaucoup: une seule phrase, sur 400 pages.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LaPresse
12 octobre 2021
Pour son 19e roman, Guillaume Musso livre une histoire mystérieuse et enlevante.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (79) Voir plus Ajouter une citation
"Une bonne enquête, c'était mieux que la came, la baise, le Seroplex et le Lexo réunis. Une bonne enquête électrisait votre vie, lui injectait un flux d'adrénaline. A l'inverse, la clôture d'une enquête avait quelque chose de déprimant. Elle s'apparentait à la fin de la lecture d'un bon livre. On ressentait le même vide, le même abattement, la même tristesse de quitter des personnes auxquelles on commençait à s'attacher."
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"En 1971, la petite commune d'Illiers, en Eure-et-Loir, demanda à changer de nom pour prendre celui de Combray, toponyme sous lequel Proust l'avait décrite et rendue célèbre dans "A la recherche du temps perdu". J'aime cette anecdote. Elle témoigne de la puissance de la fiction : parvenir à créer un univers qui se substitue parfois à la réalité."
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"_C'est exact. Le commerce des cheveux de célébrités historiques est un marché de niche très actif et très rentables.
_Mais qui sont les acheteurs ?
_Il existe deux types de collectionneurs, expliqua la patronne. Les compulsifs qui accumulent leurs trésors comme des enfants collectionnant leurs vignettes Panini. Et ceux qui cherchent à établir une connexion particulière avec leur idole.
_Une connexion ?
Nouveau coup d'éventail agacé.
_Les cheveux vous donnent accès à une intimité qui n'a rien à voir avec les autographes, les manuscrits ou même les vêtements portés. C'est quelque chose de très personnel, d'organique. Vous possédez un petit bout de la personne, elle devient un peu vôtre."
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"_Il ne doit même pas savoir ce qui est arrivé à son père. Lorsqu'il écrit, il part souvent s'isoler plusieurs semaines sans que personne sache où il est.
_Une pose d'artiste, soupira la flic.
_Vous avez lu ses livres ?
Roxane secoua la tête.
_Je ne lis que des auteurs morts.
_Le comble du snobisme.
_Le temps permet de faire le tri."
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Il n'était pas encore 18 heures. On était l'avant-veille de Noël, elle avait été virée de son job, sa vie sentimentale était un désert, elle indisposait tout le monde et tout le monde l'indisposait. Elle ne supportait plus cette ville, ce pays, cette époque, ces gens, ce dégueulis de bêtises qu'on entendait en ouvrant la radio, les journaux, les réseaux. Cette grande victoire de la médiocrité. Tout le temps. Partout.
P 284
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